Je pourrais recommencer à me
lamenter : soit essayer de redire les
choses (…) différemment
(non nova sed nove), soit au contraire recopier
verbatim ce que j'ai déjà écrit, puisque les circonstances
n'ont pas changé d'un iota (pourquoi auraient-elles changé ? il n'y a
rien de nouveau sous le Soleil — en tout cas, pas pour moi).
Mais je crois que j'en ai marre de radoter, et que la réitération ad nauseam des mêmes schémas d'événements ne
justifie pas qu'on ajoute au comique de répétition celui du
renouvellement de l'éternelle complainte c'est vraiment trop
injuste
(© David Madore 1976–2004) : après tout, relire ce
que j'ai déjà écrit (cf. les entrées liées ci-dessus) m'écœure
déjà assez, et l'idée qu'il me reste peut-être le double d'années à
vivre, tout aussi stériles et vaines, que j'en ai déjà vécues, me
donne positivement la nausée. En fait, il y a des sentiments qu'il
vaut probablement mieux garder pour soi-même, car l'expression de la
sympathie à leur sujet a plutôt tendance à susciter l'agacement que le
réconfort. Dont acte : je me tais.