Mes petits neurones lents ont enfin fait l'association d'idées que je cherchais à trouver depuis un certain temps, maintenant, et m'ont rappelé le titre du film que j'essayais de connecter avec l'« affaire » Vincent Humbert, dont on parle beaucoup en ce moment (et sur laquelle je ne dirai rien, parce que je ne saurais rien dire d'intéressant qui n'ait déjà été dit quantité de fois) : c'est Johnny Got His Gun (Johnny s'en va-t-en guerre). Un film absolument insoutenable — je n'ai pas réussi à le regarder jusqu'au bout — qui raconte l'histoire d'un soldat qui, touché par un obus, a perdu ses jambes, ses bras, et sa face (yeux, oreilles, nez et bouche), mais est resté vivant, et ne comprend la vérité que progressivement, trouve un moyen de communiquer avec l'extérieur (en morse en bougeant la tête, je crois) et demande qu'on lui donne la mort. Le film est d'ailleurs basé sur un roman du même auteur.
(samedi) · Nouvel An Juif (5764)