Avec 21 voix contre 15 (et 541 abstentions, donc…), l'Assemblée nationale a fait un peu reculer dans le temps l'adoption d'une loi honteuse. Malheureusement, ça ne sauve rien, parce que — sauf improbables manifestations monstrueuses pour sauver l'Internet français, mais apparemment les Français n'en ont pas grand-chose à faire — le gouvernement persistera, et gagnera forcément. Mais quand on sait qu'au final on ne peut pas gagner (sauf peut-être devant le Conseil constitutionnel, ou une cour européenne), un peu de temps de gagné, et une petite giffle à un gouvernement qui veut vendre les libertés individuelles à l'industrie du disque, ça fait toujours un certain plaisir.