Mon exposé ne s'est pas trop mal passé : Gabber n'a pas fait d'objection (mais en fait je crois que c'est parce qu'il ne s'est pas du tout intéressé à ce que je racontais) ; Swinnerton-Dyer a dormi (ou quasiment) pendant une bonne partie du séminaire, mais il a fait ça aux autres exposés avant moi, donc je ne me sens pas particulièrement vexé. Je me suis un peu noyé dans les notations, et j'ai dû suivre mes notes de très près, ce qui n'est jamais bon (j'avais été nettement meilleur à Besançon), je ne sais pas à quel point ce que je racontais était compréhensible, du coup.
En revanche, ce dont je suis content, c'est d'avoir très bien tenu
le temps : j'ai commencé à 11h pile, j'avais une heure, et j'ai
terminé à 12h00 ; et ça c'est bien, parce que je n'arrête pas de
m'énerver des conférenciers qui sont incapables de s'adapter au
passage du temps (notamment, je trouve très pénibles les gens qui,
voyant qu'il est l'heure à laquelle ils auraient dû finir, déclarent
il ne me reste que cinq minutes
, et, cinq minutes plus tard,
répètent la même chose, et encore cinq minutes plus tard demandent à
l'organisateur s'ils peuvent prendre encore cinq-dix minutes). Je
suis régulièrement en retard à mes rendez-vous, mais au moins quand je
parle (que ce soit pour un TD en DEUG
ou pour un séminaire), j'arrive à tenir le temps qui m'est demandé (un
peu de la même façon que, quand j'étais au lycée et que je faisais
l'exercice de résumer un texte en n mots
, je mettais
toujours le nombre exact de mots demandé, jamais un de plus ou de
moins, même si une marge de 5% ou 10% était permise : il est absurde
de penser qu'il soit plus facile de résumer en 220 mots qu'en 200,
alors, si on en demande 200, autant en mettre 200).
Le texte de mon exposé est disponible, et je refais exactement le même le 11 décembre à Rennes.