J'aime particulièrement, surtout en été, ce moment de la journée où, un peu après que le soleil s'est couché mais quand le ciel est encore clair, plus lumineux en tout cas que les rues en bas, les lumières de la ville s'allument, cet instant où le sodium des lampes commence à chauffer et elles donnent une couleur qui n'est pas encore l'orange qu'on connaît trop bien mais une sorte de rose pâle. Évidemment, ça ne dure même pas une minute…
Vu de l'espace, ça doit être intéressant, la Terre qui tourne et, juste après la démarcation de la nuit et du jour, les lumières qui apparaissent au fur et à mesure que l'obscurité recouvre les villes. (Il y a certainement une morale à tirer du fait que, de jour et à l'œil nu, il est essentiellement impossible de voir depuis l'espace que notre planète est habitée, alors que de nuit c'est tout à fait évident. PS : Lisez le roman Nightfall, d'Asimov et Silverberg, il est bien.)