Le chat de mes parents (c'est la photo de droite, hein), qui est aussi un peu le mien (à moins que ce soit le contraire ; de toute façon, un chat, ça n'appartient qu'à soi-même), est malade : il souffre d'une grave insuffisance rénale, a dit le vétérinaire. (On avait remarqué qu'il buvait énormément d'eau, alors ma mère l'a emmené faire une prise de sang.) Il est au régime sévère avec des croquettes spéciales, qu'il n'aime pas du tout, bien entendu. Il a environ neuf ans (on l'a recueilli au printemps '96, et il a alors été estimé qu'il avait à peu près un an).
Tiens, pour faire un coq-à-l'âne (ou, plus exactement, un
chat-au-chien), hier soir j'ai vu Didier (d'Alain
Chabat) à la télé, et je suis assez bluffé : l'idée de départ (un
chien qui prend un jour corps humain) est vraiment débile, mais il a
réussi a en faire quelque chose de plutôt réussi. Bon, le scénario
n'est pas exceptionnel, et il est plutôt attendu ; mais le jeu d'Alain
Chabat est absolument époustouflant : réussir à jouer un chien
transformé en homme de façon — je n'oserais pas dire
crédible
— convaincante, de façon qui soit drôle sans
être complètement ridicule, c'était vraiment dur — et
il y est arrivé. Je lui tire mon chapeau. (À ce propos, je crois
bien que j'irai voir RRRrrrr
quand il sortira.)