En ce samedi soir, c'est nuit Superficial (fédération d'associations étudiantes gaies et lesbiennes d'Île-de-France) qui m'a permis de faire la fête. (Ce faisant, j'ai malheureusement raté la première assemblée générale de l'OCAPI, voir une entrée passée au sujet de cette association ; mais je ne peux pas être partout à la fois et j'avais promis depuis un moment d'être à cette soirée.) Je vais peut-être donner l'impression de faire la fête sans arrêt, mais ce serait très exagéré…
Il y a cependant une chose que je regrette avec ce genre de soirées, même si j'ai du mal à la formuler ; disons que je m'y amuse bien moi-même, mais j'ai bien peur de donner l'impression, auprès des gens qui me connaissent peu ou mal, (sous prétexte que je ne bondis pas pour me trémousser dès que la musique retentit…) d'être un personnage terriblement ennuyeux, ou, encore plus pernicieusement, d'être entouré d'une sorte d'aura de respectabilité (ha, ha, ha, quelle blague — et quand je pense qu'un copain, que je ne dénoncerai pas, a parlé récemment de mes « oreilles chastes », ça devient assez grave, là). Le fait est qu'au-delà même de ma timidité naturelle, j'ai des difficultés particulières à lier contacts, et je crois que c'est en partie à cause de l'image que je projette inconsciemment. Pfiou, que c'est compliqué, tout ça.
En outre, ces soirées me laissent toujours des sentiments partagés, parce que d'un côté on voit beaucoup de monde, ce qui est fort sympathique (notamment j'y ai retrouvé des gens que j'apprécie et que je vois trop rarement), et de l'autre on en ressort avec un sentiment de solitude un peux doux-amer.
Indépendamment de ça, j'ai cassé mon parapluie à cause d'une bourrasque de vent ; et j'ai oublié mon sweat-shirt dans le bar.
Bah, je vais me coucher un peu moins tard que d'habitude !