Je n'en peux plus. Mon rhume (j'ai peine à croire que ce soit la même maladie que ces petits coup de froid dont j'ai l'habitude, tellement sa virulence me surprend !) ne me laisse aucun répit : voilà dix jours qu'il a commencé et je ne suis même pas sûr d'être en voie d'amélioration.
Dimanche je me plaignais que mon nez coulait comme un robinet ; il m'a laissé les sinus très douloureux et je suis allé voir un médecin (mardi) qui m'a mis sous antibiotiques. Or à présent, mon nez ne coule plus, mais il reste obstinément bouché — pas complètement, non, mais insidieusement, gênant chaque respiration, comme si j'avais une masse obstruant les sinus, qui bouge un peu mais refuse de s'écouler. C'est oppressant. À tel point que la simple idée de respirer de nouveau librement et sans gêne devient un rêve qui me hante : j'ai du mal à penser à autre chose, et je ne peux décidément pas dormir cette nuit.
(Par ailleurs, j'ai la gorge et le palais très irrités à force de tousser, cracher et renifler. Et je reprend un état général fébrile : je suis obligé de prendre paracétamol sur paracétamol. Mais en comparaison avec la gêne à la respiration, ce n'est pas grand-chose.)
Je suis venu loger quelques jours chez mes parents à Orsay, et y passer Noël, mais ce réveillon me laissera décidément un souvenir peu agréable !