Après trois semaines et seulement trois rappels à mon ancienne agence bancaire, j'ai enfin réussi à obtenir ma carte bleue flambant neuve.
Bien sûr, ces imbéciles ont trouvé nécessaire d'en changer le code (qui n'avait pourtant été ni perdu ni compromis), mais ne soyons pas mesquins : l'essentiel est que j'aie tout de même reçu cette carte. Ça mérite au moins une grande fête de célébration, une partouze où l'alcool et la drogue coulent à flots (Ils acceptent la carte bleue, les dealers et les prostitués du bois de Boulogne ?)
Que ceux qui se désolent de voir cette saga-dans-la-vie-de-Ruxor se
terminer si vite se consolent, elle va recevoir un codicille, puisque
mon accès au service e-Carte bleue ne marche toujours pas (il est
toujours temporairement bloqué
) : apparemment il fallait que
j'y inscrivisse ma nouvelle carte, et je vais recevoir de nouveaux
identifiants par courrier sous… dix jours. (De nouveau, insérez ici
un réquisitoire contre tant de stupidité sachant que je n'ai ni perdu
ni compromis mes identifiants actuels, et que le fait de les lier avec
la carte physique est une idiotie.) Donc, dans le meilleur des cas,
c'est-à-dire si miraculeusement ces nouveaux identifiants marchent et
qu'il n'y a pas encore une merde, j'ai gagné encore dix jours de
pénitence pour mon oubli.
(Et pour ceux qui me conseillent de changer de
banque : oui, je compte aller demain dans une agence d'une autre
banque — le CIC — où j'ai un compte dormant pour le faire
transférer et sans doute en faire quelque chose, notamment voir
combien ils facturent la carte bleue et la carte bleue électronique.
Donc c'est en cours. Mais j'ai peur que ça ne fasse que démultiplier
les emmerdes. Déjà, faut voir s'ils ne vont pas me dire ah,
Monsieur, ça fait dix ans que vous n'avez pas touché à ce compte, on a
repris votre argent et vous n'avez plus moyen de vous
plaindre
.)