Pas terrible, ce salon. En tout cas ça ne valait pas les 10€ que j'ai payés pour y rentrer. Le plus pénible, c'était sans doute la fumée : le hall est censé être non fumeur (c'est affiché au-dessus de chaque sortie de secours) mais les organisateurs en avaient apparemment décidé autrement (trop de fumeurs parmi les homos ?) et il y avait des cendriers partout, et, de fait, plein de gens avaient une cigarette à la main ; le plafond a beau être très haut, l'air empestait le tabac. Le bruit ambiant était aussi assez désagréable : je suppose que c'est assez inévitable dans ces grands halls de Paris Expo où le son se réverbère à l'infini, mais tout de même ils auraient pu éviter la musique aussi forte. À part ça, les stands étaient évidemment d'intérêt variable. Il y en avait beaucoup dont je me demandais ce qu'ils faisaient là (comme un nombre incroyable d'expositions des œuvres picturales ou sculpturales de divers artistes, œuvres même pas vaguement homoérotiques ou sur un thème justifiant un quelconque rapprochement avec la « rainbow attitude » ; plein d'agences de voyages, aussi, des décorateurs d'intérieur, et même des marques de champagne !) : bref, ce n'est pas que le côté commercial me pose un problème en lui-même, c'est juste que je ne saisis pas la logique, parfois (à part « tous les prétextes sont bons pour faire de la pub »).
Bon, j'en suis revenu avec un nombre incalculable de tracts, prospectus et flyers en tous genres, dont la plupart vont finir rapidement à la poubelle. Mais j'aurai au moins appris l'existence du magazine Gus, ou de la soirée Glam As You, entre autres, que j'ignorais complètement. Ah, et j'ai assisté à un débat sur le thème « tolérances, intolérances », en fait surtout sur les rapports entre homosexualité et religions, où il s'est dit un certain nombre de choses intéressantes (notamment un pasteur de l'église réformée de France a tenus des propos extrêmement intelligents).