C'est tout de même énervant qu'alors que ma thèse est essentiellement bouclée depuis trois mois (si ce n'est plus) je me retrouve en pleine panique de dernière minute : la préparation de mon exposé de soutenance est loin d'être parfaite. (Pour être précis, je prévois quatre parties à mon exposé : la première partie, introductive, je l'ai bien préparée maintenant, mais j'ai peur d'oublier de dire plein de choses sous le stress du moment ; la seconde partie ne devrait pas poser trop de problème, la troisième probablement pas non plus, mais la quatrième est encore complètement dans l'espace, j'ai vaguement deux transparents qui sont très mauvais mais je n'ai plus le temps de faire mieux.)
Demain je vais à Orsay pour parler avec un de mes rapporteurs (probablement pas tellement de ma thèse mais d'autres questions mathématiques — il faut bien profiter de sa présence en France), puis il donne un exposé au séminaire de géométrie algébrique d'Orsay. Je vais aussi récupérer les versions imprimées de mon manuscrit (et y insérer une feuille d'errata[#] ).
Après-demain je vais à Paris pour répéter une nouvelle fois (devant quelques amis) mon exposé de soutenance. Et jeudi je ne fais rien (en tout cas, je prévois de ne rien faire : peut-être qu'il y aura une nouvelle panique de dernière minute, mais espérons que non !). Sauf peut-être de la paperasse administrative (récupérer à la scolarité mon dossier de soutenance).
Et dans tout ça, il faut surtout que j'arrive à dormir, parce que ces derniers jours le niveau de stress a été tel que je n'ai dormi qu'en moyenne cinq heures par nuit et ça ne peut pas durer.
[#] Je précise tout de même que ceci était un poisson d'avril ! Il y a bien quelques choses à corriger dans ma thèse mais, à ce que je sache, rien qui remette en cause l'ensemble.