J'ai une bien mauvaise résistance au froid. C'est peut-être parce
que je suis plutôt maigre, en tout cas cette fin d'automne s'annonce
rude. Il faut dire que les températures sont nettement en-dessous des
normales saisonnières
en ce moment à Paris (on est à la limite
du gel) ; cf. d'ailleurs ce site
consacré spécialement à la météo à Paris qu'on m'a fait découvrir
et qui a l'air très intéressant (pour les parisiens, bien sûr).
Le paradoxe, c'est qu'en fait j'aime bien ces journées belles mais froides, où le ciel est impeccablement bleu mais l'air mordant. Je trouve que cela donne au beau temps une qualité bien plus appréciable encore que les journées belles et douces.
Toujours est-il que je m'étonne que l'homme ait pu survivre dans les siècles passés : j'habite dans un pays tout de même assez tempéré, dans une époque où on connaît des matériaux efficaces (et bon marché) pour se protéger contre le froid, je ne suis pas trop pauvre pour m'acheter des vêtements convenables, et je suis convenablement nourri. Et j'ai froid. Alors comment les paysans russes pouvaient survivre il y a quelques siècles sans avoir 90% de mortalité à chaque hiver, ça me dépasse complètement. Bon, je suppose que les gens réagissent très différemment au froid. D'ailleurs, je croise encore des gens en tee-shirt dans la rue, ou presque, ce qui me semblerait complètement inconcevable : et je suppose que les gens comme moi, avant, ben ils mouraient bêtement.