David Madore's WebLog: Les aventures de Ruxor à New York, cinquième partie

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(jeudi)

Les aventures de Ruxor à New York, cinquième partie

(Début ici, , et .)

Aujourd'hui nous avons eu la chance qu'il faisait plutôt beau (même s'il y avait pas mal de vent parfois un peu froid), et comme essentiellement tout était fermé pour Noël[#], et les rares choses qui ne l'étaient pas étaient passablement bondées, nous avons fait un tour dans Central Park. En fait, nous avons fait le tour de Central Park, juste à l'intérieur de sa périphérie, dans le sens des aiguilles d'une montre (apparemment les joggeurs font plutôt l'inverse) à partir du coin sud-ouest, ce qui nous a pris presque trois heures. Avec ça, nous avons quand même réussi à y rater des choses, comme le château du belvédère, la terrasse de Bethesda ou encore le jardin de Shakespeare, ce qui est dommage.

Le parc a un style nettement différent des parcs européens, même si je le compare à Hyde Park à Londres ou au Englischer Garten de Munich, qui sont sans doute les plus comparables : pourtant, je ne saurais pas dire exactement en quoi consiste la différence et pourquoi je pensais immédiatement aux parcs que je voyais à Toronto quand j'étais petit (sont-ce les essences d'arbres représentées ? la manière dont ils sont agencés ? le style des voies et des ponts ? je ne sais pas, mais en tout cas je ne crois pas que ce soient juste les écureuils ou les bâtiments au fond qui permettent de voir qu'on est en Amérique du Nord).

Après Central Park nous avons visité (la pointe sud de) Roosevelt Island, qu'on pourrait appeler l'île depuis laquelle on a la vue emblématique sur l'est de Manhattan et les bâtiments de l'ONU et où les films aiment bien montrer quelqu'un en train de faire du jogging histoire de situer la scène à New York grâce à la vue en question — mais c'est plus court de dire Roosevelt Island. Il y a aussi une ruine classée sur cette île, qui a un certain charme gothique anglais, et un pont impressionnant qui traverse l'île sans s'y arrêter, reliant Manhattan à Queens. (C'est bien, Google Images, on n'a plus besoin de prendre des photos, juste d'écrire ce qu'on veut montrer. Enfin, j'ai pris quelques photos, mais elles seront moins bien que ce qu'il y a sur Google Images, et je ne vais pas les mettre en ligne avant de rentrer.)

Une chose que je me demande quasiment à chaque fois que je passe devant un de ces hauts gratte-ciel new-yorkais à l'architecture moitié gothique, moitié sarrasine, qui a l'air de se soutenir dans les airs comme par miracle[#3] (et Hermès sait qu'il y en a !), c'est ce qu'il y a tout en haut. Parce que beaucoup de bâtiments ont une sorte de toit en terrasse surmonté d'une sorte de protubérance, petite construction supplémentaire, pouvant prendre la forme d'un clocheton, d'une petite maison, d'un châtelet, ou simplement d'un cube, selon la fantaisie architecturale du moment (de l'arrière de notre hôtel on en voit un qui a une sorte d'arc de belvédère néoclassique, avec son propre toit en terrasse, juché sur son toit, et tout à l'heure j'ai vu un truc un peu chinoisifiant). Beaucoup doivent être une façon de cacher le réservoir d'eau que les bâtiments sont apparemment tenus d'avoir, mais peut-être s'agit-il parfois d'autres choses : machinerie d'ascenseur, système de climatisation, ou pourquoi pas une habitation fantaisiste avec une vue imprenable. Que peut-il bien y avoir derrière ces petites fenêtres tout en haut de telle ou telle tour dans le style art nouveau ou art déco ? derrière une petite lucarne isolée mais positionnée au centre et au-dessus des autres dans un bâtiment pompeux ? Et qu'y a-t-il au tout dernier étage (le plus haut à avoir des fenêtres en triangle, juste en-dessous de l'aiguille) du bâtiment Chrysler ? (Bon, pour cet exemple précis, on peut avoir la réponse ici, quoique malheureusement sans photos.)

[#] Même si on voit partout des ménoras[#2] (menorahs ? menoroth ?) un peu partout dans New York parce que c'était hier la fin de hanoucca (hanukka ?), je pense que c'est plus du politiquement correct histoire de ne pas avoir qu'un sapin de Noël qu'une si grande ferveur culturelle juive. D'ailleurs, les gens n'avaient pas l'air complètement d'accord sur le bon nombre de bougies à allumer sur les ménoras.

[#2] Vous savez, la ménora de hanoucca : contrairement à la ménora normale, qui a sept branches, celle de hanoucca en a huit, même si le goy idiot comme moi va avoir tendance à en compter neuf (le truc au milieu n'est pas une bougie, c'est un truc qui sert à allumer les bougies, alors que dans la ménora à sept branches le truc au milieu est bien une bougie, le Club Contexte vous remercie).

[#3] Pour les incultes, ceci était une citation (appropriée pour le jour où je visite Central Park).

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