Premier cercle vicieux : plus on déprime, plus on fatigue les gens autour de soi (à force de répéter qu'on va mal, qu'on va mal, qu'on va mal). Même si ce n'est pas vrai, on s'en persuade soi-même. D'ailleurs, on a tendance à envoyer promener les gens qui essaient vraiment d'aider. Du coup, on se retrouve d'autant plus seul. Et plus on se sent seul, plus on déprime.
Deuxième cercle vicieux : plus on est susceptible de déprimer à cause d'une mauvaise image de soi, plus cette image s'aggrave, et plus on déprime. Troisième cercle vicieux : plus on déprime, moins on est motivé pour agir (y compris pour faire des choses permettant de sortir, sinon de la dépression, au moins de l'ennui), et donc moins on a de chances de s'en sortir.
Bon, tout cela n'est pas très encourageant. J'ai fait une petite plongée introspective dans les profondeurs de ma personnalité, j'y ai trouvé des choses vraiment pas jolies à voir. Ceci dit, peut-être qu'il y a le début d'un fil qui va me conduire quelque part… À suivre, donc.
Et à part ça, je vais arrêter de parler du fait que je vais mal, jusqu'à ce que quelque chose ait changé, parce que ça n'a plus aucun intérêt.