David Madore's WebLog: Fragment littéraire gratuit #108 (§109–118)

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(dimanche)

Fragment littéraire gratuit #108 (§109–118)

Voici un fragment que je pourrais qualifier de particulièrement gratuit…

§109. La cour intérieure renferme un jardin. Au centre de celui-ci se trouve une statue, représentant une jeune femme nue, surplombant une fontaine ; trois coins de la cour sont ornés de massifs de fleurs, le quatrième (le coin nord-ouest) est plutôt un sous-bois à l'ombre d'un assez grand pommier. Si vous voulez vous approcher de la fontaine, rendez-vous au §106 ; si vous voulez regarder les bosquets de plus près, rendez-vous au §263 ; si c'est le pommier qui vous intéresse, allez au §616. Sinon, des portes permettent quitter la cour : au nord au §730, au sud au §600, à l'est au §695, ou à l'ouest au §524.

§110. Vous prononcez le premier mot qui vous vienne à l'esprit. Jetez quatre dés : si la somme est inférieure ou égale à votre Chance, rendez-vous au §538 ; si elle est supérieure, rendez-vous au §771.

§111. Lorsque vous reprenez connaissance, vous vous rendez compte que vos cou, poignets et chevilles sont enchaînés ; vous êtes attaché au mur d'une pièce presque entièrement vide, aux murs nus, sans aucune autre ouverture qu'une porte fermée devant laquelle se trouve une chaise, seul objet de la pièce. Assis sur la chaise, vous faisant face, Kerenbor vous regarde fixement. Toutes vos possessions ont disparu et vos vêtements sont réduits à un cache-sexe. Voyant que vous avez ouvert les yeux, Kerenbor se lève et s'approche de vous. Alors, on fait moins le malin maintenant ? vous demande-t-il d'une voix moqueuse. Préférez-vous garder le silence pour l'instant (rendez-vous au §737), adopter une attitude soumise (rendez-vous au §782) ou bien le provoquer (rendez-vous au §124) ? Enfin, si vous possédez la compétence de Domination mentale, vous pouvez tenter de l'utiliser à présent : rendez-vous au §289.

§112. Le Gardien sourit. Mauvaise réponse, vous annonce-t-il : crois-tu vraiment que nous resterions ici si ton idée était juste ? Puis, sans hésitation, il vous transperce le cœur. Vous êtes mort.

§113. Le serpent vous attaque (PV 20 ; PA 12 ; PD 18, Habileté −2). Si vous parvenez à le tuer sans être touché, rendez-vous au §346. Si vous le tuez mais que vous avez été touché, rendez-vous au §197 pour connaître les effets de son venin (notez le numéro du paragraphe actuel pour pouvoir y revenir).

§114. Le coffret contient une gemme grosse comme un œuf de caille, de couleur très légèrement bleutée, que vous identifiez immédiatement comme la Larme du ciel. Si vous avez fait une promesse à Kerenbor à Elenbrion, rendez-vous au §788 si vous comptez tenir cette promesse (ou si vous n'avez pas le choix) ou bien au §450 si vous ne la tiendrez pas ; si vous n'avez pas fait de promesse, allez au §738.

§115. Vous vous arrêtez, en proie à un vertige : la plaine est interrompue par une ravine si étroite qu'elle est presque invisible de quelque distance, et pourtant profonde d'au moins cent pieds. Au fond coule un ruisseau difficile à voir dans l'obscurité de la gorge mais dont le son laisse penser qu'il est de quelque importance. Sauter au-dessus de la ravine ne pose pas de difficulté et vous pouvez continuer votre chemin vers l'est au §301 ou vers l'ouest au §385, ou bien longer le cours d'eau vers le nord au §696 ou vers le sud au §743. Enfin, vous pouvez tenter de descendre dans le cañon ; si vous le souhaitez, jetez quatre dés : si la somme est inférieure ou égale à votre Agilité ou si vous possédez la compétence d'Escalade, rendez-vous au §471 ; si elle est supérieure, rendez-vous au §629.

§116. Vous montrez l'anneau à Alnaéra, qui bondit. Il porte le sceau impérial ! s'exclame-t-elle : Où l'avez-vous trouvé ? Allez-vous lui répondre que vous l'avez trouvé par hasard (allez au §145), ou que vous l'avez volé (allez au §358), ou bien préférez-vous lui dire la vérité (allez au §312) ?

§117. Le garde vous salue et vous laisse passer. Vous voici dans Elenbrion : choisissez votre destination sur le plan en annexe et rendez-vous au paragraphe indiqué.

§118. Le couloir dans lequel vous vous trouvez comporte trois portes latérales. Une première, vers le nord, est marquée d'un dessin stylisé représentant une araignée : vous pouvez tenter de l'ouvrir au §763 ; la seconde, à une quinzaine de pas de la première, est de même ornée d'un serpent : vous pouvez tenter de l'ouvrir au §537. L'unique porte menant vers le sud, située à peu près à même distance de celles menant au nord, ne porte aucun symbole mais semble de facture plus riche que les deux autres : si vous voulez l'ouvrir, rendez-vous au §167. Enfin, vous pouvez continuer le couloir vers l'ouest au §16, ou vers l'est au §600.

…En quelque sorte un hommage à des livres qu'on peut lire comme des recueils de fragments, les Livres dont vous êtes le héros. Quand j'étais jeune, je trouvais plus amusant de les lire linéairement que d'y jouer vraiment (enfin, quand je dis linéairement, j'allais quand même regarder vers quoi pointaient les numéros auxquels on était renvoyé, parfois à une profondeur deux ou trois, mais quand j'avais fini je revenais au paragraphe pour passer simplement au suivant).

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