‘They've cut it down!’ cried Sam. ‘They've cut
down the Party Tree!’ He pointed to where the tree had stood
under which Bilbo had made his Farewell Speech. It was lying lopped
and dead in the field. As if this was the last straw Sam burst into
tears.
Quand mes parents et moi nous sommes installés avenue du Grand Mesnil à Orsay, à l'été 1986, c'était une rue très boisée : beaucoup de terrains ne portaient qu'une petite maison entourée d'un grand nombre d'arbres, essentiellement des chênes, parfois centenaires. Une parcelle, notamment, avait un aspect particulièrement pittoresque parce que c'était une véritable petite forêt avec une clairière au milieu, où stationnait en permanence une roulotte qui y était la seule forme de maison. Hélas, cette époque est finie et bien révolue : les terrains boisés ont été vendus et ont fait place à d'énormes pavillons qui se touchent presque les uns les autres, construits dans le mode américano-pharaonique (avec force colonnes imitées du temple de Louxor). Jusque récemment, il restait encore une grande propriété, une demeure dans un style vaguement victorien entourée d'un parc important, où les arbres subsitaient. Cette propriété était celle d'un couple de personnes âgées, mais le mari est décédé l'été dernier et sa femme est partie en maison de retraite, le terrain a été revendu, et ces jours-ci ces arbres ont été abattus.
Heureusement, l'extrémité de la rue (qui est une impasse) s'arrête sur le Bois Marie, la propriété de l'IHÉS, qui ne risque pas trop de disparaître du jour au lendemain.