Je me réveille vers 13h. Le temps de me lever, manger (ou faire semblant), lire mon mail, me préparer et m'habiller, faire quelques courses (ou lancer une lessive ou des choses de ce genre), et aller à l'ENS, il est au moins 16h. Je me lance vertueusement dans une des millions de choses que je dois faire cet été, mais l'heure de dîner (19h) arrive vite. Vers 20h30 je suis en train de défricher une des nombreuses questions mathématiques (généralement rencontrée avant le dîner) qui me tarabustent, je déroule une pelote de nœuds qui part dans tous les sens, j'oublie tout, et j'abandonne vers minuit ou 1h du matin, quand soit les choses sont claires soit il devient tristement évident que je n'ai rien compris aux maths. Pour célébrer ou pour oublier je vais boire un jus de fruit à la K-fêt de l'École, je bavarde avec les gens qui sont là, je rentre chez moi, j'écris une entrée dans mon blog, je perds encore un peu de temps (je ne sais pas bien comment), et je me couche après 3h. À chaque fois je me promets de me coucher plus tôt le lendemain (le fait de ne commencer vraiment la journée qu'au milieu de l'après-midi est assez gênant), mais il est impensable d'interrompre l'ébullition dans laquelle je me plonge à partir de 21h.