Mon article (sur la R-équivalence très libre sur les variétés toriques) au Journal of Algebra a été refusé, je suis un peu dégoûté (non tant par le fait qu'il soit refusé, mais par le fait qu'on m'avait laissé comprendre à la première soumission que sous réserve de certaines modifications — que j'ai apportées — l'article serait publié ; et aussi par le fait qu'il ait fallu plus de quatre mois au rapporteur pour décider que mes modifications ne lui convenaient pas, alors que l'article ne fait que huit pages !). Je reparlerai sans doute plus tard de cet article. Enfin, en tout cas, ça m'a mis de fort mauvaise humeur.
J'ai fêté l'anniversaire d'Alix (le pixie aux cheveux rouges
), qui a
vingt ans tout rond (ça se passait dans un restaurant tenu par la mère
de son meilleur ami). Ce garçon est vraiment rafraîchissant par sa
vivacité, sa spontanéité et sa bonne humeur (et il est aussi
remarquablement intelligent : ça ce n'est
pas spécialement un compliment, mais ce serait bien si les
étudiants de MIAS à Orsay étaient comme lui). Pour
finir, je lui ai offert deux tee-shirts (Broie du Noir)
avec des inscriptions rigolotes : pas très original, certes, mais les
cadeaux d'anniversaire c'est toujours un problème. La soirée était
vraiment très sympathique (notamment, la mère du pixie est une
personne tout à fait charmante). On a beaucoup plaisanté de Sylvain
qui ne va pas chez un vulgaire coiffeur comme tout le monde,
mais chez un hair-stylist (rue Tiquetonne, j'ai oublié le nom
du truc, mais apparemment c'est connu) où la moindre coupe coûte au
moins 40€, et encore c'est sans aucun bonus genre coloration, et
avec un coiffeur le moins gradé possible (parce qu'il y a des grades
dans ce salon : stylist
, top-stylist
, style
director
, art director & manager
, et enfin l'ultime
creative director
qui ne vous coiffe pas à moins de 90€
— on se demande bien quelle est la différence à part le prix).
Vers la fin du repas, on m'a fait remarqué que, bien que je n'aie pas
pris une goutte d'alcool, j'avais l'air d'en avoir subi les effets :
je ne sais pas comment je dois le prendre , mais au
moins j'en conclus que je n'ai pas été trop coincé. Principal bémol à
la bonne humeur de la soirée, le petit malentendu à la fin sur qui
devait payer quoi et sur qui allait rentrer comment, c'est
dommage.
Autre remarque bizarre qu'on m'a faite hier : quelqu'un qui trouvait que j'avais le teint hâlé ! (Autant dire à un cachet d'aspirine qu'il est bronzé.)