Une blague de physiciens raconte que Heisenberg avait de grosses difficultés sexuelles, parce que quand il avait la position il n'avait pas l'impulsion et quand il avait le temps il n'avait pas l'énergie.
J'ai souvent l'impression qu'il y a un principe de ce genre pour l'écriture : l'inspiration me vient le plus facilement après une journée bien chargée, pleine de potentialités, qui fait fermenter les mèmes dans mon esprit — mais c'est souvent après ça que je n'ai pas le temps d'écrire. J'ai l'impression qu'un fragment littéraire gratuit se perd, là, donc… Même si j'essaie de garder l'idée pour plus tard, je ne suis pas du tout sûr que je retrouve le bon état d'esprit, plus tard.