David Madore's WebLog: Rêves de trains

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(mardi)

Rêves de trains

C'est bizarre, je prends rarement le train, mais j'en rêve souvent. Enfin, non, ce n'est pas vraiment bizarre, en fait : je prends pas mal le métro (et c'est une de mes passions) et les trains dont je rêve sont souvent des métros (des lignes qui n'existent pas, des changements importants et étranges, ce genre de choses). Mais cette nuit, c'était vraiment une soirée thématique spéciale trains, on dirait, dans le paysage onirovisuel madorien. (Y'avait pas que ça : j'ai aussi rêvé que je devais subir une petite opération de neurochirurgie, qui me faisait très peur. Peut-être que c'est un signe.)

Bref, les trains de cette nuit. Dans un premier temps, je devais aller en Sicile (oui, oui, sic !) par le train (fallait faire attention, parce que la ligne avait un embranchement juste après Rome), un train qui ressemblait furieusement à un métro, d'ailleurs. Et je discutais avec un Sicilien d'une grande famille mafieuse qui, lui, descendait à Rome. Dans un deuxième temps, je devais prendre le train pour aller en Chine : j'étais dans une gare immense avec plein de trains qui faisaient des trajets comme Barcelone-Shanghaï ou Milan-Wuhan, et moi je cherchais le Paris-Pékin, quai de l'aiguille bleue (les quais étaient classés par couleur et par petit motif géométrique genre rond-carré-triangle-étoile-aiguille). J'ai fini par trouver le train en question, qui ressemblait d'ailleurs plus à un train à bestiaux qu'à un train de voyageurs. Mais peu de temps après notre départ, on s'arrête dans une autre gare en banlieue parisienne parce qu'il y a un problème technique avec le train et il faut en changer. Le nouveau est encore moins rassurant : c'est juste une gigantesque planche sur rails (sans toit ni rien du tout) avec des sièges (orientés dans le mauvais sens, en plus) tassés sur absolument toute la surface disponible, pas même une allée centrale. Les gens montent dedans, mais moi je trouve que c'est vraiment trop, là, alors je décide de laisser tomber ce voyage (tant pis si le billet m'a coûté 2000€), et après avoir souhaité bon départ à des amis qui partent quand même, je veux rentrer. Quatrième train pour rentrer à Paris, donc. Mais celui-là est vraiment moderne et impressionnant, et surtout il a une technologie tout à fait spéciale : les wagons peuvent se détacher et se rattacher automatiquement pendant le voyage, pour conserver l'énergie cinétique (sic ‽) — voyage qui ressemble à une partie de montagnes russes, en fait, avec des wagons qui se séparaient effectivement lorsque le train allait très vite. Ensuite, il y a eu une section dans le métro, dans un métro complètement nouveau et étrange, où on demandait conseil au guichetier pour savoir à quelle place s'asseoir (la place était optimisée en fonction du trajet !), où l'intérieur ressemblait à un salon de thé hi-tech plutôt qu'à un métro, et où les plans des lignes tenaient de peintures de Dalí. C'est chiant, hein, les gens qui vous racontent leurs rêves ?

Je suppose que selon le Dr. Freud, le train est un symbole phallique.

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