S'il y a une chose qui m'exaspère à Paris, c'est bien à quel point les transports en commun de nuit sont nuls. C'est-à-dire, le seul Noctambus. Tout à l'heure, j'étais du côté de Montmartre avec deux amis (Michel et Davide) et voilà que nous nous rendons compte qu'il est 0h50 et que nous venons de rater les derniers métros. De là, pour rentrer chez moi : d'abord marcher jusqu'à Barbès-Rochechouart (où nous sommes arrivés un peu après 1h) ; puis attendre le premier Noctambus ‘D’ en direction de Châtelet, qui est passé vers 2h (!) ; arriver vers Châtelet autour de 2h20, prendre le Noctambus ‘R’ de 2h30, pour arriver à l'arrêt Vandrezanne vers 2h45. Soit deux bonnes heures pour aller de Montmartre à chez moi, on fait mieux, question efficacité : en fait, je me demande si je ne serais pas allé plus vite à pied (et j'aurais économisé 2.70€) ! Je comprends que les taxis fassent beaucoup d'argent la nuit (sans compter que la fréquentation des Noctambus donne parfois vraiment envie de prendre le taxi, effectivement…). Et je ne parle pas de la signalisation épouvantable : pas d'affichage des horaires dans les arrêts (au moins dans celui où nous étions — sans quoi nous n'aurions pas décidé d'attendre une heure bêtement plantés là !) et parcours précis difficiles à obtenir ; et à Châtelet, aujourd'hui, les abris avaient purement et simplement disparus et personne ne savait de quel endroit quel bus partait !
Serait-ce vraiment en demander tant que, au moins les nuits du vendredi au samedi et du samedi au dimanche, certaines lignes de métro (par exemple, les lignes 1, 2, 4 et 6, parce qu'elles forment la grille fondamentale, si j'ose dire) restent ouvertes au moins pour une station sur deux ou trois et avec une rame toute les vingt minutes environ ?
Enfin, voilà, j'avais sans doute des choses beaucoup plus intéressantes à raconter, mais, comme il est tard, la faute au bus, je dois me coucher.