Oui, ça fait assez longtemps que je n'ai rien posté. Il y a
plusieurs raisons à ça. L'une d'elles est que comme mon poussinet a
rendu son appartement à Bordeaux (pour en économiser le loyer), bien
qu'il continue à y faire une thèse ce qui nécessite donc de nombreux
allers-retours de sa part, nos horaires de vie ont été un peu changés,
et je me retrouve indirectement avec moins de temps pour bloguer. On
m'a souvent dit qu'un des commandements cardinaux du blogueur était :
ne pas écrire pour dire qu'on n'écrit pas (les gens sont assez grands
pour s'en rendre compte, ils n'ont probablement pas besoin qu'on
pollue leurs flux RSS avec une entrée qui sert à
dire je ne dis rien, et je le dis
). Donc, pour ceux qui se
seraient inquiétés, rassurez-vous, il m'est arrivé de laisser passer
36 jours entre cette entrée
et celle-ci, et plus récemment 19
entre cette entrée
et celle-ci (ce qui est bien avec
les bases de données relationnelles c'est que ça permet de répondre à
plein de questions stupides du genre quel est l'intervalle maximal
entre deux entrées de mon blog ?
) ; là je n'en suis qu'à 12,
vraiment pas de quoi s'étonner.
Bref, bonne année 2012 à tous. Je ne sais pas trop quoi faire comme vœux que je n'aie déjà fait de nombreuses fois : à chaque fois que je crois dire quelque chose de malin sur un sujet périodique comme ça, je me rends compte que je radote terriblement (et ça s'applique probablement à cette réflexion-ci… ah ben oui voilà).
Que peut-on me souhaiter ? More of the same, tout simplement. Sans aller jusqu'à prétendre que j'ai une chance inouïe, je m'efforce de me rendre compte à quel point le râleur que je suis a pourtant une vie remarquablement heureuse et douillette, entre un copain que j'aime très tendrement, des amis nombreux et sincères, une famille présente à mes côtés, une santé dont mon hypocondrie n'arrive pas à nier qu'elle est excellente, un boulot sympathique, un logement où je me sens bien, plus d'argent que je n'en ai besoin, et pas trop de soucis dans une période de crise. Je ne sais pas quelle proportion des Français, ou des humains sur Terre, souscrirait à une telle description de leur situation, mais même parmi mes proches certains sont loin d'avoir autant de chance, alors c'est vers eux que mes pensées se tournent, et pour ma part j'espère que ça dure (tout en tâchant de me rappeler à quel point le bonheur est fragile et combien il faut tâcher d'en profiter).