Well, if there's a bright centre to the Internet, you're on the
blog that it's farthest from.
[De nouveau, je n'ai pas besoin de dire d'où sort la citation ; hélas, je ne suis même pas la premier à avoir l'idée de l'appliquer à ce contexte : c'est le problème d'être arrivé trop tard dans un monde trop vieux.]
Hop, une pensée émue pour le jour où j'ai commencé ce blog, il y a quatre ans.
Taratata, je peux me proclamer un des pionniers[#] de la blogosphère francophone
(oui, souvenez-vous, en 2003 la petite sœur de tout le monde
n'avait pas déjà un skyblog, puisque les skyblogs n'existaient pas).
J'aimerais en faire un résumé par phases, mais il faut bien admettre
que ce n'est pas facile, tout ça manque quand même de cohérence.
Quand je relis des entrées passées, je me souviens les avoir écrites,
mais l'ordre me paraît souvent bizarre (tiens, cette entrée, ça
fait déjà trois ans que je l'ai écrite ? je croyais que c'était il y a
trois semaines ! ah, et celle-là j'aurais dit que c'était super vieux,
elle date de seulement deux mois…
— ça n'a rien de
spécifique à ce blog, bien sûr, c'est toujours le cas quand je repense
à des choses passées, la séquence des événements est toute chamboulée
par mon souvenir). Peut-être que quand je serai vieux et célèbre[#2], mes exégètes nombreux et bardés
de diplômes définiront ma période bleue et ma période
rose, et quand mon blog sera publié en Pléiade avec des notes un
des commentaires sur celle-ci expliquera ce que je ne sais pas vous
expliquer maintenant, mais en attendant je vais me coucher.
[#] Ah, pour être pionnier dans quelque chose, il faut que quelqu'un vous ait vu et vous ait imité ? Zut. Ben tant pis, alors.
[#2] Quoi, je ne suis pas crédible ? Quoi, la page parlant de moi a été retirée de la Wikipédia francophone ? Mais euh, d'abord.