J'ai voulu m'acheter un agenda. Il y a deux-trois semaines j'ai oublié quelque part mon sac à dos qui contenait (entre autres choses comme mon carnet de chèques ou une clé USB) mon agenda 2003–2004. Il n'y avait pas vraiment grand-chose d'important noté dedans, mais c'est quand même utile d'avoir un agenda. Malheureusement, il est apparemment impossible, en cette période de l'année, d'acheter un agenda qui couvre cette période de l'année : plus aucun agenda 2003–2004 en vente, et pas non plus d'agendas 2004 apparemment, le plus près que j'aie trouvé aurait été un 2004–2005 qui commence en août. Bon, eh bien tant pis : je me réserve donc le droit de ne tenir aucun engagement et d'être complètement non-fiable et imprévisible dans mes rendez-vous jusqu'au 1er août au moins. Na !
J'ai vu passer la flamme olympique, aujourd'hui. Vous le saviez, vous, que Paris était situé — comme Sydney ou Mexico city — sur le chemin entre Olympie et Athènes ? Eh bien il faut croire. Donc, en marchant rue Soufflot, je vois passer la flamme olympique. C'est rigolo, ça n'arrive pas tous les jours. Je me suis toujours demandé ce qu'ils faisaient si elle s'éteignait pendant le parcours, d'ailleurs.
J'ai envoyé une lettre de candidature à un poste de caïman (agrégé-préparateur) à l'ENS. Je n'y crois vraiment guère (on m'avait refusé ce poste en 2000 quand j'avais candidaté « en temps normal », parce que je n'avais pas de directeur de thèse à ce moment-là, je doute que ce soit pour me le donner quatre ans plus tard ; je me fonde juste sur de vagues rumeurs selon lesquelles il y aurait une difficulté à pourvoir au remplacement d'un des départs). Mais ce serait vraiment une situation idéale pour moi, si je l'avais (ne serait-ce que parce que ça me redonnerait de façon tout à fait officielle un pied à l'École).
Demain c'est la marche
qu'il ne faut pas appeler Gay Pride
. Je ne sais pas
exactement ce que je vais faire, sans doute me promener au hasard dans
la foule. Normalement je pourrais aller sur le char de >Dégel!, mais je ne suis pas
terriblement content du thème choisi. En effet, en partant du mème
qui dit environ toutes les filles ne jouent pas à la poupée, tous
les garçons ne jouent pas au foot
(ou je ne sais quoi dans ce
genre-là) ils ont pondu un dress-code qui demande aux garçons de
s'habiller en rose et aux filles en bleu et ils ont produit des
affiches du genre votre fils aussi s'intéresse à la danse
classique
; eh bien je trouve que c'est remplacer un cliché (à
savoir : les garçons en bleu et les filles en rose, les garçons aiment
jouer au foot et les filles aiment jouer à la poupée) par un autre
encore bien pire (à savoir : les goudous doivent avoir des goûts de
garçons manqués et on va les mettre en bleu, et les pédés des goûts de
fillette et on va les mettre en rose) — donc dans une tentative
pour ridiculiser un préjugé on tombe dans un préjugé plus gros encore,
et c'est assez lamentable. 'Fin bon, je ne vais pas non plus trop
critiquer, vu que je n'ai pas levé le petit doigt pour aider (je ne
suis pas pleinement convaincu, en fait, qu'il faille à tout prix se
décarcasser pour « faire un char à la Gay Pride » comme tout le
monde). Mais comme je n'ai absolument pas envie de me fringuer en
rose (j'ai toujours eu horreur du rose et je n'ai rien de cette
couleur de toute façon), j'irai sans doute voir ailleurs si la foule y
est.