En admettant le principe que, pour espérer combattre ma dépression, je dois aller voir un psy* (je ne sais pas si c'est bien parti, parce que l'idée m'ennuie — au sens classique — plus qu'autre chose, mais bon), il me reste encore à trouver la bonne valeur de « * ». Mon ami Davide — qui fait son internat de médecine à Pavie en psychiatrie — m'a conseillé (quand je lui ai décrit mes symptômes) de m'adresser au service de psychiatrie de la Pitié-Salpêtrière. D'un côté j'ai tendance à avoir généralement confiance aux médecins (en tout cas plus qu'à des gens qui ne le seraient pas) ; de l'autre, j'ai un peu peur que la solution proposée par les psychiatres soit essentiellement à base d'antidépresseurs, ce que je veux absolument éviter. Par ailleurs, rien qu'à entrer dans un hôpital, je me sens très mal. Pour ce qui est de la psychanalyse, j'ai déjà expliqué ce que j'en pensais, et de façon générale, je me méfie des qualifications qui ne sont pas attribuées d'une façon sanctionnée par une institution que je juge assez sérieuse (comme l'Université ou la Faculté de médecine). Pas évident de savoir par où commencer.