Il n'est pas six heures du matin et je suis déjà debout, alors que ces derniers jours c'était plus près de l'heure à laquelle je me couchais… Je pourrais rester au lit encore une petite heure, mais j'en ai assez de me tourner et me retourner sans trouver le sommeil — alors même que je crève d'envie de rejoindre Morphée, mais la pensée d'être réveillé sitôt après m'empêche de me détendre et donc de m'assoupir. (Toujours je revérifie ce fait terrible qu'il suffit que j'aie un réveil en marche à côté de moi, quelle que soit l'heure à laquelle il est réglé pour sonner, pour être dans l'incapacité de m'endormir.)
Je dois surveiller un examen en DEUG ce matin (d'où le réveil matinal), à partir de 8h (ce qui veut dire que les surveillants doivent être là à 7h50). Heureusement, ça ne demande pas trop de présence d'esprit ; de toute façon, même s'il y en avait qui essayaient de tricher, on les laisserait faire : ceux qui sont assez mauvais pour tricher le sont suffisamment pour échouer même en trichant (observation mainte fois confortée par l'expérience).
Ensuite j'assiste à la soutenance de thèse d'un de mes meilleurs amis, à l'École polytechnique (autour de 15h en amphi Becquerel). J'espère que j'arriverai à rester éveillé pendant la soutenance, ça risque d'être technique. Il sera question de turbulence. J'observe d'ailleurs que je suis à peu près le dernier de ma promotion à ne pas avoir soit soutenu soit abandonné la thèse : c'est inquiétant.