J'ai lu en même pas deux jours (ce qui, vu ma vitesse habituelle, est proche d'un exploit) le deuxième volume de Tales of the City (intitulé, très logiquement, More Tales of the City) et qui en est vraiment la suite (notamment, on apprend clairement — peut-être trop clairement — quel est le secret de Mme Madrigal, donc il était normal que je ne l'ai pas compris à la fin du premier volume). Je trouve ça encore excellent, même si certains éléments d'intrigue sont vraiment tirés par les cheveux. Préventivement j'ai acheté la série complète (six volumes), même si je pense que je vais lire autre chose (j'ai beaucoup de livres sur ma liste) plutôt que d'attaquer tout de suite le troisième.
Madame la directrice de l'ENS (Monique Canto-Sperber,
nommée
assez récemment) vient nous rendre visite demain matin (nous
=
le département de maths). Nous
sommes donc priés d'être à nos postes dès 9h30, histoire de faire
bonne impression. Faudra-t-il couvrir les tableaux
noirs de formules
incompréhensibles pour avoir l'air encore plus sérieux ?
Il m'a vaguement traversé l'esprit que je pourrais assister à un groupe
de travail d'une semaine organisé (notamment par mon directeur de
thèse) à Berkeley fin mars sur les approches cohomologiques à la
recherche des points rationnels. Cependant, quand je vois simplement
le formulaire
à remplir pour demander un financement, je me dis que ces gens se
moquent vraiment du monde : le plus délirant, c'est qu'ils veulent
impérativement un numéro
ITIN (IRS
Individual Taxpayer Identification Number
, ce qui tient lieu
d'identifiant fiscal aux États-Unis pour les gens qui ne peuvent pas
obtenir un numéro de sécurité sociale américain). Or ce numéro
s'obtient en remplissant un autre formulaire délirant
de demande qui doit être joint à un original ou une photocopie
notariée par un notaire américain du passeport de celui qui
fait la démarche. Très drôle : je vais envoyer mon passeport
(d'ailleurs, pour l'instant je n'en ai pas — mais bon, ça peut
se corriger assez vite, ça) aux États-Unis ou y aller en personne pour
en faire certifier conforme une photocopie. En plus, aucun des motifs
pour demander un numéro ITIN ne colle au cas
considéré. Dans ces conditions, j'abandonne.
Je cherchais à m'acheter le DVD du mythique Péril jeune (je ne l'ai jamais vu), mais il est introuvable aussi bien à la Fnac des Halles qu'au Virgin Rivoli ou chez Gibert. Je me résous à l'acheter par correspondance, mais je n'ai cesse de m'étonner de la manière dont ils constituent leurs stocks.
Il faut que je dépose mon dossier de candidature au CNRS pour cette année. Encore une opération qui va prendre un temps délirant. Il n'y a rien de plus fatigant que la paperasse. Au moins celle-ci est complètement électronique.