Bienvenue en août, le mois le plus mort de l'année. Pas étonnant que ce soit celui où se trouve mon anniversaire (snif, je vais avoir 28 ans, c'est horrible !). Et forcément, un dimanche au mois d'août… bon, je vous ai déjà dit tout ça.
Alors, je suis sorti me promener, aujourd'hui (mais pas en rollers — faut encore que j'apprenne à surmonter la paresse de les enfiler). J'ai « découvert », si j'ose dire, que de chez moi on peut aussi aller au centre ville en passant par la rue Pascal, la rue Mouffetard, la rue de la Montagne Sainte-Geneviève et la rue de Bièvre. Je n'y avais jamais pensé (je passais par la rue Le Brun et la rue Geoffroy Saint Hilaire puis la rue du Cardinal Lemoine ; il est vrai que cela a l'avantage de contourner la montagne Sainte-Geneviève) : il faudra que je mesure quel est le chemin le plus rapide pour aller à l'Hôtel de Ville. Il est vrai que la géographie d'une ville comme Paris est traîtresse : on a tendance à rectifier toutes les rues en droites et tous les angles en angles droits alors que ce n'est pas du tout le cas ; par exemple, dans ma tête, la rue Mouffetard prolonge les Gobelins et la rue Pascal est perpendiculaire aux deux — or ce n'est pas du tout le cas comme on le verra sur un plan.
Tiens, rue Mouffetard, j'ai surpris une bribe de conversation :
j'ai pris les meilleurs écrivains du Brésil, et je les ai fait
manger dans ce restaurant
. J'aimerais bien savoir qui était cette
personne capable de prendre les meilleurs écrivains du Brésil
et les faire manger quelque part. J'avais entendu un autre bout de
conversation, ailleurs, qui m'a fait sursauter, mais j'ai maintenant
oublié.
À part ça, j'ai transcrit en phonétique la fameuse dictée de Mérimée et je l'ai enregistrée. Encore un truc inutile pour meubler la ramification infinie des pages de ce site Web.