David Madore's WebLog: À Florence, les moustiques travaillent jusqu'en décembre

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(dimanche)

À Florence, les moustiques travaillent jusqu'en décembre

Je suis à Florence pour quelques jours à l'occasion d'une mini-conférence en l'honneur des 70 ans de mon directeur de thèse. (Les universités de Paris possèdent — en indivision — une villa sur les hauteurs de Fiesole, qui, comme à peu près tout à Florence, semble avoir une histoire incroyable et une décoration époustouflante. Je ne sais pas comment les organisateurs de la conférence ont réussi à l'obtenir pour ces quelques jours, j'imagine que le planning est incroyablement serré. En attendant de voir la villa lundi, mon hôtel n'est pas mal du tout si on aime les riches plafonds et les miroirs profonds.)

Comme je n'aime pas trop jouer au touriste, je n'ai pas vraiment l'intention d'aller visiter le musée des Offices ou ce genre de choses. Aujourd'hui nous avons juste profité du beau temps pour nous balader au jardin Boboli. Tout à l'heure, nous comptons faire un tour à la Fiera Nazionale del Panettone e del Pandoro qui a lieu justement ce week-end à deux pas de notre hôtel, j'avoue que ça m'intéresse plus que n'importe quel musée. Je n'en raconte pas plus ici parce que le confort de taper sur mon portable est assez mauvais.

Mais pour l'instant, ma plus grande découverte est qu'il peut y avoir des moustiques même début décembre quand les températures minimales tournent autour de 0°C. En partant je m'étais dit que ce n'était vraiment pas la peine de prendre un insecticide : du coup, mon poussinet a passé plusieurs heures pendant la nuit à les traquer pour les écraser un par un ; apparemment mes idées sur le cycle de vie des culcidés étaient complètement fausses, et si quelqu'un veut bien m'expliquer en quelle saison ils piquent au juste, qu'il ne s'en prive pas.

Sinon, communiquer en Italie est toujours assez frustrant. Je comprends assez bien l'italien, mais je suis décidément incapable de le parler correctement, si j'essaie ça revient au mieux à faire de l'interlingua, au pire, du français aléatoirement transformé pour ressembler à de l'italien. Du coup, souvent je me retrouve à communiquer en anglais, ce qui est décidément bien triste.

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