Aujourd'hui, j'ai fait mes cartons : je quitte mon bureau de la rue
Dareau où je m'étais installé il y a
deux ans et demi (déjà ‽) pour en rejoindre un
autre, rue
Barrault, plus près de chez moi mais, en contrepartie, plus petit
(ou peut-être plus grand, mais que je partagerai avec un collègue
alors que jusqu'à présent j'étais seul). En fait, tous les gens de
mon département qui étaient comme moi rue Dareau déménagent, mais les
autres
vont avenue
d'Italie dans des locaux neufs : moi je profite de ce déménagement
collectif pour rejoindre les collègues les plus proches de mes
thématiques (disons, les plus matheux-algébristes qu'il y ait à
Telecom). A priori, ce nouveau bureau est lui-même temporaire : je
devrais de nouveau déménager (mais dans le même couloir !) quand des
travaux auront rendu des locaux plus beaux — et tout cela en
attente d'un hypothétique futur déménagement à Palaiseau
en 2012 2014 2015 2020
2070.
Toujours est-il que je n'aime pas faire les cartons, parce que ça
oblige à ranger tout le foutoir qui s'est étalé sur le bureau et à
décider ce qu'on veut mettre où, à trier les 1001 articles qu'on a
imprimés (ah, je lirai ça sans doute un jour
, refrain connu)
pour essayer de les organiser d'une manière ou d'une autre, et à se
rendre compte qu'on a vraiment trop de livres (j'en ai fait trois et
demi cartons bien pleins, à raison d'environ 40 livres par carton).
Et on angoisse que les livres puissent être abîmés, que les affaires
puissent se perdre (surtout quand tout le monde va avenue
d'Italie et que je suis le seul à partir rue Barrault !).