(D'accord, j'abuse à dater cette entrée du premier janvier, ou alors c'est qu'il est trente-deux heures passées, mais je fais une nuit blanche, là, donc pour moi il est encore le premier janvier, et le 2 n'existera normalement pas. Ça tombe bien, je n'aime pas les dimanches.)
Étant donné que je n'avais pas réussi à tenir fût-ce la moitié de
mes bonnes résolutions pour 2004, je
vais faire plus simple en 2005. Je prends acte du fait que j'ai
échoué dans les choses qui me semblaient les plus importantes dans ma
vie, et que je n'arrive pas à lui redonner un sens, et, surtout, que je n'ai pas
grand-chose vers quoi je pourrais aspirer (look
forward to
) à l'avenir. Et je prends donc la résolution
suivante : celle d'arrêter de m'en préoccuper et de
m'amuser : parce que la vie n'a peut-être pas (plus ?) de
sens, elle est peut-être un échec, mais qu'est-ce qu'on rigole.
Alors, pour commencer, ce soir, j'ai fait un deuxième petit dîner entre amis (assez disjoints de ceux d'hier soir, d'ailleurs). Et puis, avec deux d'entre eux, je suis allé visiter les chantiers de la construction du nouveau bâtiment, annexe de l'ENS, qui prend la place de l'ancien « pavillon » : nous avons passé plus de deux heures à explorer ces salles pour l'instant réduites à des murs de béton nu et de câbles et tuyaux — et je vous assure, c'est vraiment rigolo.