Les jours qui viennent risquent d'être furieusement chargés. Comme l'an dernier, je coordonne les
soutenances d'exposés de maîtrise des élèves matheux de première année
à l'ENS, donc de lundi à vendredi en huit je passerai mes
journées à écouter des exposés très variés (six par jour) : c'est
passionnant, mais aussi assez épuisant. Il y en a déjà deux cette
semaine (mercredi et vendredi matin), auxquels il faut rajouter (jeudi
après-midi) la soutenance d'un étudiant indien qui était venu chez
nous dans le cadre d'un échange et à qui j'ai fait faire un peu de
maths-info. Jeudi matin, j'irai sans doute assister aux délibérations
(pour l'admissibilité) du concours d'entrée à l'ENS. Et
vendredi après-midi, comme je l'ai déjà
fait savoir (et tous ceux qui m'entourent commencent à vraiment le
savoir ), je donne un exposé sur un résultat de Kollár
(et j'ai l'impression angoissante de ne vraiment pas être assez prêt,
j'ai encore plein de références à regarder de plus près). Hier soir
(jusque fort tard, d'ailleurs) je mettais au point un texte explicatif
(sur le polygone de Newton) pour mes agrégatifs chéris. Jeudi
soir, enfin, il y a à l'École une conférence, ouverte à tous (et
organisée par l'association Pollens), sur la
loi sur le droit d'auteur, à laquelle
parlera mon ami (et néanmoins collègue) David Monniaux : venez-y
(c'est en salle Dussane, il y a projection d'un film à 20h et débat à
20h30) !
Bon, tout ça est intéressant, je ne suis pas en train de me plaindre. Mais il est quand même vrai que je fatigue facilement. Peut-être aussi qu'en ce moment je voudrais avoir un peu plus de temps pour nous.