Je promets que ce blog ne va pas devenir celui des tendons de mon épaule droite, mais à cause du report de la série Ruxor passe le permis moto, il faut bien que je meuble le temps antenne avec un quelconque spinoff. D'autant plus que je suis en arrêt maladie cette semaine, donc je n'ai pas le droit de faire des maths par contre j'ai le droit de raconter ma vie sur mon blog ou sur Twitter tant que je reste chez moi entre 9h et 11h (ça c'est facile, il y a un lit pour ça) et entre 14h et 16h. Et je pense qu'au-delà de mon cas personnel, ce qui suit peut être intéressant sur le plan médical, le plan méta-médical, et le plan administratif. Bref.
Résumé des épisodes précédents : Je savais depuis longtemps que je n'avais pas les épaules symétriques, et je savais aussi que je me faisais facilement mal aux tendons de l'épaule droite, notamment en faisant de la muscu, mais j'avais globalement trouvé un modus exercitandi pour gérer cette épaule. Seulement, vendredi il y a deux semaines (), je me suis fait un coup brusque à cette épaule en retenant une moto qui tombait sur le côté (à l'arrêt) : sur le coup ça ne m'a pas fait très mal, mais les trois jours suivants ont été très douloureux, surtout la nuit. Impossible de lever le bras (et en particulier, d'écrire au tableau, ce qui est très problématique pour enseigner). Mon généraliste (consulté le lundi suivant, ) m'a mis sous anti-inflammatoires et antalgiques. Petite amélioration. Jeudi de la semaine dernière (), un radiologue m'a diagnostiqué des calcifications et un ou deux tendons rompus (le supra-épineux et peut-être le sub-scapulaire), m'a expliqué que je devrais passer une IRM pour y voir plus clair et qu'il faudrait certainement une intervention chirurgicale : j'étais assez effondré à l'idée des longs mois de difficultés à dormir et d'interruption de toutes sortes d'activités que ce diagnostic me faisait présager.
Sauf qu'en fait les choses ont tourné beaucoup mieux que je ne l'espérais. J'avais encore très mal à l'épaule après le passage à la radio et l'échographie (le fait qu'on m'ait fait la placer dans toutes sortes de positions bizarres n'aidait évidemment pas, pas plus que la mauvaise nouvelle qu'on venait de m'annoncer). Mais les jours suivants, ça allait indubitablement de mieux en mieux. La douleur était encore assez sensible lundi (), quand j'ai revu mon généraliste ; celui-ci m'a dit de continuer les anti-inflammatoires et m'a adressé à un chirurgien orthopédiste pour savoir si et comment me faire opérer. Il m'a délivré un arrêt de travail pour la semaine (je vais revenir sur les complications administratives). Mais le lendemain je n'avais déjà presque plus mal : disons qu'au niveau douleur et même de mobilité générale du bras, il me semblait clair que je convergeais vers le status quo ante. Soulagement, au moins, de pouvoir dormir normalement (fût-ce seulement du côté gauche).