Non, le titre de cette entrée n'est (heureusement !) pas un
diagnostic médical qu'on aurait formulé à mon sujet. C'est plutôt une
impression « artistique » — si j'ose dire — d'un état
mental, pas forcément désagréable, où je me trouve. L'impression
d'avoir quantités d'idées, de sentiments, de mèmes, qui me tournent autour de la
tête, mais où aucun ne semble s'imposer nettement. Je poursuis
mentalement une de ces idées pendant quelques secondes, puis une
autre, puis une autre, et je papillonne sans aller nulle part, mais
sans en ressentir d'angoisse particulière pour autant. C'est un état
fréquent lorsque je m'apprête (surtout le soir) à écrire une entrée
dans mon blog (surtout après une pause) et que je me demande de
quoi vais-je parler aujourd'hui ?
— quantités d'idées se
présentent à moi, puis repartent. C'est l'état de l'écrivain devant
la feuille blanche, particulièrement l'adorateur de l'éclectisme.
Parfois des potentialités peuvent se
former dans ce magma. Dans ces cas-là, souvent, je préfère ne pas
gâcher cet état et ne rien écrire (choisir une idée pour la poursuivre
durablement a tendance à me faire sortir de cette sorte d'euphorie) :
j'écoute des morceaux de musique variés, passant aléatoirement d'un
style à un autre comme mon imagination vagabonde d'une idée à une
autre.
Mais là, en fait, je crois qu'il est surtout temps de me coucher.