Je n'ai pas beaucoup dormi parce que j'ai passé la fin de la nuit,
depuis 5:30 du matin (heure de Paris =UTC+0100) à alternativement
sangloter, crier j'ai peur
de façon incohérente, et chercher le
réconfort des bras de mon poussinet (qui aurait sans doute préféré
dormir), donc je ne vais pas essayer d'écrire quelque chose de
cohérent.
À la place, je vais laisser cet exercice à mes lecteurs en leur proposant ce défi : on dit que every cloud has its silver lining, personnellement je n'arrive pas à le voir, donc votre but est de me convaincre qu'il y en a quand même un, ou au moins, que ce n'est pas la fin du monde (le 20 janvier 2017). On se concentrera sur les conséquences en-dehors des États-Unis, parce que c'est ce qui concerne principalement mes lecteurs et aussi parce que c'est là où l'action du président n'a aucune sorte de contrôle ou contre-pouvoir.
(Et pour éviter qu'on me ressorte les mêmes âneries que lors de mes précédentes discussions sur le sujet, parler de programme politique ou d'isolationisme ou de de choses comme ça est hors sujet : la question est celle de la gravité d'avoir un psychopathe incontrôlable à la Maison-Blanche — ce que le fou a dit qu'il ferait peut juste servir comme indication de certaines de ses lubies, mais certainement pas comme prévision de ce qu'il fera.)