Je ne suis pas exactement un stakhanoviste, les mauvaises langues
disent même que j'ai tendance à oublier le sens du mot travail
.
Me voilà donc tout étonné de me retrouver à bosser un peu — et
surtout, à aimer ça. Lundi j'ai passé une pleine journée à remanier
de fond en comble un texte (que je traine depuis un bon moment déjà) et qui commence
enfin à satisfaire mon directeur de thèse (et moi-même…) : le
contenu mathématique est bon, mais trouver la façon correcte de
l'exposer n'est pas toujours évident. Ce matin, longue discussion,
justement, avec mon directeur de thèse, après quoi j'ai passé
l'essentiel de l'après-midi à détailler les explications des parties
qui avaient été critiquées dans un
autre texte constituant ma thèse. Enfin, l'essentiel de la soirée
(jusqu'à minuit et demie ou une heure du matin) passée à commencer de
faire des transparents pour un petit exposé (petit par la taille mais
pas par la quantité de travail pour le préparer) que je donne jeudi
matin à la journée de rentrée du DMA pour présenter mon
domaine de recherche. Indiscutablement, c'est dans ces
circonstances que j'aime bien faire des maths.
Bon, entre tout ça, j'ai quand même trouvé le temps pour une petite réunion de mise au point entre enseignants pour la préparation à l'agrégation, et aussi pour la première séance du club Arcanoïd à l'ENS.