Vous êtes sur le blog de David Madore, qui, comme le
reste de ce site web, parle de tout et
de n'importe quoi (surtout de n'importe quoi, en fait),
des maths à
la moto et ma vie quotidienne, en passant
par les langues,
la politique,
la philo de comptoir, la géographie, et
beaucoup de râleries sur le fait que les ordinateurs ne marchent pas,
ainsi que d'occasionnels rappels du fait que
je préfère les garçons, et des
petites fictions volontairement fragmentaires que je publie sous le
nom collectif de fragments littéraires
gratuits. • Ce blog eut été bilingue à ses débuts (certaines
entrées étaient en anglais, d'autres en français, et quelques unes
traduites dans les deux langues) ; il est
maintenant presque exclusivement en
français, mais je ne m'interdis pas d'écrire en anglais à
l'occasion. • Pour naviguer, sachez que les entrées sont listées par
ordre chronologique inverse (i.e., la plus récente est en haut).
Cette page-ci rassemble les entrées publiées en
août 2003 : il y a aussi un tableau par
mois à la fin de cette page, et
un index de toutes les entrées.
Certaines de mes entrées sont rangées dans une ou plusieurs
« catégories » (indiqués à la fin de l'entrée elle-même), mais ce
système de rangement n'est pas très cohérent. Le permalien de chaque
entrée est dans la date, et il est aussi rappelé avant et après le
texte de l'entrée elle-même.
You are on David Madore's blog which, like the rest of this web
site, is about everything and
anything (mostly anything, really),
from math
to motorcycling and my daily life, but
also languages, politics,
amateur(ish) philosophy, geography, lots of
ranting about the fact that computers don't work, occasional reminders
of the fact that I prefer men, and
some voluntarily fragmentary fictions that I publish under the
collective name of gratuitous literary
fragments. • This blog used to be bilingual at its beginning
(some entries were in English, others in French, and a few translated
in both languages); it is now almost
exclusively in French, but I'm not ruling out writing English blog
entries in the future. • To navigate, note that the entries are listed
in reverse chronological order (i.e., the most recent is on top).
This page lists the entries published in
August 2003: there is also a table of months
at the end of this page, and
an index of all entries. Some
entries are classified into one or more “categories” (indicated at the
end of the entry itself), but this organization isn't very coherent.
The permalink of each entry is in its date, and it is also reproduced
before and after the text of the entry itself.
[Traduction française ci-dessous.][Traduction interlingual infra.] The canonical
visitors' starting point for this 'blog is the page of most recent entries, but if you happen to be reading the
month of August page, then, of course,
nothing new will appear there, and you should proceed to the month of September page for the sequel.
[French
translation of the above.] Le point de départ canonique pour
les visiteurs de ce 'blog est la page des dernières
entrées, mais si par hasard vous lisez la page du mois d'août, alors, bien sûr, rien de nouveau
n'apparaîtra ici, et vous devez passer au mois
de septembre pour la suite.
[Interlingual translation of the above.] Le
puncto de initio canonic pro le visitatores de iste 'blog es la pagina
del ultimes entratas, ma si per fortuna vos lege la
pagina del mense de augusto, alora,
naturalmente, nihil nove apparera hic, e vos debe passar al mense de septembre pro la continuation.
Plus parce que je cherchais une façon de me sortir que parce que je
tenais vraiment à le voir, je suis allé voir Le Coût de la
vie (sorti depuis un moment déjà). J'en tire une
impression partagée : les portraits sont bien tracés et vraiment
drôles, mais l'ensemble est très mal ficelé, et assez déséquilibré ;
et finalement cela fait l'effet d'un brouillon ni assez travaillé ni
assez spontané. La brochette d'acteurs est aussi contrastée : Isild
Le Besco, notamment, me tape complètement sur les nerfs, et Vincent
Lindon aussi, dans une moindre mesure (évidemment, il est difficile de
dire si c'est un acteur qui est énervant, ou les rôles qu'il
interprète ; quand le même type joue toujours des gens à qui j'ai
envie de foutre des baffes, ça finit par déteindre sur celui qui
incarne le personnage…). En revanche, j'ai beaucoup aimé
Géraldine Pailhas, ainsi que Claude Rich (je suis assez fan de Claude
Rich en général, et il ne m'a pas déçu ici). Fabrice Lucchini s'est
plutôt bien tiré d'un rôle excessivement caricatural.
Mais on ne pouvait sans doute pas faire mieux, pour traiter le
sujet du rapport à l'argent, que brosser une série de portraits. Il
est vraiment amusant de constater combien les gens diffèrent en ce
domaine, un aspect de leur personnalité se combinant à des
circonstances extérieures (comme un héritage) pour former quelque
chose de pas toujours très agréable. Moi-même (qui n'en suis plus à
une contradiction près), je combine un caractère normalement très
dépensier (comme quand je mets 75€ dans un jeu de tarot divinatoire alors que je
n'ai évidemment aucune intention de me livrer à la divination) ou
simplement indifférent (par exemple, ça fait six ans maintenant que je
paie l'assurance pour une chambre d'internat à l'ENS que
je n'habite plus — parce que je n'ai jamais eu le courage
d'écrire la simple lettre nécessaire pour résilier le contrat ; ou
encore quand on considère le nombre de chèques que je n'ai jamais
encaissés parce que cela me fatiguait d'aller à la banque, ou toutes
les feuilles de soin pour lesquelles je n'ai jamais demandé
remboursement) avec de soudaines et inexplicables crises
d'avarice.
Le film (et d'autres pensées que j'ai eues dans la journée) me
donne envie d'écrire un petite pièce de théâtre (ou une nouvelle)
confrontant deux personnages. L'un immensément riche, très beau, très
ingelligent, en bonne santé, jeune (au moment où la confrontation a
lieu), ayant eu une enfance harmonieuse, comblé également sur le plan
sentimental, bref, la quintessence du bonheur, et parfaitement
capable, de plus, de profiter de ce bonheur ; doté d'un naturel
équilibré et d'un caractère agréable et bon (sans pour autant être un
saint). L'autre, sans avoir été accablé de malheurs, n'a jamais rien
pu considérer comme acquis et a dû lutter durement pour tout ce qu'il
a ; il approche de la soixantaine et regarde vers le passé avec une
certaine tristesse parfois teintée d'amertume. L'idée de les
confronter n'a évidemment rien d'original, et je ne veux pas y
prétendre. Mais sans doute la confrontation a-t-elle plus souvent été
menée avec une sorte d'agenda moral (du genre « en fait, le riche ne
sait pas vraiment goûter son bonheur, dans le fond il n'est pas
vraiment heureux »), ce que je voudrais justement éviter : juste
dépeindre une rencontre improbable, brève et sans conséquence,
peut-être suggérer l'amitié là où on ne l'attend pas, mais sans
chercher ni à souligner ni au contraire à réfuter (ou consoler)
l'arbitraire et l'aveuglement de la fortune.
Quoi d'autre ? Puisque j'avais réussi à me sortir de chez moi,
j'en ai profité pour me promener un peu (autour de l'Hôtel de Ville,
comme presque toujours). Je ne saurais pas dire ce que c'était, mais
il y avait une ambiance dans l'air qui me plaisait : fin de soirée,
fin de week-end, fin de mois d'août, fin
d'été, fin de championnats du monde d'athlétisme, que sais-je
encore ? Quelque chose de subtilement différent de ce que j'ai pu
sentir ne serait-ce que quelques jours auparavant. J'ai marqué
l'arrêt devant le 4 rue des Lombards, qui a été mon adresse pendant
deux ans (de '94 à '96 — ça commence à faire loin, tout ça)
quand j'étais en prépa ; si le restaurant qui fait l'angle existait
déjà (mais je ne sais plus s'il avait le même nom), en revanche, de
l'autre côté de la porte de l'immeuble (là où maintenant il y a le
Bear's Den) il n'y avait rien qu'un vague
local désaffecté et occasionnellement squatté.
Et c'est sur cette profonde méditation sur le passage du temps que
je vais me coucher.
My home computers currently run Red Hat Linux 7.3
“Valhalla”, except for my router in Orsay which is still
on Red Hat Linux 7.1 “Seawolf” (see here
for explanations on Red Hat release names if it sounds very
mysterious) and a lone FreeBSD box somewhere
that doesn't do much but sit idle (an archaic computer with an archaic
version of FreeBSD, anyway). This can't go on forever,
though, because Red Hat 7.3 is now getting quite old: lots of software
pieces presently require newer versions of this-or-that package or
library; but, more importantly, Red Hat is only maintaining these
versions until the end of the year (as far as security vulnerabilities
are concerned, I mean), so I'll have to consent to change before the
end of December.
What I'm worried about is that this upgrade will not be as seamless
as I wish it to be. Every system upgrade entails changing the version
of hundreds of programs and libraries, sometimes in a not entirely
forward-compatible way: configuration file formats change, programs
behaviors vary. As usual with these things:
The first 75% of the work take 75% of the time.
The last 25% of the work also take 75% of the time.
(And so on recursively. ) So, typically, installation
proceeds without a glitch, and almost everything works fine.
But there's always a dozen irritating quirks: maybe the Mozilla fonts
are suddenly ever-so-slightly wrong (or aren't anti-aliased); maybe my
ICQ client randomly segfaults at start; maybe Emacs
suddenly decides to handle accented characters in a strange way; maybe
Perl prints a warning message that I can't understand upon launching
certain scripts; maybe my Web server refuses to run
cgi-bin scripts; maybe my NTP timekeeper
refuses to synchronize on the prescribed servers; maybe control-C
mysteriously ceases to function in console (text) mode; maybe
Xvideo won't function; maybe ssh keys just
won't function; maybe my PostgreSQL database doesn't
handle permissions properly; maybe Gnome refuses to take into account
this-or-that keystroke shortcut; maybe my printer daemon refuses to
let distant computers connect. Or something. There are millions of
things which can go wrong, and almost none of them do. But every time
I've upgraded my Linux installation, I've encountered a few of these
microscopic problems which rarely cause any serious damage but just
irritate you endlessly while they aren't solved—and take forever
to solve if you decide to discover the deep reason for this-or-that
misbehavior. And since I haven't upgraded in a long time, I fear I'll
encounter a good number of such glitches next time I do.
Hence the reticence. But there is also the following dilemma: Red Hat or Debian? So far I've always been
faithful to Red Hat, but their increasing commercialism, and a couple
of not-too-easily forgivable problems (and acts of pure stupidity),
have tempered my good opinion of them. So, should I upgrade to
Red Hat 10 when it comes out, or, uh, sidegrade to Debian
something-or-other? But there are things that worry me about Debian,
also: their “stable” release is unreasonably archaic, for
one, and I'm not sure how security-aware their “testing”
release is—but I want both the latest bells and
whistles and a reasonable tracking of security and stability
issues. I also consider the Gentoo Linux distribution, but I've
heard mixed reports about it.
Without doubt, computers can consume an unbelievable amount of time
needlessly.
I want a 'blog, says the
'Blog Monster (remember Sesame Street's
Cookie Monster?—hosts of fond childhood memories come back to me
as I say this…). Let's feed him a couple and may Google digest or choke.
Friends go first: Antoine Allain,
occasionally spotted in this diary's comments section as
“clipper”, opened his own
'blog (in French) a few weeks ago, having some time on his hands
(him being currently unemployed) and some thoughts to share with the
world. Not as verbose as mine, but brevity is the
soul of wit, right? Mainly comments on current French and
international affairs.
Faré (François-René Rideau, aka
Đặng-Vũ Bân) also started a 'blog of his (in
French and/or English, as my own) rather recently. As one might
expect from the character, it's mainly about freedom and liberalism. So
I note: although I disagree with Faré's political beliefs (he wouldn't
like the word “belief”, incidentally), his extraordinary
intelligence commands some respect. (And his latest magnum rant, Government
is the Rule of Black Magic, is one of the clearest—if
geekiest—expositions of the anarcho-libertarian conclusions that
I have yet seen.)
Some more French-language diaries… McM changed his 'blog's skin not
long after Garoo changed his; and
since everyone seems to be linking (though I know not why!) to M. Fox, I might as well do as much
(eh, <a href>s are cheap!). Speaking of links,
since navire.net points here, the
least I can do is point back (that way, people won't get lost!). Oh
yes, and Matoo's 'blog (whose
author was also once found posting a comment here—great way to
receive links, this) is well-written and cultivated (I mean that as a
compliment). One amusing thing about these 'blogs is how they often
reply to each other (for example
about a recent Paris Flash Mob
event, which has been found anywhere between great and
utterly stupid by participants). Not in the same circle,
however, is Denis
Feldmann, whose 'blog—also
an interesting read—should be springing back to live any day now
as he returns from China.
Boing Boing today points to
this 'blog by a female
Baghdadi (in English), an insider's view on current life in
US-occupied Iraq. Definitely worth reading at
least a few entries. I have less knowledge of other interesting
English-language 'blogs, but apart from adot's (which I've
already mentioned on occasion), Dive Into Mark
(mostly about Web technologies) is quite fascinating. Jacques Distler's Musings
not only has very interesting (scientific) content, it is also one of
the most “technologically advanced” citizens of the
'blogosphere. Oh, and here's a strange one: a Google 'blog!—great for
fans like myself.
I could go on for hours like this: finding 'blogs on the Web is as
difficult as finding grains of sands on the seashore (my apologies for
the totally lame metaphor; I was about to write “owls in
Athens”, but I think only the Germans say that). 'Blogs (and
photologs and whatnots), of course, and meta-'blogs, and 'blog
portals, and so on. And I am struck with a great sadness: so many
people have so many interesting things to say (a great many more just
talk pointlessly, certainly, but even restricting myself to the
million-in-one most interesting diaries still leaves a lot),
and no amount of RSS and
aggregation, of search engines and portalling, can compress the
information flux in a manageable form—there is no panacea. And
so, as Faust: Wo faß ich dich, unendliches
Web?
[French translation of the above.]
Je veux un 'blog, dit le
'Blog Monster (vous vous souvenez du Cookie Monster de Sesame
Street ? — des nuées de tendres mémoires d'enfance me
reviennent quand je dis ça…). Donnons-en lui quelques-uns à
manger, et que Google digère ou
s'étouffe.
Les amis passent d'abord : Antoine Allain,
occasionnellement repéré dans la section de commentaire de ce journal
comme « clipper », a ouvert son propre
'blog (en français) il y a quelques semaines, ayant du temps sur
les mains (puisqu'il est actuellement au chômage) et quelques pensées
à partager avec le monde. Pas aussi verbeux que le mien, mais brevity is the soul of wit, n'est-ce pas ? Commente
principalement l'actualité française et internationale.
Faré (François-René Rideau, aka
Đặng-Vũ Bân) a aussi commencé un 'blog à lui (en
français et/ou anglais, comme le mien) assez récemment. Comme on s'y
attendrait connaissant le caractère, il y est surtout question de liberté et libéralisme.
Donc je souligne : bien que je ne partage pas les opinions politiques
de Faré (il n'aimerait pas le mot « opinions », d'ailleurs), son
intelligence exceptionnelle commande le respect. (Et son dernier magnum rant, Government is the Rule of Black Magic, est
une des plus claires — quoique geekies — expositions des
conclusions anarcho-libertaires que j'aie jamais vues.)
Quelques autres jouebs en français… McM a changé
l'apparence de son
'blog peu de temps après que Garoo en a fait autant ; et comme
tout le monde semble faire des liens (même si j'ignore pourquoi !)
vers M. Fox, je peux aussi bien
en faire autant (eh, les <a href> ne coûtent
rien !). Parlant de liens, puisque navire.net pointe ici, la moindre des
choses est d'y pointer en retour (comme ça, les gens ne se perdront
pas !). Ah oui, et le 'blog de
Matoo (dont l'auteur a aussi été trouvé postant un commentaire
ici — une bonne façon de recevoir des liens, ça) est bien écrit
et cultivé (et c'est censé être un compliment). Une chose amusante
avec ces 'blogs c'est combien ils ont tendance à se répondre les uns aux autres (par exemple
au sujet d'un récent événement Flash Mob parisien, qui a été
jugé tout entre génial et parfaitement stupide par
les participants). Pas dans le même cercle, cependant, est Denis Feldmann,
dont le 'blog
— aussi une lecture intéressante — devrait revenir à la
vie très bientôt quand il rentrera de Chine.
Boing Boing aujourd'hui
signale ce 'blog d'une
habitante de Bagdad (en anglais), un point de vue intérieur sur la
vie actuelle dans l'Iraq occupé par les USA. Ça vaut
assurément la peine d'en lire au moins quelques entrées.
J'ai moins de connaissance d'autres 'blogs anglophones intéressants,
mais à part celui
d'adot (que j'ai déjà mentionné à l'occasion), Dive Into
Mark (surtout sur les technologies Web) est assez
fascinant. Musings,
par Jacques
Distler, non seulement a un contenu (scientifique) très
intéresant, c'est aussi un des citoyens les plus « technologiquement
avancés » de la 'blogosphère. Oh, et en voici un étrange : un Google 'blog ! — très
bien pour les fans comme moi.
Je pourrais continuer comme ça pendant des heures : trouver des
'blogs sur le Web est à peu près aussi difficile que trouver des
grains de sable sur une plage (toutes mes excuses pour cette
comparaison vraiment plate ; j'allais écrire « des chouettes à
Athènes », mais je crois que seuls les Allemands disent ça). Des
'blogs (et photologs et machinchoses), bien sûr, et des méta-'blogs,
et des portails de 'blogs, et ainsi de suite. Et je suis frappé d'une
grande tristesse : tant de gens ont tant de choses intéressantes à
dire (un encore plus grand nombre parlent pour ne rien dire,
certrainement, mais même en me restreignant au millionième des
journaux les plus intéressants, ça en fait encore beaucoup),
et aucune quantité de RSS et d'agrégation, de
moteurs de recherche et de portaux, ne peut comprimer le flux
d'information en une forme gérable — il n'y a pas de panacée.
Et moi, comme Faust : Wo faß ich dich, unendliches
Web?
Bon, peut-être que je suis déjà fonctionnaire, mais
stagiaire—et en congé spécial sans traitement (depuis trois ans,
je suis payé en comme contractuel). Je deviens titulaire (agrégé
classe normale) à partir du 1er septembre et je devrais être mis en
détachement pour exercer en tant qu'ATER à Orsay. Que de buzzwords ! Et en
pratique ça change quoi ? Euh… plus de travail ?
[Traduction française ci-dessous.] The rules of my (still unnamed)
pseudo-tarot game have now reached a
stable point (a certain number of changes have been made since the
last version, especially concerning the Fool, Temperance, Strength,
Death, the World and the Hermit). Unless I made some dreadful mistake
somewhere, they now constitute a playable game. So it has to be
tested: next Wednesday at 6:30PM (that's 2003-09-03T18:30+0200) at the
ENS, a couple of friends
and I will be playing the world's first games ever of nameless
pseudo-tarot (wow, doesn't that sound grand?). Anyone who
feels like trying the thing and lives around Paris should feel free to
contact me to join the
group.
[French translation of above.] Les règles de mon pseudo-jeu de tarot (toujours sans nom)
ont maintenant atteint un point stable (un certain nombre de
changements ont été faits depuis la dernière version, notamment
concernant le Mat, la Tempérance, la Force, la Mort, le Monde et
l'Ermite). Sauf si j'ai fait une terrible erreur quelque part, elles
constituent maintenant un jeu jouable. Donc il faut le tester :
mercredi prochain à 18:30 (c'est-à-dire 2003-09-03T18:30+0200) à l'ENS, quelques amis et moi
allons jouer les premières parties de tous les temps au monde de
pseudo-tarot sans nom (wow, est-ce que ça ne sonne pas
solennel ?). Que toute personne qui se sent d'essayer la
chose et qui habite autour de Paris se sente libre de me contacter pour rejoindre le
groupe.
[Traduction française ci-dessous.] So far a Google search
for “David Madore” returns my programs page as first result rather
than my site root as I would like it. This
is something of an annoyance, because my programs page was one of the
most outdated pages on my entire Web site (I've just written a new
version which essentially states that fact and points to the former
version); not that I want to force everyone to go through a single
entry point for “David Madore”
(feeding Google, right, and for “David
Alexander Madore” too), but still, I find it appropriate
that typing my name should lead to the canonical starting point and
not some obscure and buried sub-page my Web site. The cause of the
annoyance, certainly, is the number of pages which link to my programs
page, notably because of a program called
ftpd-BSD which I wrote quite some time ago
and that had the misfortune of becoming exceedingly popular—but
now it is completely obsolete. Much as I appreciate and admire
Google, I'm annoyed by the way it becomes something of a tyranny for
webmasters.
[French
translation of above.] Jusqu'à présent, une recherche
Google de « David Madore » renvoie ma page programmes comme premier
résultat, plutôt que la racine du site
comme je le voudrais. C'est assez agaçant, parce que ma page de
programmes était une des plus dépassées de tout mon site (je viens
d'en écrire une nouvelle version qui essentiellement affirme ce fait
et pointe vers l'ancienne) ; non que je veuille forcer tout le monde à
passer par un seul point d'entrée pour « David
Madore » (nourrir Google, c'est ça, et pour « David Alexander Madore » aussi), mais tout de
même, je trouverais approprié que taper mon nom conduise au point de
départ canonique et non une obscure sous-page enterrée de mon site
Web. La cause de cet agacement, certainement, c'est le nombre de
pages qui pointent vers ma page de programmes, notamment à cause d'un
programme appelé ftpd-BSD que j'ai écrit il
y a un certain temps et qui a eu la malchance de devenir excessivement
populaire — mais à présent il est complètement obsolète. Bien
que j'apprécie et admire Google, je suis agacé de la façon dont il
devient quelque chose d'une tyrannie pour les webmasters.
De temps en temps, par exemple quand je passe mes journées à ne
rien faire, je m'en prends à me demander, en passant, pourquoi ma vie
sentimentale, affective et sexuelle est aussi florissante que le
sud de l'antarctique au mois d'août. [Sortez vos mouchoirs,
SVP, et pleurez quand on vous dit de pleurer.] C'est
particulièrement agaçant quand tout le
monde dit que « c'est très facile » ; et certainement il y a des
gens pour qui ça a l'air d'être le cas. Et pourtant, par ailleurs, il
semble (je suis mal placé pour juger moi-même) que je ne sois pas
beaucoup plus moche qu'un autre, ni beaucoup plus con ; et, si je
comprends qu'on puisse me trouver rapidement insupportable (moi-même
je n'arriverais pas à me côtoyer plus qu'une heure sans me foutre des
baffes — heureusement, je n'ai pas à le faire), apparemment il y
a des gens qui pourtant me supportent très bien, donc ça ne doit pas
être ça le problème. Pourquoi, alors ? Je n'en sais rien.
Peut-être que je suis trop difficile (c'est délicat à juger ; je
rencontre partout plein de gens qui me plaisent, mais c'est vrai que
dans un groupe donné, il y en a très peu). Peut-être que mon style
déplaît (enfin, je sais pourtant qu'il y a des gens à qui il plaît).
Peut-être que je suis trop timide (c'était certain il n'y a pas si
longtemps — mais j'ai l'impression d'avoir fait de gros progrès
pour ce qui est de vaincre ma timidité… sans conséquences
utiles, malheureusement). Peut-être que les gens sont trop timides
avec moi ou que je leur fais peur (ça me semble assez dingue, comme
explication, mais on me l'a proposée parmi d'autres). Peut-être que
je suis aveugle pour voir les perches qu'on me tend (ça c'est très
probable, mais si quelqu'un est vraiment intéressé il en tendra des
plus grosses, non ?). Peut-être que je ne sais pas ce que je veux (ça
c'est certain : je n'ai aucune idée de ce que je veux — mais je
compte sur les autres pour me l'apprendre, n'est-ce pas
raisonnable ?). Peut-être que je suis trop « cœur d'artichaut »
(ben oui, je n'arrête pas de flasher sur plein de gens). Peut-être
que je suis trop occupé à me faire des amis pour arriver à me faire
des amants (hum, c'est intéressant, comme hypothèse, ça ; il y a aussi
que je ne vois pas pourquoi ce serait contradictoire, ami et amant).
Peut-être que je refuse à la fois l'engagement d'une relation durable
et l'anonymat du plan cul d'une nuit (il paraît que je suis immature
— c'est lequel des deux qui est un signe d'immaturité, déjà ?).
Peut-être que je suis tout bêtement très malchanceux.
Et puis peut-être que je suis moi. Ah ben voilà : ça explique
tout ! Je suis moi. Mais pourquoi ça explique tout, au fait ?
[Voilà, fin du discours : soyez gentils et faites semblant de
pleurer, maintenant. Merci, c'est chou. Et c'est encore mieux si
vous m'écrivez un mail enflammé. Comme ça je pourrai penser quelque
temps que m'arrivent plein de propositions de beaux jeunes gens qui
veulent coucher avec moi, mais que je ne reçois rien puisque que mon mail est cassé en ce moment.]
Au rez-de-chaussée de l'immeuble en face du mien (rue Simonet)
habite une dame âgée qui passe apparemment sa vie à la fenêtre (ou,
plus rarement, à la porte de l'immeuble) à regarder les gens passer
dans la rue. Parfois à nourrir les pigeons, aussi (j'ai hésité à
aller lui faire remarquer que c'est interdit, et qu'accessoirement le
pain est très mauvais pour l'appareil digestif des oiseaux — qui
est fait pour des aliments beaucoup plus durs, comme des
graines —, mais j'ai décidé que ça ne valait pas la peine de
faire le chieur).
Elle n'a pas l'air particulièrement agréable, la vieille dame en
question, d'ailleurs. Je sais, c'est mal de juger les gens sur leur
mine quand on ne les connaît pas. Peut-être est-elle un cœur
d'or, donc j'aurais tort d'en dire du mal (et peut-être aussi,
d'ailleurs, est-elle une cyber-mamie qui lit mon 'blog régulièrement :
on ne sait jamais, après tout !). Mais ce qui est sûr, c'est qu'elle
ne dit jamais bonjour aux gens qui passent dans la rue et qu'elle
observe avec une insistance un peu excessive. Je ne sais pas, mais
moi si je passais ma vie à la fenêtre à regarder les gens passer, je
m'efforcerais de leur dire bonjour, peut-être certains en
profiteraient-ils pour entamer la causette, ce serait toujours plus
sympa que juste les regarder passer. Je me demande si elle fait des
déductions de Sherlock Holmes sur les gens qu'elle voit : peut-être
qu'elle a deviné plein de choses sur moi, à force de me voir entrer et
sortir et de m'observer à chaque fois avec son regard perçant.
C'est un piège ! Après avoir constaté qu'à me lever de plus en
plus tard j'avais vraiment dépassé les
bornes, j'ai fait une nuit blanche (de samedi à dimanche) pour me
recaler. Eh bien les choses ne sont pas vraiment mieux. Ça fait
plusieurs jours que je suis crevé toute la journée, et que je tombe de
fatigue vers 20h. Donc je ne profite pas vraiment de la journée, et
je n'ai plus de soirée. Quant au lever : je me suis réveillé deux
fois à 6h30, sans avoir assez dormi et sans arriver à retrouver le
sommeil ; ce matin, c'était 9h15, après 11h de sommeil (et une heure
d'insomnie entre 4h et 5h du matin), et j'ai quand même été assez
comateux toute la journée. Et encore, si je dormais bien ! Mais j'ai
rarement passé d'aussi mauvaises nuits que les quelques dernières : je
transpire excessivement (sans savoir pourquoi), je me réveille en
sursaut (sans non plus savoir pourquoi), et j'ai parfois mal à la
tête. (Je devrais chercher à vérifier que je ne fais pas de l'apnée,
d'ailleurs. Ça pourrait en être les signes.)
Bref, ce n'était pas une bonne idée, tout cela. Ah, que j'aimerais
arriver à faire des nuits de minuit à 9h, de sommeil réparateur et
ininterrompu !
Bon, au moins, je commence à retrouver l'appétit, que j'avais
complètement perdu cet été.
Je m'étais demandé comment étaient apparues ces cartes du « tarot
moderne » avec lesquelles il est le plus habituel, de nos jours, de
jouer au tarot en France. Cartes dont les illustrations sur les
atouts, qui rappellent les images d'Épinal, n'ont rien à voir avec les
allégories des jeux traditionnels, et dont les couleurs sont les
couleurs françaises normales (pique, trèfle, cœur et carreau) et
non les couleurs italiennes (épées, bâtons, coupes et deniers). Je
n'ai toujours pas vraiment la réponse à cette question, mais après une
recherche Web j'apprends que c'est au début du XXe siècle (les pages
que j'ai trouvées sont en désaccord, certaines disent vers 1900,
d'autres vers 1920) que, à la demande officielle de l'État, la société
Grimaud (aujourd'hui filiale de France Cartes) a créé ce jeu,
à l'image des jeux allemands : ceux-ci, souvent importés par
contrebande, tendaient à être utilisés en France à la place du plus
traditionnel « tarot de Marseille » (qui utilise les couleurs
italiennes et porte les allégories divinatoires sur les atouts).
Voyez par exemple cette
page sur le tarot nouveau pour quelques illustrations (je n'ai pas
de scanner sous la main à l'instant pour en fournir). De fait, si
j'en coris la page en question, les thèmes des illustrations n'ont
aucun rapport avec les allégories anciennes (si vous voyez une
logique, vous êtes doué ! mais toujours est-il que j'aimerais savoir
d'où tous ces thèmes sont sortis) :
[Traduction française ci-dessous.] As an anonymous
commenter pointed out, the dates of the twelve entries in this 'blog
starting from Sunday's last entry and
up to the last before this one were
off by one day. I just corrected this error and moved comments to
where they should be. I should be adding “please reload”,
but, of course, if you can read this entry, you do not need
to reload. My apologies for the inconvenience.
[French
translation of above.] Comme un commentateur anonyme l'a
signalé, les dates des douze entrées de ce 'blog à partir de la dernière entrée de ce dimanche et
jusqu'à la dernière avant celle-ci
étaient décalées d'un jour. Je viens de corriger cette erreur et j'ai
déplacé les commentaires là où ils devraient être. Je devrais
rajouter « veuillez faire reload », mais,
bien sûr, si vous pouvez lire cette entrée, vous n'avez pas
besoin de faire reload. Mes excuses pour
la gêne occasionnée.
Une question qui me turlupine depuis longtemps : comment
trient-ils, et que font-ils des emballages qui sont jetés dans la
poubelle à recyclage (poubelle jaune à Paris, donc) ? On est
censé pouvoir y jeter toutes sortes de choses, dont des boîtes de
conserve, des emballages en carton ou en polyéthylène, maintenant même
des journaux et magazines, ou que sais-je encore ; or toutes ces
choses doivent se recycler de façon différente. Sans compter toutes
les choses qui ne devraient pas atterrir dans ces poubelles, mises
dedans par des gens incapables de suivre des instructions simples
(dont la plus importante, n'y mettez pas de sac plein fermé) ou qui
n'ont aucune conscience civique ou qui se sont trompés dans un cas
douteux.
J'aimerais bien, d'ailleurs, avoir une liste extrêmement détaillée
et précise de ce qu'on est censé mettre dans ces poubelles, parce que
je tombe régulièrement sur des cas où j'hésite : couverts en
plastique, feuilles de papier, gros emballages en carton, emballages
en aluminium, polystyrène expansé, noyaux en carton des rouleaux de
PQ et de sopalin, bouteilles de pouss'mouss' vides,
pochettes de mouchoirs vides, etc. Toutes les listes que j'ai vues
étaient très vagues.
Je prends toujours le soin de bien nettoyer les emballages avant de
les jeter, et aussi de séparer les emballages en plusieurs parties
(par exemple s'il y a un emballage en cellophane dans un autre en
carton, je les jette séparément), mais j'aimerais savoir si c'est
utile.
I just noticed that on the Mozilla build I use (compiled two
days ago from a HEAD CVS snapshot), the Comments
link at the bottom of this 'blog's entries does not always underline
(as it should) when I hover the mouse above it. As a matter of
fact—and that's where it gets really strange—every second
Comments link seems to fail: the one of the first entry in the
page works, the second doesn't, the third does, and so on. How
strange! I wonder if this is related to the XBL bindings I inserted?
Yet the links seem to malfunction quite independently of the fact that
the binding exists.
Maybe I'll try to produce a minimal test case and file a
bug-report, but it won't be easy to come up with such test case.
J'ai la désagréable impression d'avoir perdu mon temps. J'avais
l'intention de profiter de l'été pour voir plein de gens (et en
rencontrer), faire plein de choses… Et j'ai le sentiment de
n'avoir rien fait que jeter mon temps
par les fenêtres (les fenêtres qui décorent les écrans d'ordinateur,
notamment). Certes, il y a eu ces deux semaines où il a fait si chaud
que j'ai perdu toute capacité à faire quoi que ce soit. Il y a eu un
peu de temps que j'ai consacré à ma thèse (dont je commence à espérer
voir le bout). Et il y a eu les jours perdus à cause du décalage
horaire que j'ai acquis par moi-même. Et puis toutes sortes d'autres
« bonnes raisons ». Je sais, fondamentalement, que la différence
entre le temps « perdu » et le temps « bien utilisé » est simplement
dans le regard qu'on y porte. Mais, globalement, je ne suis pas
content de cet été. Ce qui signifie, en fait, que je suis inquiet de
ce que j'ai devant moi.
L'autre jour, quelqu'un m'a demandé ce que je ferais si Dieu me
donnait la totalité de ses pouvoirs. La réponse est évidente : je
donnerais à tous les hommes la totalité de ces pouvoirs, ainsi que la
sagesse nécessaire pour s'en servir à bon escient.
J'ai horreur de ça : me retrouver dans un métro bondé serré tout
contre le garçon de mes rêves (en l'occurrence — parce que j'ai
beaucoup de rêves différents — le genre surfer
bien-musclé-mais-pas-trop à la figure d'ange, avec juste un maillot
laissant voir ses bras bien proportionnés et joliment bronzés), qui,
pour sa part, est tout préoccupé par la conversation d'amoureux qu'il
tient avec sa copine. Grrr…
Comme je me sentais trop fatigué pour faire quoi que ce soit
d'utile (je me suis levé à 6h30 ce matin, et manifestement c'était
trop tôt), j'ai voulu me promener un peu, et je suis allé chez Gibert (Joseph). Mal m'en a
pris, parce que j'étais apparement dans une mode dépensière, et les
100€ de bouquins n'étaient pas exactement préconisés par l'état
de mon compte en banque (surtout après que j'ai payé mes impôts ce matin). De
Mrs. Dalloway de Virginia Woolf à Dix Petits
Phoques de Jean-Paul Tapie en passant par le lexique des règles
typographique en usage à l'Imprimerie nationale et un livre de droit
constitutionnel contemporain (et encore, je me suis retenu de justesse
de craquer aussi pour un manuel sur la pratique de la cour d'assises
— histoire d'en savoir plus sur le fonctionnement du jury — mais le prix m'a tout de
même refroidi).
Bref, tout ce qui me passait sous la main (et une partie que je
n'ouvrirai sans doute même pas). Allez, c'est conforme au style que je me suis fixé : é-clec-tique — façon
sophistiquée de dire que j'achète n'importe quoi et que je fais
semblant que c'est voulu.
[Traduction française ci-dessous.] The disks of the
computer that acts as mailserver for ENS students, where
I still have my mail account, are now saturated with copies of the current virus. So emails sent to
davidwwwmadoreorg will either bounce or be delayed indefinitely—I don't
know which. If you need to contact me until this ridiculous affair is
over, please send a copy to dmadorenerimnet (do not enter this
address in your address book if your mailing system is susceptible to
viruses, thank you); or else use ICQ or the
comments system on this 'blog (for non-personal messages) or something
like that. (Saying I can't send email is, of course, an
exaggeration; it's just that I can't send it in the way I usually do,
I have to go through annoying workarounds.)
[French translation
of the above.] Les disques de l'ordinateur qui sert de serveur
de mail pour les élèves de l'ENS, où j'ai encore mon
compte mail, sont maintenant saturés de copies du virus actuel. Donc les mails envoyés à
davidwwwmadoreorg vont soit bouncer [revenir à l'expéditeur] soit être
retenus indéfiniment—je ne sais pas lequel. Si vous avez besoin
de me contacter d'ici que cette ridicule affaire soit finie, envoyez
une copie à dmadorenerimnet (n'entrez pas cette adresse
dans votre carnet d'adresses si votre système de mail est vulnérable
aux virus, merci); ou utilisez ICQ ou le
système de commentaires de ce 'blog (pour les messages non-personnels)
ou quelque chose de ce genre. (Dire que je ne peux pas envoyer de
mails est, bien sûr, une exagération ; c'est juste que je ne peux pas
l'envoyer de la façon dont je le fais habituellement, je dois passer
par des moyens détournés pénibles.)
Maybe you can now see a little
icon appear somehow associated with my Web pages in your Web browser
(Mozilla, for one, should
display it next to the URL in the location bar, and on
tab thumbnails): to the left is a slightly larger version of it.
Since Asa Dotzler
says he recommends
Web sites to have some favicon, I decided I might as well try. I
don't really like this thing, though: for one thing,
sixteen-by-sixteen pixels is too small for any useful image, and
besides I'm supposed to use some obscure Microsoft-invented image format
that apparently doesn't even support full alpha channels (only
all-or-nothing transparency, so I'm not putting any transparency,
because the alias effect would be awful). Not having any idea what I
could use as icon, I decided to take this Chinese ideogram (U+7121
in Unicode: 無; this is
actually the unsimplified, or Taiwanese, form), pronounced
“wu” in Mandarin Chinese and “mu” in Japanese,
which has an important association with Zen buddhism. It just means something
like “no” or “nothing”, which is probably
appropriate since I couldn't think of anything else to put up
there.
Going through my Apache logs, I
learned that this 'blog got mentioned in MSNBC's Blogspotting column of
2003-08-21. (Can you find the link that points here? Yeah, I
don't know whether I should take that as a compliment or an insult.)
Wait a minute: MSNBC is the Enemy, isn't it?
Hmmm…
All right: now where do I get the “F*** me, I'm famous”
tee-shirt?
(Side question: how long will it take before the Web becomes all
pointers and no content? We've had lists of 'blogs, and pointer lists
to lists of 'blogs, and I'm sure before long we'll be having pointer
lists to pointer lists, so Google
can churn all that and produce the content out of nowhere.)
In case you haven't heard the
news, a new
chapter has been revealed in the Book of Mozilla: if you are using a very
recent build, typing about:mozilla in the location
bar will now give you a different page from the previous
one.
The exact meaning of this prophecy is better left for fortune-tellers to determine, but
certainly the supporters of Mammon should tremble.
Oh, and by the way, please write in
nomine Mozillæ and not anything else, thank you.
Vulnerability due to interconnectedness—a reflection on the apocalypse
Boing Boing today points to
this interesting
comment (scroll down the page to where it says We're All On The
Grid Together) by Albert-László Barabási on the New York power
outage of a few days ago, first published in The New York Times and
now on Edge. Barabási
points out that the power grid's vulnerability lies in its large-scale
interconnectedness. Indeed, as we put large systems together (such as
large power grids, the Internet, or the world-wide stock exchange)
made of a huge number of subsystems that interact and communicate in
complex ways very rapidly, the ensemble acquires complicated and
possibly unstable behaviors: faults tend to propagate faster than we
can react to them, positive feedback on error develops and can cause
catastrophic failure.
This is one of my pet theories. I believe the end of the world
(meaning, the end of the human species) will come not through a
well-defined cataclysmic event such as nuclear doomsday, biochemical
armageddon, or ecological disaster (though these might happen as
consequences), but simply because of an eventual instability in our
globally vastly interconnected modern world. A very Asimovian
scenario, in fact: this is essentially, perhaps, what Hari Seldon
perceives as the end of the Empire, in Foundation; or
this is the sort of thing that happens, for a futile (but definite)
reason, in Nightfall (I mean the novel, by Asimov and
Silverberg, which I recommend in passing).
Consider the following prediction, made half seriously: if the
Internet were to somehow cease to function (in a sufficiently bad, and
widespread way) for fourty-eight hours, this would trigger a cascade
of consequences that would eventually lead to the destruction not only
of civilization as we know it, but possibly, within a century, of
every single human being on the entire planet (and, yes, I mean remote
African tribes as well). The idea is generally ridiculed by people to
whom I have submitted the thought, and they point out that not
everyone depends on the Internet. Indeed, but the emphasis is on the
word cascade: the Internet's failure would only be the
trigger of a succession of instabilities of increasing magnitude.
Certainly many people have never heard of the Internet, let alone used
it; but people depend on other people, services, and whatnot, if only
in a negative way (depend on the fact that other people will not come
and rob them, or murder them, because society establishes some kind of
civil pax). And, likewise, in 1929 many people
had never heard of the stock market, yet it didn't help them when they
suffered from the crash's consequences (and it is not entirely
far-fetched to put the Second World War among the 1929 crash's
consequences). Cascade, I say. The stock market is
assuredly a good vector of instability: the Internet's lasting failure
would cause an unprecedented crash on the world's trading markets,
thereby triggering a huge economic recession (consider the worst
moments of the crisis in Argentina, and imagine far worse), after what
governments would either lose control entirely, or turn to demagogic
and undemocratic means, war or civil war would erupt in various
places, and so on.
I don't have a complete scenario, and I only half believe the whole
thing myself anyway, but I don't think the possibility should be
ridiculed: the wildly improbable assumption is the Internet's failure,
not its consequences; but as every aspect of interconnectivity
increases everywhere (perhaps nanotechnologies will bring newer forms
of it, as yet unforeseen), this will all become less unreasonable. I
don't see doomsday as happening in this century, but early in the next
does not seem at all unreasonable to me.
Side note: some people point out that even if civilization
collapses, there is no reason for mankind to die: after all, mankind
has existed before civilization of any sort, and there is no reason
why it could not survive in the same way. I think this is naïve. I
would die within days if I did not have at my disposal the
civilization on which I rely for my existence. Now perhaps other
people would not: some people might know how to plant carrots and hunt
and feed of berries and all that; but before they could do anything,
their carrots and game and berries would be sacked by billions of
starving people who do not know the basics of survival in the absence
of civilization. Even the remotest African village would end up being
sacked by neighboring people, more connected to the falling
civilization and more affected by its fall. In essence: the situation
in which mankind would be left after the downfall of our civilization
is not at all that in which it was before civilization
emerged—for one thing, there would be many weapons (including
weapons of mass destruction) lying around, and people willing to use
them.
All right—rant ends here. But don't say you weren't
warned!
Je reçois un courrier du Trésor public : une mauvaise nouvelle,
donc. J'ai pas mal dépensé ce mois-ci, mon compte n'est pas au plus
haut, et le troisième tiers va faire mal. J'ouvre, je lis le montant
imprimé sur le TIP : 900. Aïe, ça fait effectivement mal. Comment
ai-je réussi à avoir tant d'impôts à payer ? Je regarde le décompte
pour en savoir plus : total dû, 955€ ; versement 1er accompte,
473€ ; versement 2e accompte, 473€… Aaaaah, ce n'est
pas 900€, c'est 9.00€ ! Je retire ce que j'ai dit : Chirac
tient ses promesses, les impôts ont beaucoup baissé.
Explication du mystère : en 2000, quand je suis sorti de l'École en
septembre, j'ai mis très longtemps à remplir la paperasse pour mon
contrat d'allocation de recherche et de monitorat ; je n'ai donc pas
été payé avant 2001, et mes revenus 2000 étaient faibles parce qu'il
n'y avait plus de salaire entre le septembre et décembre. À
l'inverse, en 2001, j'ai eu trois mois de salaires versés en plus, ce
qui m'a fait des impôts plus importants en 2002, et comme les tiers
provisionnels sont estimés sur l'impôt de l'année précédente, ils
étaient importants. Ce qui fait qu'ils ont quasiment couvert tous mes
impôts maintenant.
Ça me donne envie de payer mes impôts en espèces, ça, une fois,
pour rigoler. Et puis ça m'évitera de majorer mes impôts de 6% par le
prix du timbre !
I find that I really can't live without these lil'
guys . But while I use them all the time in plain
text, on an HTML file it doesn't do to write something
like “:-)” for a happy smiley. Up to now I
used the great and mighty Unicode, but Unicode only has
U+2639 WHITE FROWNING FACE and U+363A WHITE SMILING FACE as smileys
go, which is a bit meager (anyone care to submit to the
Unicode/ISO-10646 Joint Technical Committee a repertoire of a couple
thousand smileys that they might insert in Unicode plane 3 or 4? after
all, with all the useless junk that goes in Unicode, a couple thousand
smileys won't matter much, and they put all the 易經 hexagrams,
which may be only 64 in number, but it's a kind of precedent).
Besides, not everyone has the font to display even those characters,
and some may just see a box instead (here is a WHITE SMILING FACE
between quotes: “☺”).
So I did what everyone does, I got a bunch of smiley images (from
PHPbb) and I'll be
using them.
And, yes, I'll be really careful not to overuse them. I hate
smiley excess just as much as the next man: they can get really
distracting. But this entry is an exception, because it's
precisely the point.
I've been meaning to see this movie for a long time, and since it
has now been re-released on DVD, I was at last able to.
And I certainly don't regret it: I put Twelve Angry
Men on my shortlist of all-time favorite films. This
captivating huis clos (a mixed metaphor, perhaps,
but descriptive), starring Henry Fonda as the dissenter, shows how a
criminal jury, initially voting eleven to one for conviction (and
death), come to be convinced by the dissenting juror.
I've often wondered how things really happen in the secrecy of jury
rooms. I've so often seen how unmanageably difficult it is to secure
any kind of agreement from a group of people, even on a subject
utterly unimportant (many cases dealing with computers come to my
mind), when some are convinced of what is Right and True and Good,
that I can't imagine how twelve people ever manage to reach an
agreement about something so grave as criminal matters, guilt and
innocence. Actually, I wonder if demanding a unanimous verdict is
such a good thing, because it might be the cause some bullying among
jurors.
French and American procedure differ in important respects in this
matter. For one thing, according to French law, the popular jury of
nine jurors (or twelve in an appellate court, randomly drawn, as in
the United States, and which the parties can challenge upon drawing)
deliberates together with the three professional judges of the assize
court: the same twelve (or fifteen) people make their verdict as to
the defendant's guilt, for one, and the sentence in case of guilt (but
no civil damages, which are the judges' decision only). I think this
makes good sense. The deliberation, also, is very formal: as I
understand it, agreement does not have to be reached, eight ballots
(ten in an appellate court) are required to declare the defendant
guilty, and if fewer votes are cast in favor of guilt, the court's
ruling is innocent; the sentence is voted upon in order of decreasing
severity, again requiring a majority of two thirds to approve a
sentence. The legal rules are set out in articles 355
through 365
of the Code de Procédure pénale (English
translation here).
This image represents a periodic tiling of
the plane with hexagons colored with seven colors, having plenty of
nice mathematical properties. One of them is this: if you take any
two points the distance between which is given by the little black rod
shown on the upper left, then these two points cannot have the same
color. In other words, no matter how you move the rod in the picture,
so long as you don't change its size, the two ends will fall on
different colors.
Can this be done with fewer than seven colors? In other words, is
there a way to color the plane (not necessarily perodically) using six
colors or less, in such a way that any two points separated by a
certain distance d fixed a priori are always of
different colors? Interestingly enough, the answer to this problem is
not known: I believe this is still an open problem. (I don't know who
asked the question in the first place. It sounds typical of Pál
Erdős, but that's mere guessing.)
Probably this is the mathematical problem with the simplest
formulation which is still open.
It can be shown, however, that no plane coloring with
three or less colors can do the trick: if you color the
plane, in any way whatsoever, using three colors or less, and you fix
an arbitrary distance d, then there are always, somewhere,
two points separated by that distance d that are of the
same color. This is a very nice mathematical exercise, because it
requires almost no knowledge of geometry (let alone of any other
domain of mathematics), and yet it is not at all obvious—almost
an exercise of pure reasoning. I remember hitting my head against the
walls for quite some time before I found the trick; and I occasionally
gave it to students to try, nearly driving some of them mad. The
problem with two colors (showing that two colors or fewer
cannot suffice to color the plane in such a way that two points at
distance d are not of the same color), however, is very
simple, and anyone should be able to solve that; and it holds the key
to solving the case of three colors.
So I can't be held responsible for people banging their head
against walls, I'll provide the answer to the two- and three-color
problems now. (Click here
to reveal the following text if it is invisible.) First, the
two-color case: consider an equilateral triangle with side
d anywhere in the plane; then each vertex of the triangle
cannot be of the same color as any other vertex, and this means that
there are at least three colors. Now the three-color case: suppose we
have a coloring of the plane with three colors such that no two points
at distance d are of the same color (and we want to reach a
contradiction). Consider an equilateral triangle ABC of
side d again: then certainly its three vertices must be of
all three colors. So if we put another equilateral triangle side to
side, say BCD, then the color of point D must be
the same as the color of point A (since they share the edge
BC: the color cannot be that of B nor that of
C, and there are only three colors). So D has
the same color as A, but this is true whenever the figure
can be drawn, that is, whenever the distance between A and
D is that of two equilateral triangles of side d
sharing a common side (this means the distance between A
and D is sqrt(3)·d but that's unimportant). If
we draw the entire circle of center A having that distance
as radius, then all points on that circle are supposed to
have the same color as A; and we can certainly find two
points on that circle having distance d, a
contradiction, which completes the proof.
Perhaps this is a nice test to determine whether a person is
mathematically inclined, or could be, even if that person has no
knowledge of mathematics: anyone so inclined will not resist thinking
about such a simple and elegant problem for some time.
…Juste à temps pour voir un film ? Non, sérieusement, la nuit blanche car très colorée ça n'a pas
été bon pour mon hygiène de vie.
Maintenant je ne sais plus quel jour nous sommes. Encore, si c'était
le dimanche que j'avais foutu à l'eau, ce ne serait pas grave, on ne
peut rien faire, le dimanche, de toute façon. Mais le samedi, c'est
vraiment dommage.
Bon, mon plan pour la suite : rester debout jusqu'à dimanche soir
vers 19h ou quelque chose comme ça, pour essayer de me lever lundi
matin à un moment raisonnable (sauf que c'est un coup à faire de
l'insomnie entre 4h et 8h du matin, ça). Bon, on verra. Bear witness.
So typical of me: I decided I'd write a little page about color, so
as not to forget some things I learned that took me a while to figure
out, and which were slipping from my mind. Except I didn't just write
a little page: I spent the night at it and wrote nearly a
whole course (if uneven) on colorimetry.
Well, even if you're not all that interested about colorimetry,
it's probably worth having a look at, because of all the nice pictures
(it'll take a while to download, though, because the nice pictures are
48bpp PNG images with colorimetric labeling).
Anyway, it's done, now, and I can sleep and forget all about
color.
Update: Oh yes, the keen reader will already have
understood that this means I bought myself a new monitor, a Philips 107E5, which
has a calibrated sRGB
mode (which is how the pictures on the colorimetry page ought to be
viewed).
Well, I thought this one would
prove impossible, but I devised a hack to do it anyway—on
Mozilla only, however: now, if you browse this 'blog using Mozilla (possibly only a recent
version), each entry's Comments link should have next to it, in
parentheses, the number of comments posted on that entry, and the
timestamp of the most recent one. If you don't see anything, it can
mean several things: the system might not be functioning, or there are
no comments, or your browser is not Mozilla. I can't think of a way
that would print something different in each of these cases—or I
can, but it's too ugly.
This is not a gratuitous way of saying please use Mozilla,
by the way: I really don't know how the same result could be achieved
without using the Extensible Binding
Language, one of these really cool Mozilla inventions. For those
who wish to know a little how the trick is achieved (remember that I
can't specially modify the 'blog's HTML itself, because
it sits on a different server), it's simple, really: after every
Comments link comes an empty <span> element,
which specifies by a style property that it is to be controlled by an
XBL binding which sits on the same server where the
comments are stored (my home PC, that is), and the
XBL bindings just add the (“anonymous” in
Mozilla terminology) content that you see next to the link. If
anything goes wrong, the bindings are not served, and you don't see
anything, but there's no harm done (and the 'blog page can be viewed
without problem). I'm not sure how this will interact with the cache,
however: it seems that the XBL file is reloaded
independently from its calling HTML file, but I'm not
entirely certain of it either (these HTTP cache questions
are really thorny). We'll see.
Please let me know of any strange behavior you might observe.
(For those who cannot, will not, or for any other reason do not use
Mozilla, the best I can suggest is that you click on the
Comments link of any entry and then follow the Recent
comments link.)
Those of you who don't use a text-mode browser (or one that is
really too old to understand stylesheets) and who aren't color-blind
will have noticed that certain links on this 'blog are now of a
slightly different shade of blue. Specifically, this color indicates a normal link, this color indicates one that has
already been visited, and this
(new) color indicates that the link is internal to the 'blog
(typically points to another entry); well, except in this sentence,
where the colors are just used for demonstration purposes.
Do you think this is of any use? Or is it more like confusing? I
thought it might be of practical value to know in advance something of
where the link leads to without looking at those really tiny
characters at the bottom of the window (or wherever your browser puts
them). I also added (at the cost of yet more mess in my C code to process the files) tooltips
on (nearly) every internal link: so if your browser supports it (I
think MSIE doesn't support
tooltips on anything other than images, but Mozilla obviously does), the link
should tell you what the 'blog entry's title is.
Oh yes, and another thing: I use a stylesheet in which links which
become underlined when you hover over them; but the current fad seems
to be using a full border (all around the link) instead of just an
underline. Also, following Mozilla übergeek Asa
Dotzler's 'blog, people have started sometimes using boxes with
round corners (only Mozilla supports that, it seems: it's a
specific CSS extension). Any comments on the aesthetic
value of such gimmicks?
Les voisins sont des créatures inventées par le diable (quinzième
arcane majeur — non, rien) pour
nous empêcher de dormir tranquillement. Là, par exemple, je suis
réveillé à 10h, heure à laquelle ces
temps-ci je me couche plutôt. C'est à peu près la seule chose que
je déteste avec le fait de vivre en ville : on est assuré de devoir
supporter des voisins ; et en plus, ceux-ci ont une désagréable
tendance à ne pas bouger. Bon, je ne suis pas mal loti : mon immeuble
est moderne (début des années '90 du siècle dernier — je veux
dire, le XXe), les murs isolent très bien. Je n'entends pas du tout
les voisins d'un côté parce que j'en suis séparé par la cage
d'escalier (qui mène à la cave, donc je n'entends pas non plus les
gens qui la parcourent) ; les voisins du dessus je ne les entends que
quand ils passent l'aspirateur ; et ceux de l'autre côté je les
entends quand ils sont sur leur terrasse (ce qui était le cas ce
matin, d'où mon réveil prématuré) ou parfois quand ils sortent de chez
eux (il faut dire qu'ils ont un goût immodéré pour squatter le couloir
juste devant chez moi — je devrais les faire arrêter au nom des
lois Sarkozy sur les halls d'immeuble, tiens). Mais quand même.
I had bought Mercedes Lackey's
novel Brightly Burning some time ago, and only last week
did I start reading it. Well, I do not recommend it: as a
matter of fact, I stopped reading it halfway through. This is
disappointing because I had very much enjoyed Mercedes Lackey's
The Last Herald-Mage Trilogy (Magic's Pawn,
Magic's Promise and Magic's Price), and
(although to a lesser extent) Take a Thief, all these
novels taking place in the imaginary realm of Valdemar. I heard about
The Last Herald-Mage Trilogy because it is one of the
rare heroic fantasy stories whose main character is gay (though I
mentioned another one in this 'blog);
now, quite independently of that, it is a very good story (or three
stories, I guess). On the other hand, Brightly Burning
was simply boring. There's this sort of enveloping
“well-meaning” atmosphere that just gets on the nerves
after a while: it's just a tad too obvious that the author
simply took some scenes, or a plausible story, from the contemporary
world, and transposed it (with some added magic and all that) in her
fantasy realm. But things don't seem any bit plausible in a
supposedly medieval setting: a good number of these characters of hers
are simply modern college kids (the intended readership?), with modern
college kids' worries, not believable at all in the context in which
they are supposed to be. Like, the hero and his pal going away for
Christmas holidays—except it's called “Midwinter”
and not “Christmas”—in the pal's family, who are
supposedly peasants but very much gentlemanly; or trying to make us
believe that in that super-special school of theirs (the school of
“Heralds”), where many are called but few are Chosen,
things are so well that highborn and freemen just get along together
as equals. Hello, world? Worse than that, entire chapters are spent
just painting the background, so to speak: this is acceptable when the
background is of very special interest; but, with due respect
to Mercedes Lackey, Valdemar (or its Collegium) isn't that
fascinating. So I recommend against reading Brightly
Burning and I won't go to the end. On the other hand, I repeat
that I do recommend The Last Herald-Mage
Trilogy: it has its flaws, but it's worth reading.
Obviously my monitor will cease to function shortly. Presently it
is losing sync every now and then, so the image distorts for a second,
then a click is heard as sync is brought back and the image returns to
normal. And it's happening more and more often, so I don't think I
have much time left. I must buy a new one tomorrow. Probably another
17″ CRT like I have, because I can't really afford
more than that (certainly LCD is out of question, and
19″ CRT I could afford to buy but it's a bit too
bulky for my comfort). I use a V-Refresh rate of 85Hz, because I
can't stand those flickering things, and since I work in 1024×768
resolution (I've never had use for more), I need something like 70kHz
of H-Sync rate (and 95MHz dot clock) to go with. Would someone care
to suggest a monitor that will do that and doesn't cost more than
€200 or so? A priori, I would look for a Philips, but I
don't really have any knowledge there.
Is it just my impression or do monitors have a really short
lifespan? That, and power control
blocks: something seems to break every six months. Back in my
days, things were made to last! But then it's true that I leave my
computers running 24 hours (with screen power management, but
still).
[French translation of the above.]
Manifestement mon moniteur va cesser de fonctionner dans peu de
temps. Actuellement il perd la synchro de temps en temps, donc
l'image se déforme pendant un moment, puis un clic se fait entendre
comme la synchro revient et que l'image redevient normale. Et ça se
produit de plus en plus souvent, donc je ne pense pas que j'en aie
pour longtemps. Je dois en acheter un nouveau demain. Probablement
un autre CRT 17″ comme j'ai, parce que je ne peux
vraiment pas me payer plus (certainement les LCD sont
hors de question, et je pourrais me permettre un CRT
19″ mais c'est un peu trop encombrant pour mon confort).
J'utilise une fréquence de rafraîchissement vertical de 85Hz, parce
que je ne supporte pas ces choses qui vibrent, et comme je travaille
en 1024×768 (je n'ai jamais eu usage de plus que ça), j'ai besoin de
quelque chose comme 70kHz de fréquence de balayage horizontal (et
95MHz au niveau pixel) pour aller avec. Quelqu'un pourrait-il
suggérer un moniteur qui ferait ça et ne coûterait pas plus que
200€ ou alentours ? A priori, je chercherais un Philips,
mais je n'y connais pas grand-chose.
Est-ce juste mon impression ou les moniteurs ont-ils une durée de
vie vraiment courte ? Ça et les blocs
d'alimentation : quelque chose semble casser tous les six mois.
D'mon temps, les choses étaient faites pour durer ! Mais c'est vrai
que je laisse mes machines tourner 24 heures sur 24 (avec mode
d'économie d'écran automatique, mais tout de même).
Someone should have the guts of suing MS for abusing the
Internet's resources through negligence. If a corporation or an
individual were to willingly send billions of emails to all sorts of
people and through all manners of accounts and networks, in such a way
as to severely strain connections' bandwidth and machines' storage
space or processing power, said corporation or individual would
eventually have to face justice. No spammer has ever been as much a
nuisance as the viruses which MS's negligence, or
“calculated stupidity”, has allowed to exist. Email
viruses are, after all, MS's very invention, deliberate
or otherwise.
I run Unix everywhere, so I have no direct damage to fear from the
viruses. But our server
computer at the ENS is striving to deliver thousands
of copies of the unwanted virus, sent to all recipients
indiscriminately; and all that CPU time is wasted. I
received several hundred copies myself, because my email address
unforunately happens to be in hundreds of spammers' recipient list.
And not the copies of the virus itself are the most annoying, for
these can be automatically deleted: the worst are the bounces I
receive from copies of the virus which were sent in my name (forged,
of course—obviously I haven't sent any myself). Thank you,
people from Redmond!
Those who run Unix might find the following
.procmailrc fragment useful, incidentally:
# Stupid virus
:0
* ^Subject: (R[eE]: *)*(Approved|Thank you!|Wicked screensaver|Your application|Your details|My details|Details|That movie)$
{
:0 B
* See the attached file for details
/dev/null
}
Self-note: check whether Sobig comes up at the top of this week's
Google Zeitgeist page
when it appears.
Update: Because of mail delivery queue saturation
everywhere, some mails may (randomly!) take a long time
(i.e. one or more days) to reach their destination. Please expect
this.
À force de me décaler, j'en suis arrivé au stade où, au lieu de
faire mes courses à mon Champion local juste
avant sa fermeture (21h), je peux les faire un peu avant de me
coucher, juste à son ouverture (9h). Enfin, c'est ce que je viens de
faire. C'est la première fois que je suis le premier client de la
journée où que ce soit, d'ailleurs, je crois.
Ce n'est pas bien, ce rythme de vie décalé où je me lève à 18h et
me couche à ce qui est pour moi « 34h du matin ». C'est très malsain.
Mais j'ai un mal fou à me remettre à des horaires normaux : pour cela,
il me faut, en fait, « sacrifier » une journée, et, pire que tout,
sacrifier une nuit de sommeil (me forcer à me lever après seulement
quelques heures, pour être fatigué quand le soir vient), ce que j'ai
beaucoup de mal à consentir (il y a peu de choses que je considère
aussi précieuses qu'un sommeil où je ne permets à rien de
m'interrompre ou de me restreindre dans mon repos). La solution
consistant à me décaler de plus en plus, pour faire un tour complet,
ne marche pas non plus, je finis par bloquer.
(Pour ce qui est de ce 'blog, je date les entrées par le jour où je
me suis levé. Dans mon esprit, nous sommes encore mercredi, là, même
si en fait c'est 2003-08-21T09:25+0200 je le lis comme
2003-08-20T33:25+0200. Si je fais une nuit blanche, je suis
totalement perturbé, du coup. En fait, je suis déjà trop vieux pour
faire des nuits blanches, j'ai beaucoup de mal à récupérer.)
Ah, et sinon, la question idiote du jour : pourquoi les bouteilles
de vin (de quelque qualité) indiquent-elles le cépage et la provenance
du raisin, mais pas les bouteilles de jus de raisin (sauf pour le
muscat, et encore) ? Si ça se sent dans le vin, ça devrait se sentir
encore beaucoup plus dans le jus de raisin, il me semble (ou alors il
faudrait expliquer pourquoi la fermentation révèle des choses qui ne
se sentaient pas avant).
Eh bien je ne recommande pas ce film : c'est vraiment sans intérêt.
En fait, le gros problème c'est que ça se prend vraiment trop au
sérieux. Si j'ai bien aiméPirates des
Caraïbes, c'est surtout pour son humour agréable et
rafraîchissant (quand on va au cinéma l'été ce n'est en général pas
pour voir du Bergman) ; et si
Indiana
Jones est si bon, c'est pour son mélange d'action et de
distraction, et c'est aussi pour ça que Charlie's
Angels, récemment, m'a bien plu. Mais dans Tomb
Raider, le comique lui-même se veut presque sérieux. Et du
coup, ça n'a pas pris (enfin, pour moi en tout cas) : qui peut
s'intéresser à une histoire de recherche de la boîte de Pandore (tout
de même, il fallait oser !) si ce n'est pas raconté sur le ton de la
légèreté ?
En plus, le grand méchant n'est pas réussi. Il est caricatural
sans faire peur. On ne comprend pas sa psychologie ou ses motivations
(à part « être le grand méchant » — ce qui ne va pas chercher
loin). Et tout le monde sait que c'est souvent un grand méchant
réussi qui est la seule façon de sauver un film d'action.
Finalement, peut-être ce qui m'a surtout amusé, et fait plaisir,
c'était d'apprendre que Lara Croft était anglaise.
Une autre chose qui m'intrigue, c'est comment on est censé regarder
Lara Croft elle-même. Je peux tenter une analyse sociologique à
0.02€ : autrefois, dans les histoires d'aventure, le héros était
un homme et les femmes servaient surtout de faire-valoir, de princesse
que l'aventurier va sauver, et dont le rôle va peut-être aller jusqu'à
poignarder le grand méchant au moment où il croit avoir vaincu le
héros, mais c'est à peu près tout ; ah, il y a aussi le cas de la
femme fatale, méchante, mais qui parfois va irrésistiblement succomber
aux charmes du héros, et se mettre à ses côtés au moment décisif.
Bon, on a progressé depuis, donc : les femmes peuvent être des
héroïnes à part entière ; mais le sont-elles vraiment pour
elles-mêmes, ou sont-elles simplement là pour le regard du spectateur
masculin (hétérosexuel) ? Finalement, je ne suis pas certain que Lara
Croft, héroïne remplaçant les héros machos, soit un réel progrès pour
le féminisme. Superficiellement, elle peut passer pour une icône
lesbienne — sauf que les producteurs ont pris grand soin de bien
montrer qu'elle n'est pas lesbienne.
Dans cette ligne d'idées, d'ailleurs : c'est peut-être naïf et
enfantin de ma part, comme souhait, mais ça me plairait vraiment
beaucoup si un jour on pouvait voir un film d'action / aventure, grand
public (si, si), dont le héros (ou peut-être son acolyte, si c'est
vraiment trop dur que ce soit le héros) serait homo. Pas forcément
montré avec des scènes aussi explicites que quand on tient à nous
prouver qu'il apprécie les femmes, hein : ça a le droit d'être plus
discret que ça, peut-être même juste suggéré, mais que ce soit
envisageable, quoi. Et je veux vraiment parler du genre de
personnages qui cogne partout et qui sauve le monde des griffes de
l'immonde grand méchant : pas le technology geek
qui tapote à toute vitesse sur un clavier et vous déchiffre n'importe
quel code secret — ni le hobbit aux grands yeux, plein de
courage, mais qui ne se la joue pas vraiment Lara Croft — ou
autres rôles dont on consent parfois à nous laisser penser que
peut-être ils sont ambigus. Diable, je trouve que ce serait même bien
si le grand méchant pouvait éventuellement passer pour homo,
parfois.
Mais bon, d'accord, ça n'a aucune importance au fond, et je suis
sûrement victime du politiquement correct. Ou de mes propres
fantasmes. Sûrement.
[Traduction anglaise de ci-dessus.]
Well, I won't recommend this film: it's really devoid of interest.
Actually, the big problem is that it takes itself far too seriously.
If I much enjoyedPirates of the
Caribbean, that's mostly for its pleasant and refreshing
humor (when you go to movies in the summer in general it's not to see
some Bergman) ; and
if Indiana
Jones is as good as it is, it's because of its mix of
action and amusement, and that's also why I enjoyed Charlie's
Angels, recently. But in Tomb Raider, the
comic element itself tries to be almost serious. And, consequently,
it didn't work (well, for me at least it didn't): who can seriously
claim interest in a story of the quest for Pandora's box (really, they
had to dare!) if it isn't told on a light tone?
Moreover, the bad guy isn't a success. He is grotesque without
being frightening. One doesn't understand his personality or his
motivations (apart from “being that really bad
guy”—which doesn't get you very far). And everyone knows
that often a successful bad guy is the only way to save an adventure
movie.
All in all, what perhaps amused me most, and pleased me, was to
learn that Lara Croft is English.
Another thing that intrigues me is how one is supposed to consider
Lara Croft herself. If I may attempt a $0.02-worth sociological
analysis here: once upon a time, in adventure stories, the hero was
male, and women were essentially used as foils, as princesses which
the adventurer could save, and whose role could sometimes go as far as
stabing the evil guy at the point where he things he has defeated the
hero, but that's about all; oh yes, and there's also the case of the
femme fatale, evil, but who will sometimes irresistibly succumb
to the hero's charm, and side along with him at the decisive moment.
So, we have made progress since: women can be heroins on their own;
but are they really for themselves, or are they simply there for the
male (heterosexual) spectator's eye? After all, I'm not certain that
Lara Croft, heroin replacing macho heros, is a real progress for
feminism. Superficially she might pass as a lesbian icon —
except that the producers took great care in showing that she's not a
lesbian.
In this line of thought, actually: maybe it is naïve and childish
on my part to wish this, but I would really like it if some day one
could see an action / adventure movie, for the general public
(really!), whose hero (or perhaps the hero's sidekick if it's really
too hard for it to be the hero) would be gay. Not necessarily shown
with such explicit scenes as when they try to prove to us that someone
likes women, eh: it can be more discreet than that, maybe just hinted,
but that it be at least conceivable, you know. And I mean the sort of
blockbuster character who hits rough and saves the world from the
claws of the despicably evil guy: not the technology geek who types at
the speed of light and can decipher any code—nor the hobbit with
really big eyes, full of courage, but who doesn't exactly play Lara
Croft—or any of these roles which they sometimes consent of
letting us believe that maybe they are ambiguous. Hell, I'd even
think it were good if the really bad guy could be gay, sometimes.
But all right, it is utterly unimportant, really, and I'm surely
victim of politically correct. Or of my own fantasies.
Surely.
Apparently some people have privacy concerns, or religious
interdict, or something of the sort, about accounts or logins. So I
just added to my talkback system a
little hack that allows anonymous postings—and you can even
cancel your posts, so long as you keep in your navigator the cookie
that identifies you as the author of this-or-that post. The drawback,
however, is that other people have no guarantee that someone who
signed as “Foobar” is the same as the “Foobar”
of a week ago: so to remind them of this, I added the label
Anonymous Coward in front of anonymous posting nicks. I hope
nobody will feel offended.
This is even less well tested than the rest. Please don't use it
unless you have to.
[French translation of the above.]
Apparemment il y a des gens qui ont des soucis de privacy [zut, comment on dit ça en français ?],
ou un interdit religieux, ou quelque chose de ce genre, avec les
comptes et les inscriptions. Donc j'ai rajouté à mon système de commentaires un petit hack
qui permet les posts anonymes — et vous pouvez même canceller
les vôtres, aussi longtemps que vous gardez dans votre navigateur le
cookie qui vous identifie comme l'auteur de tel-ou-tel post.
L'inconvénient, cependant, c'est que les autres gens n'ont aucune
garantie que quelqu'un qui a signé “Foobar” est le même
que le “Foobar” d'il y a une semaine : donc pour le leur
rappeler, j'ai ajouté l'étiquette Anonymous
Coward (Trouillard Anonyme) devant les surnoms des posts
anonymes. J'espère que personne ne sera offensé.
C'est encore moins bien testé que le reste. Veuillez ne pas
l'utiliser sauf si vous en avez besoin.
Notice the new little link that says Comments at the bottom
of every entry (or Commentaires if the entry is
in French)? Well, that's the new gimmick: a talkback system for this
'blog. Except that actually it's not just a talkback for this 'blog,
it can be used to post comments about any Web URI
whatsoever—Web annotations if
you wish (except that I just provide a human-oriented interface, not a
machine-usable RDF communication—maybe that will
come, someday…).
The thing is pretty Spartan, certainly: don't expect an
award-winning user interface. There are no instructions on how to use
it, either, but I'm sure anyone smart enough to read my 'blog
will be smart enough to use this tool. The system's
messages are in English, but nobody says that comments must be in
English (please feel free to use any language whatsoever).
A few obvious rules: first, I reserve every right I can legally
reserve on the use of the thing, and certainly that to delete posts
which I find inappropriate for any reason whatsoever (or simply if I
decide to remove talkback or to wipe everything); second, you are not
permitted to abuse it; third, you are requested to inform me of any
problem you might encounter, especially one which might betray a
security vulnerability. I'm hosting this system on my personal
computer, and that's a risk I take, so I hope people will know how to
behave. I've tried to make it robust, but I'm pretty sure I didn't
think of everything, and it's obvious that you can work, at least,
denial of service attacks: please don't.
To post comments, you need to create an account (the link is at the
bottom of the comments page), and then log in: this is so people can
erase their own posts (and not those of others). To create the
account, you must provide an email address, which will be checked for
validity: this is so that I have minimal accountability on who uses
the thing—but the email address will not appear on your posts
(and I don't intend to sell it or anything), and nothing will be sent
to it except for one email initially (to check its validity). You
must also provide a password of your choice: please try not to forget
it, because I currently don't have any automated mechanism to handle
recovery (but of course you can email me if it happens). Once you log
in, if your navigator accepts cookies, your session should remain open
until you log out explicitly (so do log out if your computer is shared
and accounts are not kept separate).
I can think of many features that should be added to this system,
but right now I don't feel like hacking it any further, so it will
stay as it is unless a serious problem turns up. For now,
just… enjoy!
Before somebody asks: no, there is simply no way I can change the
Comments link on the 'blog itself to reflect the number of
comments on the corresponding entry. It's not the same server, and so
on. You'll just have to click and see.
Oh yes: and if someone wishes to see the source code, I'm willing
to provide it (under some free software license), but in exchange for
the moral assurance that any security problems that would be
discovered by reading it will be reported to me rather than being
exploited against me.
[French translation of the above.]
Vous avez remarqué le nouveau petit lien Commentaires en bas
de chaque entrée (ou Comments si l'entrée est en
anglais) ? Voilà, c'est le nouveau gadget : un système de réponses
pour ce 'blog. Sauf qu'en fait ce n'est pas juste un système pour ce
'blog, il peut être utilisé pour poster des commentaires au sujet de
n'importe quelle URI du Web — des annotations Web si vous voulez (sauf que
j'ai juste fourni une interface orientée humain, pas une communication
RDF utilisable par une machine — peut-être que ça
viendra un jour…).
La chose est passablement spartiate, certainement : ne vous
attendez pas à une interface utilisateur méritoire. Il n'y a pas
d'instruction sur la façon de l'utiliser, non plus, mais je suis sûr
que n'importe qui d'assez malin pour lire mon 'blog
sera assez malin pour utiliser cet outil. Les messages du système
sont en anglais, mais personne ne dit que les commentaires doivent
être en anglais (sentez-vous libre de poster dans n'importe quelle
langue).
Quelques règles évidentes : premièrement, je me réserve tous les
droits que je peux légalement me réserver sur l'usage de la chose, et
certainement celui d'effacer les posts que je trouve inappropriés pour
quelque raison que ce soit (ou simplement si je décide d'enlever le
système ou de tout virer) ; deuxièmement, vous n'avez pas le droit
d'en faire une utilisation abusive ; troisièmement, je vous demande
de me signaler tout problème que vous pourriez rencontrer, surtout
s'il témoignait d'une vulnérabilité de sécurité. J'héberge ce système
sur mon ordinateur personnel, et c'est un risque que je prends, donc
j'espère que les gens sauront se comporter. J'ai essayé de le rendre
robuste, mais je suis assez sûr que je n'ai pas pensé à tout, et il
est évident que vous pouvez produire, au moins, des attaques de déni
de service : s'il vous plaît ne le faites pas.
Pour poster des commentaires, il vous faut créer un compte (le lien
est en bas de la page de commentaires), et ensuite vous logguer :
c'est pour que les gens puissent effacer leurs propres posts (et non
ceux des autres). Pour créer le compte, vous devez fournir une
adresse mail, qui sera vérifiée quant à sa validité : c'est pour que
j'aie au moins la traçabilité minimale concernant ceux qui utilisent
la chose — mais l'adresse mail n'apparaîtra pas dans vos posts
(et je n'ai pas l'intention de la vendre ou quelque chose comme ça),
et rien n'y sera envoyé sauf pour un mail initial (pour en vérifier la
validité). Vous devez aussi fournir un mot de passe de votre choix :
essayez de ne pas l'oublier, parce que je n'ai pas actuellement de
mécanisme automatisé pour en gérer la récupération (mais bien sûr vous
pouvez m'écrire un mail si ça se produit). Une fous que vous vous
logguez, si votre navigateur accepte les cookies, votre session
devrait rester ouverte jusqu'à ce que vous vous délogguiez
explicitement (donc faites-le si votre ordinateur est partagé et que
les comptes n'y sont pas séparés).
Je peux imaginer plein de fonctionnalités qui devraient être
ajoutées au système, mais maintenant je ne me sens pas l'envie de le
hacker encore plus, donc ça restera comme c'est à moins qu'un problème
sérieux ne survienne. Pour l'instant… amusez-vous bien !
Avant que quelqu'un me demande : non, il m'est tout simplement
impossible de changer le lien Commentaires sur le 'blog
lui-même pour refléter le nombre de commentaires de l'entrée
correspondante. Ce n'est pas le même serveur, et ainsi de suite.
Vous devrez juste cliquer sur le lien pour voir.
Ah oui : et si quelqu'un veut voir le code source, je suis prêt à
le fournir (sous une quelconque licence libre), mais en échange de
l'assurance morale que tout problème de sécurité qui serait découvert
en le lisant me serait signalé à moi et non utilisé contre moi.
This time I've been hacking in Perl (with a tad of PostgreSQL): I've been writing a
talkback system for this 'blog, because Web annotations clearly aren't the
answer—but I've tried to come up with a rather generic
architecture (one that isn't too tightly tied up with the 'blog
itself) nonetheless. It's not finished yet, but I hope to have it
working by tomorrow.
Unfortunately, this means that in the mean time I have nothing
interesting to say (or, rather, no time to say it). So why don't you
relax and have a look at Izys's photolog instead? I promise
I'll come up with something to say soon. Well, someday.
After years of writing miserable JavaScript with only the ECMA
standard and the DOMspecifications to guide me, I
finally decided to buy the O'Reilly JavaScript
book—because I stumbled across it in a bookstore (actually a
French translation, but O'Reilly books are usually well translated),
and because I know that David Flanagan writes very good books.
I still didn't have much occasion to do more than glance through
the book (I bought it yesterday), so I still can't say what it's
worth. It does seem a bit outdated in many respects (everything that
concerns Netscape 4 or lower, for example, is just about completely
useless now, I guess); but I hope it will be useful anyway. I'll
probably buy something Mozilla-specific as well. But I
hope the book will inspire me, at least, some interesting uses for
JavaScript.
RSS is all nice and good in theory: what an elegant
idea, providing news headlines in a unified format so that other
sites, or aggregating tools, or user agents, can collect them in an
automated way. In practice, of course, things are rather bleak.
First, there exist as many different dialects of RSS as
there are of HTML, and that's none too few; several
incompatible specifications exist, with version numbers bearing no
logic at all, 0.90 through 0.94, 1.0 and 2.0: if I believe this
article, there is a battle between UserLand, which is responsible for
versions 0.91 through 0.94 and 2.0 of RSS, and the RSS-dev
Working Group, which issued version 1.0. What a mess! Even the
name is not agreed upon: RSS version 2.0 means
“Really Simple Syndication” whereas RSS
version 1.0 means “RDF Site Summary”. Well,
I opted for version 1.0, for several reasons: first, it does not make
the massively stupid mistake (that I already mentioned) of refusing to allocate an XML
namespace for itself; second, it constitutes valid
RDF, which is definitely a Good Thing (so RSS 1.0 is
much more extensible than the other versions); and thirdly, it is not
developped by a commercial interest group whose motivations seem to me
murky at best. But even then, there were difficulties: for example,
the RSS 1.0
specification tells us to use the resource attribute
on rdf:li tags, in direct conflict with the latest RDF
specification, which says that it's namespaced, so it's
rdf:resource. Also, what is the MIME
type for RSS? Some people say it is
application/rdf+xml, but I checked in the IANA's MIME
types registry and that doesn't exist: should I use
text/xml instead, or hope that someone will eventually
register the application/rdf+xml MIME
type and jump ahead? There was an Internet Draft proposal to register
it, but apparently the author was foolish enough to let it expire,
last April. What a mess!
Chaos in incompatible versions of the format means also chaos in
programs that read it. I expected that, seeing how popular
RSS is, it would be extremely easy to find some tools to
parse it. But apparently not: there are no Mozilla extensions which aggregate
RSS feeds except for a few ridiculous projects that have
just released version 0.0.0.0.1alpha which crashes the browser
whenever you try to do anything. (Much similar was my disappointment
with Web annotations.) There is a Python-based
RSS aggregator which is Open-Source, but I tried it
and wasn't able to convince it to accept my RSS feed as a
valid source (even though I validated it against two different
RSS validators and an RDF validator). Maybe
it expects another RSS dialect? Who knows? Other
RSS aggregators exist in .NET (I don't run Windows, so I
can't use .NET), in Java (I don't really have a working Java
implementation, though it is certainly better than .NET), in SmallTalk
(hello?) and various other strange languages. But nothing that I
could really use.
Now what about FOAF? I think
the idea is brilliant, but some things are still lacking. I
considerably enriched my RDF
description of myself, which can now be viewed
(at least partially) through the FOAF
explorer, but it remains very primitive. I had to define the
“birth date” and “gender” properties myself
because FOAF did not even include such primitive concepts
in its vocabulary.
A note for those who use the simple FOAF-a-Matic
tool to create a FOAF file for themselves: please add an
rdf:ID attribute on the foaf:Person tag that
it will have created. If you don't understand what I'm talking about,
replace the outer (first) <foaf:Person> by
<foaf:Person rdf:ID="me"> (you can use something
other than “me”, but it has to be a valid
XML identifier). This is so you become a real
RDF resource, with a genuine URI (something
like http://www.mysite.tld/foaf.rdf#me if
http://www.mysite.tld/foaf.rdf is the URI of
your FOAF file), not an anonymous node.
If you wish to say in a FOAF file that you (Joe Smith,
say) know me, the RDF code would look like this:
—note the rdf:ID attribute on the
foaf:Person that refers to Joe Smith, and the
rdf:about attribute on the foaf:Person that
refers to me, whose value is the concatenation of my RDF
file, a sharp sign (#) and the rdf:ID name
from my own FOAF file. This is the correct way to refer
to external objects in RDF, and it seems to have
temporarily escaped the conceptors of FOAF.
But enough of technicalities! I will write some more
layman-understandable thoughts some other day.
Upon deciding that I would write
an RSS feed for this site, and consider the possibility
of using Web annotations to provide 'blog talkback (which,
incidentally, seems completely unrealistic after further examination,
given the present level of support of Web annotations on the client
side), I endeavored to learn some more about RDF, which forms the
basis of the semantic Web. I
had previously learned something
about RDF, but many things still escaped me, and I now
understand it much better.
To illustrate it all, I “incarnated” myself as an
RDF resource: http://www.eleves.ens.fr:8080/home/madore/meta.rdf#dmadore
(don't expect anything remarkable, or indeed anything even remotely
interesting, to happen if you follow this link—most probably
your browser won't know what to make of the file; maybe this
link will be of greater interest). Ideally I would like to
convert all of my personal information
page in RDF, but I don't think I'll be patient enough
to do this. But if for some reason you wanted to say something about
me in RDF language, the correct way to refer to me would
be the URL I just gave.
Update: Just as I finish writing this, Garoopoints
me to the FOAF project, a kind of Friendster-alike (see my previous entry concerning Friendster)
except that it works in a distributed (non-centralized) fashion, with
self-provided RDF descriptions. So I definitely have to
look into this.
The next big thing that is coming to this 'blog, now that I have it
divided in pieces, will be the
introduction of an RSS feed, so übergeeks can add the
channel to their news aggregator and be informed within minutes of
every word of wisdom that pours forth from my mouth. Ain't technology
impressive? Seriously, an RSS feed should be a simple
task to set up, since I already have the XML parser and
producer chains in place. I take the occasion, however, to underline
the fact that RSS is an atrociously badly conceived
format, obviously designed by people who didn't have a clue as to the
use of XML (the most singularly stupid feature is
probably the way that it refuses to allocate an XML
namespace for itself, pretexting that that would break upward
compatibility—probably the most massively ridiculous argument I
ever read). But since RSS is a de
facto standard, I guess I'll have to come to terms with the
annoyance.
Other than that, several people by now have complained about the
absence of talkback on this 'blog. The reason is part technical, part
political: I can't allow myself to install the required cgi-bin on the
ENSstudents server, and while I
could dissociate comments from post by putting comments on a separate
server (say, my own PC, which has a permanent
IP address), there are practical problems there. You're
always welcome to email me (davidwwwmadoreorg) about anything I write, of
course.
However, a crazy idea struck me: what if, instead of setting up a
bunch of cgi-bin to enable specific talkback for this 'blog, I
resorted to using generic Web annotations? For those
who don't know what this is about, Web annotations are a generic (and
yet experimental) framework for storing (personal or shared)
annotations and comments on Web pages on a server without modifying
the Web page itself. On the client side you have a browser or browser
extension or plugin that will query the extension server for
annotations on the Web page under consideration; annotation clients
exist for Mozilla (Annozilla, the Mozilla annotation
extension) and even for Internet Explorer (Snufkin), while the testbed
client is the Amaya browser.
On the server side, the annotation server is a specialized Web server
that stores a lot of RDFmetadata linking the annotation to the
annotated page. Annotations can be used for common reviews, for shared
bookmarks or for a quantity of other things. There's no reason
why they shouldn't be used for 'blog talkback—barring the
obvious reason that it's still experimental, little supported and
clumsy, but that's just the sort of things that appeals to me. And
the nice thing is it wouldn't be restricted to 'blog talkback:
annotations are completely generic, so if I set up an annotation
server, anyone who has access to it can use it to comment any Web page
whatsoever, or to read my annotations on any Web page whatsoever.
The rules of my pseudo-tarot game (I need to find a name
to it) still aren't complete, but they are getting closer: only four
(out of twenty-two) major arcana don't have a specific effect assigned
yet. A few interactions between major aracana also need to be made
clearer.
To get an idea of what it feels like, I tried playing it alone,
with three different hands, simulating three players; of course, that
spoils the fun of not knowing the opponents' hands, and also it makes
it hard to follow a thought from turn to turn. Still, it appears that
the game is playable, and actually rather fun (mostly thanks to the
major arcana, in fact). Also, it is not so difficult to remember what
the various cards do (but that's maybe because I came up with all the
ideas myself). The most disappointing thing seems to be that luck
plays a rather important role, more than I would have liked at any
rate.
Anyway, now I seriously have to start looking for people that I
could, uh, commandeer to play this game with me.
Pendant deux semaines je n'ai pratiquement rien pu faire que rester
cloîtré chez moi à cause de la chaleur, et à peine celle-ci
commence-t-elle à se dissiper que voilà venu le maudit quinze août, ce jour où tout le
pays tombe dans un profond coma, où rien ne peut se faire, où tout est
fermé, et où il n'y a plus qu'à se cloîtrer de nouveau chez soi ; et
quand je dis « le jour », en l'occurrence c'est plutôt les trois
jours. Que tout cela est pénible !
Eh oui, une des distractions que fournit le fait d'avoir un site
Web sur un serveur qu'on contrôle (au moins en bonne partie), c'est de
pouvoir regarder les logs détaillés des accès au serveur. Là, par
exemple, pour accéder à cette page, vous venez d'enregistrer une ligne
dans notre fichier de logs, indiquant l'adresse d'origine de la
requête, la date et heure, la requête exacte, et les champs Referer et
User-Agent (s'ils étaient renseignés). En clair : le control freak que je suis sait qui vous êtes, ce que
vous lisez ici, quand, avec quel navigateur (User-Agent), et
éventuellement quel lien vous avez suivi pour venir ici (Referer).
Pas de panique : non, en fait, je ne sais pas qui vous êtes sauf si
votre machine a un nom aussi facilement identifiable que la mienne
(dmadore.net1.nerim.net) ou si je peux deviner, par
recoupement d'informations, qui vous êtes ; c'est un petit jeu de
Sherlock Holmes assez rigolo, d'ailleurs, quand quelqu'un m'écrit à
propos de mon site, d'essayer de retrouver ses requêtes dans le log du
serveur. (Mais que ceci ne vous décourage pas de m'écrire des mails,
s'il vous plaît !)
Il y a fort longtemps, je parcourais en diagonale, chaque semaine,
la liste complète des accès à mon site Web. Maintenant, avec une
trentaine de milliers d'accès (tout compté, pour toutes les pages de
mon site) par semaine, je ne peux plus me permettre ce luxe, aussi control freak que je sois. C'est dommage, parce
qu'on y trouve des choses amusantes, parfois. Mais je regarde au
moins les accès à ce 'blog pour la journée, de temps
en temps.
Ce qui est le plus rigolo, ce sont les champs Referer. Je suis sûr
que si le webuser lambda apprenait que (sauf manœuvre spécifique
de sa part pour contourner ce fait) chaque fois qu'il suit un lien, le
site destination est renseigné sur l'URL de la page où se
trouvait ce lien (en gros, c'est ça le Referer), il y aurait des
crises cardiaques dans l'air. Ça m'amuse d'y penser. (Pour ma part,
je garde constamment à l'esprit que je ne surfe pas du tout
de façon anonyme : mon nom est dans le nom de ma machine, et je me
rappelle à chaque fois que le Referer est renseigné (et je tiens à ce
qu'il le soit) ; mais on aura remarqué que je ne suis pas du genre excessivement secret sur
moi-même.) Le plus amusant, ce sont les moteurs de recherche, qui
ont tous la bonne idée de mettre la requête de recherche dans
l'URL de retour : donc, quand vous suivez un lien renvoyé
par un moteur de recherche, la page à laquelle vous accédez saura
quelle recherche vous avez faite pour y accéder. Soyez-en bien
conscient. Si occasionnellement ça ne vous plaît pas, faites du
copier-coller au lieu de suivre le lien (copiez le lien et collez-le
dans la barre d'URL) ; si définitivement ça ne vous plaît
pas, utilisez une extension à votre navigateur (comme celle-ci pour Mozilla) pour cacher le Referer ou
en renseigner un faux (je n'aime vraiment pas la pratique
consistant à en donner un faux : il vaut bien mieux ne pas le donner
du tout, ce qui est tout à fait permis). Et si vous voulez encore
plus d'anonymat, trouvez un proxy, cachez à la fois le Referer et le
User-Agent, et faites-vous soigner pour paranoïa galopante.
Évidemment, les recherches Web qui aboutissent sur un 'blog sont
souvent des erreurs. Voici les recherches Google qui ont abouti à mon
'blog aujourd'hui :
« bandana »
sur les pages françaises (je suis mort de rire…).
Il y a aussi quelques requêtes passant par d'autres moteurs que
Google. Souvent les requêtes prouvent que les gens sont vraiment trop
idiots pour utiliser un moteur de recherche (je ne vous dis pas le
nombre de requêtes qu'on trouve qui révèlent que quelqu'un a tapé une
question complète en anglais dans le champ recherche du moteur ; bon,
je sais que certains moteurs essaient de gérer ça, voire de
l'encourager, mais quand même !). Google semble être encore ce qui
est utilisé par les gens les plus malins.
[Traduction anglaise de ci-dessus.]
Yes: one of the distractions provided by the fact of having a Web
site on a server one controls (at least in great part) is to be able
to look at the detailed server access logs. Now, for example, to
access this page, you just recorded a line in our log file, indicating
the origin address for the request, the date and time, the exact
request, and the Referer and User-Agent fields (if provided). In
other words: the control freak that I am knows who you are,
what you are reading here, when, with what navigator (User-Agent), and
possibly which link you followed to come here (Referer). No need to
panic: no, actually, I don't know who you are except if your machine
has a name as easily identifiable as mine
(dmadore.net1.nerim.net) or if I can guess, by comparing
evidence, who you are; it is a rather fun little game of Sherlock
Holmes, actually, when someone writes to me about my site, to try to
find his requests in the server log. (But don't let this discourage
you from sending me email, please!)
A rather long time ago, I glanced every week through the complete
access list to my Web site. Now, with about thirty thousand accesses
(all counted, for all the pages of my site) per week, I can't afford
that luxury any more, no matter how control freak I am. Which
is too bad, because one sometimes finds amusing things in it. But at
least I occasionally look at the day's accesses to this 'blog.
The most amusing thing is Referer fields. I am sure that if Joe
Random webuser learned that (barring special maneuver on his part to
work around this fact) every time he follows a link, the target site
is informed of the URL of the page where the link was
(essentially, that is the Referer), some people would have strokes.
It amuses me to think about it. (For my own part, I constantly keep
in mind that I am not at all anonymous when surfing: my name
is in my machine's name, and I constantly remember that the Referer is
provided (and I wish it to be); but one will have noticed that I am not exactly overly secret about
myself.) The most amusing thing is search engines, which all have
the good idea of putting the search request in the return
URL: so, when you follow a link returned by a search
engine, the page you access knows which request you performed to get
there. Be aware of that. If you occasionally don't like this, do
some copy-pasting instead of following the link (copy the link and
paste it in the URL bar); if you definitely don't like
this, use an extension of your browser (such as this one for Mozilla) to hide the Referer or
provide a false one (I really don't like the practice
consisting of giving a false one: it is much better not to give it at
all, which is quite allowed). And if you want even more anonymity,
find a proxy, hide both the Referer and User-Agent fields, and have
yourself treated for galloping paranoia.
Of course, Web searches which end up on a 'blog are often errors.
Here are the Google searches
which led to my 'blog today:
« bandana »
on French pages (I'm howling with laughter).
There are also a few requests by other crawlers than Google. Often
requests prove that people are really too stupid to use a search
engine (I won't tell you how many requests one finds which show that
someone typed a complete English question in the crawler's search
field; all right, I know that certain engines try to handle that, or
even encourage it, but really!). Google still seems to be the one
which is used by the smarter people.
[BTW, I am aware that the English
word “referrer” is spelled with two ‘r’'s.
But a spelling error by one of the Web pioneers and still with us now
and forever means that in the context of the Web, it is written
“Referer”, because that is the field's name in
HTTP.]
J'ai réussi à me traîner hors de chez moi (avec l'aide d'un copain)
pour voir Pirates des Caraïbes (Pirates
of the Caribbean — notez qu'en anglais il y a deux
‘b’). Je ne le regrette pas : indépendamment de la
présence d'Orlando Bloom, ce film est
bien — très drôle et agréablement divertissant. Et pas mal
aussi dans le genre « l'intrigue où cinq ou six parties veulent toutes
quelque chose de différent et on ne sait plus trop qui manipule qui »
qui me plaît assez.
(J'écris tout ceci en français, parce que ce film est déjà sorti il
y a une éternité aux États-Unis : je ne sais pas pourquoi ils ont
attendu si longtemps.)
PS: Je suis complètement obnubilé par le tarot, moi, en ce moment : je n'ai pas
arrêté, en regardant le film, de penser des choses comme (en voyant le
médaillon) « la mort, 13e arcane majeur » ou (en voyant la potence)
« le pendu, 12e arcane majeur (sauf qu'il est pendu par les pieds) »,
ou encore (en voyant machin et machine s'embrasser) « les amoureux, 6e
arcane majeur ». Arf. Ça deviendrait limite inquiétant, là.
Dans les bandes-annonces pour les prochaines sorties, je note que
le prochain Lara
Croft a l'air distrayant, et j'irai certainement le voir.
En revanche, Underworld ne me paraît d'aucun intérêt, une
sorte de Matrix contre X-Men de seconde zone. Pour le
reste, je ne sais pas encore. Ah, si, Bienvenue au
gîte est peut-être rigolo.
Je ne dirai pas ce que je pense de Bouygues Telecom, parce que
ça pourrait me valoir des ennuis judiciaires (il paraît que ce n'est
pas légal de dire publiquement que des gens sont des connards), mais
disons que je n'en pense pas beaucoup de bien. Allons, utilisons une
jolie litote : ce que je pense de Bouygues Telecom, c'est que je ne
trouve pas leur comportement très courtois. Déjà je trouve pour le
moins anormal qu'ils aient le droit de se livrer au racket consistant
à fournir une formule (Nomad) où, si on
n'alimente pas son crédit pendant n mois (par exemple parce
qu'on ne dépense pas assez, donc qu'on n'éprouve aucun besoin de
recharger), on perd la totalité de ce crédit : à quoi sert-il d'avoir
un droit de la consommation si c'est pour que des clauses aussi
scandaleusement abusives soient légales ? Mais surtout, leur truc,
maintenant, c'est de ne plus signaler le dernier jour (ou deux jours
avant) que le crédit arrive à expiration : ils le signalent
très longtemps à l'avance, comme ça on oublie, et, paf !, ils
vous volent (tout à fait légalement) tout ce crédit. Jolie
manœuvre. Ah, et, j'oubliais qu'ils ajoutent l'insulte à
l'injure : dans la demi-heure suivant le minuit où vous avez perdu
tout votre crédit par inattention, ils vous envoient un
SMS pour vous le signaler. Genre, on ne peut pas vous
prévenir un jour avant, mais dans l'heure qui suit, aucun
problème.
Véritablement discourtois, je vous dis. Ah, zut, je n'ai pas le
droit légalement de les traiter d'escrocs — c'est vraiment
dommage, ça, ça m'aurait fait beaucoup de bien.
(Bon, d'accord, mon crédit n'était pas énorme. Tout au plus une
cinquantaine d'euros, qui de toute façon ne font que s'accumuler, donc
sont perdus, puisque je n'utilise quasiment jamais mon mobile pour
appeler. Mais quand même, une telle rapacité me sidère.)
Remarquez que je ne pense pas plus de bien de leurs concurrents.
Ce que je trouve fabuleux avec le libéralisme, c'est d'avoir le choix
de ses maux.
Un jour je vous parlerai des SMS et de leur coût de
jusqu'à un million d'euros le giga-octet (ça vous en bouche un coin,
hein ?) à comparer avec le prix des CD qui doit être
moins que la millionième partie de ça. En attendant, vous pouvez vous
demander si c'est normal (souvenez-vous aussi que vous n'avez aucune
garantie ni de fiabilité ni de délai d'acheminement
sur les SMS).
Un reportage sur la très sérieuse chaîne Arte vient de nous l'apprendre
officiellement : la drague, c'est plus facile pour les homos que pour
les hétéros.
Conclusion : c'est vraiment moi qui ne suis pas doué. Ouin.
Je vais encore passer pour un pédant, un maniaque et un grincheux,
mais j'aimerais comprendre pourquoi je vois si souvent « in nomine
Satanis » ou encore « in nomine Satanas » (2000 et 1200 réponses sur
Google, respectivement) alors que la forme latine correcte est « in
nomine Satanæ » (12 réponses sur Google, que le ‘æ’ soit
ligaturé ou non) : le génitif de « Satanas » (décliné comme un mot
grec importé) est « Satanæ », comme attesté par la Vulgate
(Apocalypse 2:13, Scio ubi habitas, ubi sedes est
Satanae: et tenes nomen meum, et non negasti fidem meam et in diebus
Antipas testis meus fidelis, qui occisus est apud vos ubi Satanas
habitat). Ou alors « Satan » en faisant de ce mot un
indéclinable.
D'accord, ça n'a absolument aucune espèce d'importance (je
soupçonne que Satan réagit exactement autant quand on salue « in
nomine Satanæ » que « in nomine Satanis » ou « in nomine Satanas »),
mais c'est quand même lamentable de ne pas arriver à sortir trois mots
de latin sans se planter quelque part.
Oui, je suppose que je suis un vieux grincheux. Ça doit être la
chaleur.
I have invented a set of
rules describing a game such as I was looking for. The rules aren't yet
complete, because not all major arcana have specific effects, but the
rest is very precisely described. I don't know, however, how
interesting this game is: it may turn out to be totally boring, maybe
because there are too strong cards or too strong moves, or trivial
winning strategies, or nasty things like that.
Les ordres de grandeur les plus stupides de l'Univers
Voici une petite liste que j'avais compilée dans le temps, avec les
réponses suite à des calculs que certains ont fait. (Inutile de vous
prévenir que tout ceci est très hautement pipo, et rarement correct de
mieux qu'un facteur dix, parfois bien pire.)
Combien de personnes sont en train d'avoir un orgasme à cet
instant, sur l'ensemble de la Terre ?
Quelques dizaines de milliers, sans doute.
Et combien de personnes pensent à la Divine Comédie
de Dante en ce moment ?
Encore plus difficile à estimer, mais sans doute pas loin du
précédent.
Si on faisait un tas de toutes les dents de tous les êtres humains
depuis que l'humanité existe (disons depuis l'Homo erectus, si
ça importe), quelle taille ferait-il ?
Guère plus d'une centaine de mètres.
Combien de garçons homosexuels blonds aux yeux bleus sont nés le
3 août 1976 (dans le
monde) ?
À peu près une centaine, peut-être un peu plus.
Combien pèsent toutes les fourmis de la Terre ?
Probablement moins que tous les hommes réunis, ou à peu près
autant, ce qui m'a surpris (j'aurais cru beaucoup plus). Soit
quelques centaines de millions de tonnes. Les vers de terre doivent
peser autrement plus lourd.
Quelle proportion de l'humanité née jusqu'à maintenant est
actuellement vivante ?
4% ou assez près.
Si on serrait tous les hommes pour en faire une foule assez
compacte, quelle place prendraient-ils ?
Deux ou trois milliers de kilomètres carrés (soit deux ou trois
centaines de milliers d'hectares), ou encore un disque d'une
cinquantaine de kilomètres de diamètre.
Combien y a-t-il d'atomes d'uranium dans mon corps en ce
moment ?
Autour d'une dizaine ou une vingtaine de milliers de billions
(i.e., 1016). Ce qui ne doit faire qu'à peu près une
désintégration toutes les dix secondes.
Quelle masse de TNT
faudrait-il faire exploser pour égaler la quantité d'énergie libérée
par une supernova typique (de type II) ?
Un milliard de masses solaires. Ce qui représente aussi
l'équivalent en énergie de vingt mille fois la masse de la Terre (avec
une conversion totale). Ou cent fois l'énergie totale
rayonnée par le soleil au cours de sa vie.
Il y a des jours où je me demande si je pue de la gueule. Je suis
allé faire des courses tout à l'heure, et au-delà même de ma paranoïa
(légère) habituelle, j'ai eu l'impression marquée que tout le monde me
regardait bizarrement. Pourtant je ne crois pas que j'étais fringué
bizarrement (enfin, pas plus que d'habitude, et sans doute
même moins). La pharmacienne ne m'a dit ni « bonjour », ni « tenez »,
ni « merci », ni « au revoir » : les seuls mots qu'elle a prononcés
c'était pour me dire le prix de ce que j'achetais ; pourtant, à la
pharmacie du centre Italie 2 ils sont normalement charmants. Et, de
même, la caissière de Champion n'a ouvert la bouche que
pour m'annoncer le prix. En plus de ça, (est-ce moi qui délire ?) il
m'a semblé percevoir des regards franchement hostiles de la part de
gens au hasard dans le centre commercial.
C'est la chaleur qui rend les gens agressifs, ou quoi ?
Now that I have a nice deck of tarot
cards, I would like to find something to do with them other than
simply watch them. I don't believe in cartomancy, so I won't try
reading the future (actually I did once, and it predicted that
terrible disaster would befall me shortly, so I decided I really
didn't believe it). Instead, I would prefer some real card game. I
could play French
tarot (English
version of the rules here)—assuming, of course, I found some
people willing to play with me, but let's suppose that that's not a
problem. Indeed, there would be a definite kind of snobbish
refinement, quite characteristic of me, in playing ordinary
French tarot with XVth century Italian cards; meaning, in particular,
that you need to remember that The Tower beats
Death but Death beats The
Hermit, and so on (neither the numbers nor the labels of the
arcana are written on the cards). That's not really a problem, but I
don't find the rules of French tarot very intersting, in particular
because the rules for scoring are far too complicated in my
opinion.
So I would like another game, and since it very certainly doesn't
exist already, it would have to be invented. So this is essentially a
call to anyone with a fertile imagination for inventing card games:
please send me any suggestions. I used to have a great mind for
coming up with games when I was little, but I really can't find much
inspiration here and now.
Here are some properties I would like this game to have. First, it
should at least be playable by three through five players, but it
would be nice to have it work for other numbers of players. Second,
it should be played with the seventy-eight card tarot deck, and make
best use of it. For those who don't know what it is like, here is a
brief description:
Fifty-six cards, called “minor arcana” by occultists,
the ordinary (non-trump) cards, are grouped in four suits of fourteen
cards each. The four suits are: swords, staves, cups and coins
(normally corresponding to the ordinary French suits: spades, clubs,
hearts and diamonds respectively, which modern French tarot decks also
use). The fourteen ranks in each suit are: ace, deuce through ten,
knave, knight, queen and king (in the ordinary, non-tarot, deck of
cards, which is probably derived from the tarot, the knave and knight
have merged, or the knight has disappeared, leaving the jack).
Twenty-one trump cards, called “major arcana” by
occultists. They are named as follows: The Magician,
The High Priestess, The Empress, The
Emperor, The Hierophant, The Lovers,
The Chariot, Justice, The
Hermit, The Wheel of Fortune,
Strength, The Hanged Man, Death
(sometimes unnamed), Temperance, The Devil,
The Tower, The Star, The Moon,
The Sun, Judgement and The
World, and are sometimes numbered in this order from one to
twenty-one (modern French tarot decks just have numbers and have
dropped any associated picture).
One last card, usually grouped with major arcana (as number zero,
or unnumbered, or sometimes as number twenty-two or even
twenty-and-half), stands apart from the rest: The Fool
(possibly the ancestor of the Joker of modern non-tarot
card decks; in modern French tarot decks it is called The
Excuse).
Now I want a game that makes the best possible use of the deck.
The four suits should probably play symmetric roles, or, if they
don't, the difference should be somehow related to the four tokens
(swords, staves, cups and coins, that is). Ranks deuce through ten
should definitely play parallel roles; the ace might be special, but
normally it should be “lower” than deuce and not
“higher” than king. More importantly, knave, knight,
queen and king should not simply be ranks eleven through fourteen:
since they are represented specially, they should probably act
specially. Similarly, the major arcana shouldn't simply be used as
cards with numbers one through twenty-one: since they have special
names, these names should somehow indicate what the cards are used
for; and certainly The Fool should be very special.
Having twenty-two special cards may seem a lot. The idea I had in
mind is that the game should be playable without the major arcana, but
very simple and rather boring. These twenty-two cards should be the
spice of the game, with twenty-two different magical powers. Maybe
some principles can be inspired by the commercial game Magic: the
Gathering, which has certainly shown it possible to come up
with a great variety of different, unique, effects in a card game.
The numbers associated to the twenty-one major arcana excluding
The Fool should either not be used at all (each is
unique) or be used only secondarily (as in, when two cards conflict,
the higher one wins). Similarly, the knave, knight, queen and king
(and perhaps the ace) should probably be special, but each in its own
suit, and the order associated with them should either not be used at
all or only secondarily. All these conditions mean that the rules of
the game make an intelligent use of the deck as it is.
Aside from that, of course, there are usual conditions: luck should
play some role, but not too much (the game should not be
perfect-information), and there should be at least some strategy and
intelligence involved. The game should be fair to all players, and
none should be grossly at an advantage. And so on. Well, the usual
stuff. I prefer a game with no scoring at all, or the simplest kind
possible (just count how many rounds each player has won, something
like that).
So if you can invent (or if you already know!) a game that
satisfies these criteria, or a non-trivial part of them, or if you
have some partial ideas, or any bright comment to make, do not
hesitate to write to me (davidwwwmadoreorg) to share your wisdom. Otherwise,
I will continue searching (and post ideas that I have).
Incidentally, if and when someone comes up with a set of rules that
seem to make sense, they have to be field-tested, so I will be looking
for volunteer willing to try playing the game: let me know if you are
interested.
I finished reading Iris Murdoch's The Nice and the
Good some time ago, but I notice that I forgot to write in this
'blog what I thought of it. So—I quite enjoyed it: it is well
written and craftily constructed, and never lengthy or boring. But
above all, it is bathed in a soothing feeling of profound
happiness, and yet this doesn't mean that there is no plot at
all. This is one of the most pleasantly relaxing books that I have
read, yet it is very rich. The only quibble I have is that there are
too many characters introduced too rapidly, so the first few chapters
are a bit hard to follow.
The IRTC (which I already mentioned in this blog) results of the
2003 April-July
animations round are in. I don't vote on animation rounds because
it takes too long to watch every film, but this time I regret that I
didn't, as the “evolution” topic was inspiring to artists.
I very much like the second place winner, Thinning
the Herd by John VanSickle (who already produced some very
good IRTC winner animations), I find it quite
hilarious.
Every now and then I like to try another of the wonderful
extensions and goodies which Mozilla makes possible, and share
my enthusiasm. The Mozilla Amazon
Browser is Mozdev's project
of the week for this week, and it's certainly worth a try if you
wonder what XUL and other Mozilla “bells and
whistles” are good for. So if you use Mozilla, try clicking
here to see it work.
I wish Web developpers were to realize the power and beauty of this
kind of tools and started endorsing Mozilla with some statement like
“to make the most of our Web site, get Mozilla for free and try the
XUL interface to our catalog”.
[I have told this story many times before, but never, I think, on
this Web site. Besides, I never seem to get too much of it. So here
goes—]
Nan Wen was a disciple of the Way. One day, he decided to embark
on a long and difficult pilgrimage to seek the wisdom of Master
Gro-Tsen, an adept of great renown. Nan Wen knew that the
Enlightened's word was precious, and he wanted to ask the right
question, not that of a fool: “The travel,” he said upon
leaving, “is as much a journey of the mind as one of the body,
and only in the right state of mind can Gro-Tsen's wisdom be
found.”
For seven times seven days, Nan Wen rode, until he finally reached
the dwelling of the Master; and during all those days, he considered
many questions that he might ask, but none satisfied him.
“Wisdom,” he thought, “is as much about asking the
right question as about getting the right answer!”—and at
that point he knew what he would ask of the wise.
So when he stood before Gro-Tsen, Nan Wen spoke as follows:
“Master,” he said, “I have come a long way to hear
your wisdom, and I would make the best of this hearing by asking the
right question. So pray tell me, that I might profit from your time
at its fullest: what is the ultimate question in the Universe, and
what is its answer?”
Gro-Tsen smiled and replied: “The ultimate question in
the Universe is, ‘what is the ultimate question in the Universe,
and what is its answer?’—and its answer is that which I
have just given.”
Comment: At that moment, Nan Wen knew how
impossibly difficult and ridiculously easy it was to be Enlightened.
And so he was. Now be quick to answer: which fooled the other,
the Master or the disciple?
Poem: A fool will walk where wise men fear to
tread; When your own sanity hangs by a thread, But
answer and you die—but question, fail; The answer lies here
waiting to be read.
Forsan vos demanda vos, in qual lingua iste texto es scribite ?
Illo resimila como le italiano o le espaniol, mesmo le latino o le
francese, ma non es alicuno de iste linguas : es un lingua inventate,
etiam non le esperanto (plus confidential que isto !) ma l'interlingua, un specie de
pot-pourri de omne linguas latin (o
europee ?).
Pro alicunos, illo (io vole dicer, ille lingua) es un vaste burla,
un riducule construction intellectual sin alicun interesse — e
con un agenda moral dubitose (forsan promover le superioritate europee
o qualcosa de iste gusto ?) ; e de omne modo, toto le mundo parla
anglese (o lo parlara tosto…), no ? Pro le zelotes del
interlingua, es un fabulose medio de assemblar le patrimonio commun
del populos habente un lingua latin e de poter parlar insimul qualcosa
altere que le anglese.
Io non ha un aviso sur le subjecto ; io crede que le interlingua es
simplemente un lingua divertente, satis elegante (multo plus que le
esperanto, in mi opinion) e sin pretension. Naturalmente, si nemo lo
parla, su interesse practic es… debile ; ma io nunquam ha
apprendite un lingua pro su interesse practic ,
solmente pro the fun of it.
On debe admitter que le interlingua es facilissime a intender
— etiam sin lo haber studiate — si on cognosce jam un
lingua latin, o forsan mesmo le anglese : certemente plus facile (a
intender) que le italiano, le espaniol o le francese. Le prova : vos
ha intendite iste texto ben que vos probabilemente non lo
cognosceva. Io me demanda (ma non seriosemente,
reassecura vos) an io deberea scriber entratas de iste 'blog in
interlinga plus tosto que in anglese pro los traducer postea in
francese.
Mon apathie d'été atteint des
niveaux inquiétants avec cette chaleur oppressante. Je passe
actuellement mes journées (entre deux douches, du moins) devant
l'ordinateur, à végéter, incapable de faire quoi que ce soit d'autre
que perdre mon temps à surfer sur des sites totalement dénués
d'intérêt. (D'ailleurs, ce n'est même pas mon ordinateur : je suis
chez mes parents à garder le chat pendant qu'eux crapahutent sous la
fraîcheur toscane ; ma chambre est au premier étage, qui est
invivable, donc j'ai élu domicile au rez-de-chaussée et j'utilise
l'iMac de ma mère. Le confort n'est pas terrible parce que le clavier
est très mauvais et la souris un seul bouton, et que je ne suis pas
très habitué à cette interface utilisateur, et que l'émulation X11 ne marche
pas très bien. Mais au moins il fait un peu moins chaud dans la
pièce.) Je comptais profiter de ce mois d'août pour voir des gens,
mais je n'en ai actuellement aucun courage ; ni pour répondre à mes
mails, qui s'accumulent dangereusement. Je n'arrive pas non plus à
manger, et ma seule alimentation est constituée de lait-grenadine et
de jus de fruits, et parfois d'une salade au thon (en conserve) quand
j'arrive à me forcer à l'avaler. Ne parlons pas de travailler, l'idée
même m'en est absolument insupportable (pourtant j'ai sur la planche
des choses faciles et rentables). Et j'aimerais bien arriver à écrire
quelque chose dans ce 'blog de plus intéressant que mes râleries sur
la chaleur, mais je n'y arrive pas. En même temps, j'ai le sentiment
affreux que tout ce que je ne fais pas maintenant va me retomber
dessus prochainement, et de façon plutôt désagréable.
À part ça, et sans aucun rapport, je voudrais remercier celui qui
m'a fait découvrir le Concerto pour une Voix de
Saint-Preux : c'est un morceau vraiment très beau, à recommander
spécialement à ceux qui apprécient les voix hautes et claires —
même moi qui n'aime normalement pas la musique vocale suis vraiment
étonné par l'usage qui en est fait ici (sans paroles).
(Je sais que je parle beaucoup de la chaleur en ce moment, mais il m'est, par
la force des circonstances, assez difficile de penser à autre chose.
Il fait plus chaud ces jours-ci à Paris qu'à Abidjan, Alger, Athènes,
Bombay, Colombo, Dakar, Jérusalem, Khartoum, Le Caire, Los Angeles,
Madras, Mexico, Miami, New York ou Rome, et j'ai du mal à me consoler
en me disant qu'il fait encore — un peu — plus chaud à
Riyad.)
On entend dire que les météorologistes ne peuvent pas prédire la
fin de la vague de chaleur qui touche l'ouest de l'Europe, parce que
les modèles climatiques sont trop « instables » sur une période de
plus que trois ou quatre jours. Je n'ai jamais entendu une pareille
ânerie : si les modèles sont instables, cela veut précisément dire
qu'il y a une probabilité non négligeable (relativement à des petites
perturbations des circonstances initiales ou intermédiaires) pour
avoir des évolutions différentes des conditions prédites. Et ça,
c'est précisément ce qu'on leur demande de nous dire : quelles sont
les probabilités pour que la situation évolue significativement d'ici
cinq, dix, quinze, vingt jours. Avoir un modèle instable ne permet
pas de donner une réponse certaine (du type, tel jour la température
retombera en-dessous de 33°C) mais il permet de donner des réponses
probabilistes correctes, justement, en lançant plusieurs fois la
simulation avec des conditions initiales très proches et tirées au
hasard. Or ce qui caractérise le temps actuel, ce n'est certainement
pas son instabilité, mais son excessive stabilité, au contraire. On
peut imaginer qu'on soit dans une situation quasi-poissonnienne :
chaque jour qui passe offre une probabilité de peut-être une chance
sur vingt d'amorcer un retour à des températures significativement
plus normales, et ce, indépendamment des jours précédents. Une autre
possibilité (à la limite de la conspiracy theory,
mais ici cela me semble à peu près plausible) est que les
météorologistes ont une bonne idée de la durée de cette vague de
canicule, mais ne veulent pas la communiquer de peur de passer pour
les messagers de mauvaises nouvelles — pas de fraîcheur avant
septembre (disent certaines rumeurs).
Évidemment il est devenu impossible de s'acheter un ventilateur ou
à plus forte raison un climatiseur, parce que tous les stocks sont
épuisés. Pour ce qui est de la climatisation, ce n'est pas forcément
un mal, vu que c'est une catastrophe sanitaire et écologique —
mais il faut avouer que c'est quand même drôlement agréable. En
attendant je serre contre moi mon accumulateur de froid et j'en suis à
prendre quatre douches par jour (ce qui est certainement mauvais pour
la peau, mais je ne pense pas que la transpiration soit très bonne non
plus).
Pour aller à Paris aujourd'hui, j'ai emporté dans le
RER, dans mon sac à dos, en plus de l'indispensable crème
solaire, quatre accessoires extrêmement utiles pour tenter de
préserver un embryon de fraîcheur. Le premier, c'est une assiette en
carton. Eh oui, il est difficile de se procurer un véritable
éventail, mais après quelques expériences j'ai découvert qu'une simple
assiette en carton jetable en faisait très bien office (même si c'est
un peu ridicule de s'éventer avec ça), à ceci près que l'assiette ne
se replie pas comme un éventail. En tout cas, c'est beaucoup plus
efficace qu'une feuille de papier, par exemple, quelle que soit la
façon dont on plie cette dernière. La deuxième chose, c'est une
serviette bien absorbante, à la fois pour essuyer ma transpiration et
pour pouvoir me protéger du soleil. Mais surtout, enroulé dans la
serviette est mon troisième accessoire de lutte contre le chaud : un
accumulateur de froid. C'est une bouteille plastique de forme
parallélipipédique, remplie d'un fluide bleu dont j'ignore la nature,
qu'on place pendant une douzaine d'heures dans le congélateur (ou, en
ce qui me concerne, la glacière de mes parents), de sorte qu'il est
complètement gelé ; mais il absorbe, en se liquéfiant, une chaleur
latente de fusion absolument stupéfiante, c'est bien son intérêt, et
c'est pour ça qu'on parle d'accumulateur de froid. Bref, on sort
l'accumulateur de sa glacière, on l'enroule dans la serviette (qui
sert d'isolant, pour éviter que l'accumulateur fonde trop vite, et
évite un contact avec la surface trop froide), et le tout
forme un paquet qui reste délicieusement frais, qu'on peut poser sur
ses genoux ou prendre dans ses bras ou mettre derrière son dos,
pendant le trajet (et en même temps qu'on s'évente), toujours sans se
soucier du ridicule. La capacité de cette brique de froid, je le
disais, est surprenante : malgré la chaleur étouffante de près de
40°C, elle tient plusieurs heures. Dans le sac à dos, il faut la
mettre le plus près possible contre la paroi qui fait contact avec le
dos, pour rafraîchir celui-ci. Enfin, le quatrième accessoire, c'est
simplement une bouteille d'eau. Grâce à toutes ces choses, j'ai pu
faire un trajet presque agréable entre Orsay et Paris, pourtant au
moment le plus chaud de la journée.
Le passage suivant est inspiré de façon très lointaine par une
scène réelle :
La tension commençait à monter. Olivier comprenait que les flics
n'étaient pas prêts à le laisser partir avec un simple avertissement,
et il ressentait comme une injustice d'avoir été pris alors que tout
le monde faisait pareil. La conversation quittait le ton presque
amical qu'elle avait eu, et les quatre gardiens de la paix faisaient
maintenant cercle autour du jeune homme.
L'adolescente, qui ne devait pas avoir beaucoup plus de seize ans,
s'approcha à ce moment-là. Olivier la prit d'abord pour une passante
et crut qu'elle voulait demander son chemin aux policiers ; mais elle
montra quelque chose au chef de ces derniers, et le regard de celui-ci
changea immédiatement.
« Messieurs, » dit-elle enfin, d'un ton ferme qui n'avait rien en
commun avec l'age qu'elle semblait avoir, « laissez-nous, je m'occupe
de lui. » Puis, à Olivier : « Et vous, veuillez me suivre. »
Et hop : à vous d'inventer le contexte qui va avec !
I was really impressed by this one: I followed a link on some Web
page that was pointing to a page of the domain
www.inmet.com (someone's personal Web page below that,
actually, but no matter). This is what I read:
Intermetrics, Inc. and Pacer Infotec,
Inc. have merged to form AverStar, Inc.
Please visit the new AverStar web site at
www.averstar.com. (If supported by your browser, you
will be redirected there automatically.)
…and indeed, shortly after that, I was taken to
www.averstar.com. But here is what I read there:
Titan Systems Corporation — AverStar Group has
changed its name to Titan Systems Corporation — Civil
Government Services Group. Please visit our new web site at:
www.titansystemscorp.com/groups/cgsg/
(If supported by your browser, you will be redirected there
automatically.)
Now what do you think I found after I was redirected to the
supposed “new web site” address? That's right: I read
The Titan Corporation has merged its subsidiary, Titan Systems Corporation, into The Titan
Corporation, effective September 25, 2002. You will be
redirected to www.titan.com momentarily.
At this point I was led to a genuine Web site (Titan) which, of
course, had absolutely no relation to that for which I had followed
the link. Now this suggests several comments to my mind:
First of all, the people of The Titan Corporation
have obviously no track of the domain names and redirections (thence
and thither) that they own. Obviously I shouldn't have had to read
these redirections one after the other: the first domain name should
immediately have told me (assuming it were necessary, but that is
another point) that Intermetrics is now part of The
Titan Corporation and have redirected me to the appopriate
place—I really didn't need to know all the intermediate steps of
how Intermetrics had merged with Pacer
Infotec to form AverStar, which then became a
group of The Titan Corporation that changed its name to
Civil Government Services Group and was finally
completely merged. Zeus do I care! But apparently people were too
busy merging companies to bother checking the assets of these
companies (including preexisting Web site redirections). And that's
very revealing of sloppy management.
Second, I ask myself whether it is really necessary, each time
there is one of these name changes, to scratch the old Web site and
use a redirection. Why not simply change the logos on the old Web
site to indicate that it is now part of SomeBiggerGroup,
Inc.? Nobody reads URLs anyway, and nobody cares whether
the site of the Foobar Department of
SomeBiggerGroup is under www.foobar.tld or
www.somebiggergroup.tld, do they? Even if the
URL is to change, why must it be done with a five-second
pause to let everyone know about it? Come to think of it, were all
these name changes really necessary in the first place? I do wish
companies and whatnots would cease this habit of changing names all
the time, it's needlessly confusing for everybody's memory (part of
the name change activity is due to trademark infringement: now I wish
courts of justice were narrower in their interpretation of trademark
infringement because this is getting way out of hand).
Thirdly, I note with great annoyance that each of these
redirection steps makes no effort to preserve the underlying site
hierarchy. Now I wasn't just coming to see
www.inmet.com, I was coming to see someone's personal Web
page on that site: I neither know nor care what
Intermetrics, Inc. was all about. So I should have been
taken either to a message telling me that employee Smith, who used to
be working for Intermetrics, Inc., was now part of
Titan and his new Web page's address is such-or-such, or
to a message telling me that that employee had been laid off and had
left no forwarding address for his Web page, or that his Web page
could now be found at this-or-that address, or some such thing. But
no, apparently webmasters concern themselves only with people coming
to the top of the site's hierarchy, not to any point below. This is
another sign of sloppy management: even the largest (or smallest)
company (or school, or whatever) in the world should be able to keep
track of all of its past employees and offer them forwarding
of their email and Web page addresses (and snail mail, of course)
for life, including hierarchical structure and subdivisions,
no matter what, no matter how long the employee worked for the company
in question, and no matter how the company gets bought by larger
companies or sold again or whatever. This is just the very basics of
professionalism: keeping a record of who worked for you and offering
them minimal forwarding services.
Basically, people did not understand one of the basic principles
of the World Wide Web, which Tim Berners-Lee
underlines with great clarity: Cool
URIs don't change. I just hate it when, in
the course of harvesting interesting information on the Web, I record
some URLs, and find that a month later, or a year later,
they are broken, often without a word of explanation other than 404
Not Found.
And incidentally, the person who linked to
www.inmet.com in the first place mustn't check his links
too frequently. But that I can sympathize with, because a great
number of links is a hard thing to check, and there is no really
appropriate tool to do it automatically (especially when the links do
not return a 404, or even a 3xx, HTTP code but a
protocol-genuine page which says “see elsewhere” in a way
that only a human can understand as a redirection).
Enough for now. Some other day I'll write a rant about stupid Web
sites that use URLs like
http://www.bigcompany.tld/S/products/show_details.php?session=Tg2S8QYeVluYi0dn&exec=1K4epdayGfZDv9aD
with no explanation anywhere as to what that all means or what you
should use if you want to send a link to a friend—and, of
course, particularly nasty Web servers and scripts which send you
right back to the starting page if you omit any part of the
URL in question, instead of proceeding intelligently.
The current weather here in Paris (or Orsay, as the case may be) is
unbearably hot: currently it is 38°C in the shade, which is 100°F
(degrees Fahrenheit don't mean much to me, but I know one thing,
namely that when it takes three figures it means it's way too
hot), and it should be even a couple degrees worse tomorrow, with no
sign of a significant cooling down in the days to come. My parents,
who are now on vacation in Tuscany, are having slightly cooler air
there. Besides, there isn't the slightest breeze to help make things
more bearable. Going from Orsay to Paris or back, in the
(non-air-conditioned) public transportation is a nightmare.
Furthermore, not only the heat is a pain, but the sun also is, for
those with very fair skin like I have—I just came back from
buying a few bottles of milk, and I think I caught a severe sunburn
(despite the sunblock, it would seem). All this (the heat or the sun,
I don't know, maybe both) gives me severe headaches, I guess my
brain's blood vessels don't react well to this strain, and I keep
wondering whether I am to die of apoplexy.
Every summer I end up thinking, well, I hate heat and I hate
cold, but I think I can bear the cold better than the heat, and,
of course, every winter I think the contrary. As I like to say, a
temperate climate is supposed to be one where it is neither too hot
nor too cold, but in practice it is one where it is too hot for half
of the year, too cold for the other half, and raining the rest of the
time.
After
writing last week's entry on tarot, I
decided—acting on a sudden impulse so characteristic of
me—to buy myself a deck of (fortune-telling) tarot. (I might
mention that I collect playing cards; not that I do it very seriously,
but I do have a good number of decks. Which is odd, given that I
practically never play any card games. Anyway.) Now I wanted an item
of some artistic value, not the common and ugly “tarot de Marseille” or one with cheap XXth
century New Age illustrations (although I admit that I do find
artistic value in some illustrations of the kind). So, on a friend's
counsel, I decided to get (a facsimile, of course, of) the
Visconti Sforza tarot, drawn in the mid XVth century by
Italian artist Bonifacio Bembo for the Visconti and Sforza dukes of
Milan; and the drawings are very beautiful, as illustrated, for
example, by the first major arcanum, The Magician (Il Bagatino in Italian), which I reproduced here
on the left (click to
enlarge). Only four cards (out of seventy-eight) are lost from the
Visconti tarot (the fifteenth and sixteenth major
arcana—respectively the Devil and the Tower—, the Knight
of Coins, and the Three of Swords); the game I bought has them
replaced with cards drawn in the style of the original, and I have to
admit it is not badly done at all.
I would have liked to avoid giving money to occultists (because I
don't like the idea of making profit out of people's gullibility), but
it doesn't seem that that was possible: so I bought the cards from an
occultist that sells
on-line (if someone—in France—wants to buy the same
cards, they are item tar134 in their catalog, costing
€75; they are printed by AGMüller in Switzerland, though US Games Systems also seems
to be somehow part of the editing process).
Incidentally, the same Stanley Morison who designed the ubiquitous
Times character font
also designed one, modeled after a XVth century font by Francesco
Griffo, which he called “Bembo”. This is
named after Cardinal Pietro Bembo, because the original font was used
to print Pietro Bembo's De Ætna. I don't know what is
the relation between the humanist Pietro Bembo and the artist
Bonifacio Bembo.
Finally! This 'blog has been split in pieces. Now the entry page contains only the twenty (I may change this)
last entries, and there are separate pages for the entries of May, June, July and August
2003 (with more to come, of course). The date (in the upper-left
corner) of every entry is a (supposedly) permanent URL for that entry, if you
wish to link to it. Furthermore, there is now a clear index of all entries, also with permanent
links to them.
One of the difficulties was to keep all links correct: within the
'blog, use the permanent link when necessary, or a simple anchor when
possible. So if I now mention my previous entry about cranberries, it
will turn out as a simple anchor (until the entry in question is no
longer on the same page), but if I mention the first entry in this 'blog, it will turn
out as a link to the appropriate file. There wasn't any fundamental
difficulty behind this, it's just that C is really a zeus-awful
programming language when it comes to manipulating character strings
(yeah, I know, why did I have to use
C, anyway?).
Also note that all these pages are static HTML. No
CGIs or anything of the sort. They are just generated
once, when I type make (except that I have a few
difficulties with the makefile structure, but that's another day's
worry).
[French translation of the above.]
Enfin ! Ce 'blog a été coupé en morceaux. Maintenant la page d'entrée contient seulement les vingt (je changerai
peut-être ce nombre) dernières entrées, et il y a des pages séparées
pour les entrées de mai, juin, juillet et août 2003 (avec d'autres à venir, bien sûr).
La date (dans le coin en haut à gauche) de chaque entrée est une URL censément permanente pour
cette entrée, si vous voulez y faire un lien. De plus, il y a
maintenant un index clair de toutes
les entrées, aussi avec des liens permanents vers elles.
Une des difficultés a été de garder corrects tous les liens : à
l'intérieur du 'blog, utiliser des liens permanents quand c'est
nécessaire, ou une simple ancre si c'est possible. Donc si je
mentionne mon entrée précédente sur les
airelles, cela apparaîtra comme une simple ancre (jusqu'à ce que
l'entrée en question ne soit plus sur la même page), mais si je
mentionne la première entrée de ce
'blog, cela apparaîtra comme un lien vers le fichier approprié.
Il n'y avait pas de difficulté fondamentale derrière ça, c'est juste
que le C est un langage de programmation de merde quand il s'agit de
manipuler des chaînes de caractères (ouais, je sais, pourquoi devais-je utiliser le C pour
commencer ?).
Notez aussi que toutes ces pages sont du HTML
statique. Pas de CGIs ou quoi que ce soit du genre.
Elles sont juste générées une fois, quand je tape make
(sauf que j'ai quelques difficultés avec la structure des makefiles,
mais ça c'est le souci d'un autre jour).
There is a certain mystery concerning the French translation of the
English word “cranberry”,
Vaccinium macrocarpon Ait. The correct word appears to be
“canneberge”; but “airelle” seems to be more commonly used,
which perhaps designates any plant of the genus Vaccinium (of
which the various species of blueberry are also part) or perhaps
specifically Vaccinium vitis-idæa L. (“lingonberry”, “cowberry” or “northern mountain cranberry” in English) or
Vaccinium oxycoccos L. (“small
cranberry”): “turkey with
cranberries” tends to be translated by “dinde aux airelles”. Of course, the fact
is that Vaccinium macrocarpon Ait. is indigenous to North
America, and does not grow in Europe. While I'm at it, there is also
a doubt concerning Vaccinium myrtillus L., which is
“myrtille” in French, and
officially “whortleberry” or
“dwarf bilberry” in English,
but I think most people will just say “blueberry” and not count cranberries as
being blueberries. All these plants are part of the heath family,
ericaceæ, which also, would you believe it, contains the genus
Rhododendron (rhododendra and azaleae).
Anyway. Whether under the name “airelle” or, even more so, “canneberge”, cranberries are hard to find
in France (bilberries are much easier). My mother is occasionally
able to find frozen cranberries to serve with the family's traditional
“Sunday chicken”, but cranberry juice is almost impossible
to get. Interestingly, someone is selling cranberries
on-line, but I think the prices are expensive (EUR20.40 for
12×33cL of cranberry juice—that would be USD23.16 for
12×11floz—seems a bit much). I was able to buy cranberry juice
from the Marks &
Spencer in the rue de Rivoli for some
time, but they closed a few years ago. I was also able to get a glass
of it in a café once, by the weirdest of coincidences, but that
doesn't happen often.
Thanksgiving is the fourth Thursday in November in the United
States, and it is the second Monday in October in Canada. I don't
know what the historical reasons for the difference are. But
certainly, in many parts of Canada, the end of November would be too
cold to enjoy the subtle taste of cranberries, which, to my mind (and
don't ask me to explain), goes well with Indian summer weather.
Mid-October seems to make more sense. One way or another, we don't
have Thanksgiving in Europe, and I'm sorry for that because I love
turkey with cranberries.
[French translation of the above.]
Il y a un certain mystère concernant la traduction française du mot
anglais « cranberry »,
Vaccinium macrocarpon Ait. Le mot correct semble être « canneberge » ; mais « airelle » a l'air plus communément employé, qui
désigne peut-être n'importe quelle plante du genre Vaccinium
(dont les diverses espèces de myrtille font aussi partie) ou peut-être
spécifiquement Vaccinium vitis-idæa L. (« lingonberry », « cowberry » ou « northern
mountain cranberry » en anglais) ou
Vaccinium oxycoccos L. (« small
cranberry ») : « turkey with
cranberries » tend à être traduit par « dinde aux airelles ». Bien sûr, le fait est que
Vaccinium macrocarpon Ait. est indigène à l'Amérique du Nord et
ne pousse pas en Europe. Tant que j'y suis, il y a aussi un doute
concernant Vaccinium myrtillus L., qui est « myrtille » en français, et officiellement « whortleberry » ou « dwarf
bilberry » en anglais, mais je crois que la plupart des gens
diront simplement« blueberry » et ne
pensent pas aux cranberries comme des blueberries. Toutes ces plantes sont de la
famille de la bruyère, ericaceæ, qui contient aussi, le
croiriez-vous, le genre Rhododendron (les rhododendrons and
azalées).
Bref. Que ce soit sous le nom « airelle » ou, à plus forte raison, « canneberge », les cranberries sont dures à trouver en France (les
myrtilles sont bien plus faciles). Ma mère arrive à l'occasion à
avoir des airelles congelées pour servir avec le « poulet du
dimanche » traditionnel de la famille, mais le jus d'airelle est
presque impossible à obtenir. C'est intéressant, quelqu'un vend des cranberries en ligne, mais je trouve que les
prix sont chers (EUR20.40 pour 12×33cL de jus d'airelle cela semble un
peu beaucoup). J'ai pu acheter du jus d'airelle au Marks & Spencer de la
rue de Rivoli pendant un temps, mais ils
ont fermé il y a quelques années. J'ai aussi pu en obtenir un verre
dans un café une fois, par la plus drôle des coïncidences, mais cela
ne se passe pas souvent.
Thanksgiving est le quatrième jeudi de novembre aux États-Unis, et
le deuxième lundi d'octobre au Canada. Je ne sais pas les raisons
historiques de cette différence. Mais certainement, dans certaines
parties du Canada, la fin novembre est trop froide pour qu'on puisse
apprécier le goût raffiné des cranberries
qui, à mon avis (et ne me demandez pas d'expliquer) va bien avec le
temps de l'été indien. La mi-octobre semble plus sensée. Mais d'une
façon ou d'une autre nous n'avons pas Thanksgiving en Europe, et je le
regrette parce que j'adore la dinde aux airelles.
(The title is mostly a joke, because Eckardt points really weren't
the main difficulty.) Well, after another bunch of hours rewriting
this proof in all aspects, I seem to have come to a final-so-far
version of it: the statement is that weak approximation holds in
places of good reduction for smooth cubic surfaces over the function
field of a curve over an algebraically closed field. If that's
Chinese to you, here's a slightly more understandable version of the
same: consider a homogeneous cubic equation in four unknowns (say,
X, Y, Z and T) whose
coefficients are rational functions of one indeterminate (say,
λ) having themselves complex coefficients: something
like c3000(λ)·X³ +
c2100(λ)·X²·Y
+
c2010(λ)·X²·Z
+ … +
c0003(λ)·T³ = 0
where the
cijkl
are rational functions in λ with complex
coefficients, and we are trying to solve for the variables
X, Y, Z and T also as
rational functions in λ; well, the idea is that if
you fix a finite number of λ and for each one choose
a solution of the corresponding equation (when specialized to that
value), then there should be a parametric solution (one where
X, Y, Z and T are rational
functions in λ; I insist, rational) which
interpolates them all, and actually, in a way I won't try to describe,
one can fix the derivatives to any order of the variables
X, Y, Z and T, not just
their values at certain points; now actually this doesn't work for all
λ: there are a certain finite number of them which
can't be handled (places of “bad reduction”), essentially
those in which the specialized equation becomes too degenerate in
certain ways.
Now that I've finished that, I can perhaps start working on the
piles and piles of emails that I still have to reply to.
Je ne sais pas comment dire les choses pour ne pas avoir l'air de
faire des reproches — et je ne veux en faire à personne. Si je
me dis terriblement déçu (le mot est faible) par cette soirée, il y en
a sans doute qui se feront des reproches ou se poseront des
questions : et ce ne seront justement sans doute pas ceux-là qui m'ont
déçu. Or il est évident que je ne vais pas faire de délation sur ce
'blog, ce qui n'aurait aucun sens, car de toute façon je ne veux pas
(je le répète) faire de reproches. C'est sans doute ma naïveté qui
est touchante, de toute façon.
Simplement, je ne compte pas recommencer. C'est en 2000 que j'ai
pour la première fois fêté mon anniversaire (en même temps que celui
de Marjorie) en
réunissant (alors dans mon appartement à Paris) autant d'amis que
possible autour, notamment, d'une quantité phénoménale de jus de fruit
(et on m'a offert un mouton en peluche que j'ai amoureusement baptisé
« côtelette »). Comme le concept m'a plu, j'ai renouvelé l'expérience
en 2001, mais chez mes parents (car il y a plus d'espace), puis en
2002, et ç'a vraiment été une réussite. Pas cette année. D'où mon
regret de dire à ceux qui auraient aimé, ou à qui j'avais promis, une
invitation pour l'édition 2004, elle n'aura pas lieu.
À part ça, demain je dois travailler. Sur les surfaces cubiques.
Me battre avec des points d'Eckardt.
L'acteur Aurélien Wiik est vraiment très beau garçon. (Je l'ai
repéré l'autre jour dans un rôle très secondaire dans le téléfilm Les
Inséparables — téléfilm au demeurant sans
intérêt —, mais je l'avais déjà remarqué dans In Extremis
précédemment.) Voilà, c'est une contribution de plus à la rubrique « le beau gosse du
jour ».
Je suis complètement dingue des dreadlocks sur cheveux blonds.
C'est quelque chose qui m'a frappé avant-hier quand j'ai croisé un ado
au look skater (bon, ça joue aussi, ça) avec les cheveux comme ça.
Question associée : pourquoi est-ce que je ne connais aucun pédé qui
se coiffe de la sorte ?
Les points d'Eckardt sur les surfaces cubiques, c'est
pénible. Si vous ne comprenez pas ce que la phrase
précédente veut dire, c'est normal — juste faites-moi confiance.
Si vous croisez un jour un point d'Eckardt, tuez-le.