Il y a des films dont je ressors dans un état presque euphorique :
Les Poupées
russes en est un. Il faut dire que j'avais énormément aimé
L'Auberge
espagnole, dont il est la suite (et que je vais maintenant
devoir revoir pour me rafraîchir la mémoire — même s'il faut
préciser qu'on peut voir ces deux films tout à fait indépendamment).
Peut-être que ce deuxième volet est un tout petit peu moins bon
(disons qu'il y a eu quelques passages où j'ai ressenti une légère
longueur, ou bien où je me suis dit qu'il abusait de certains de ses
procédés), mais il est tout de même excellent. Pour résumer très
succinctement, si L'Auberge espagnole était une belle
histoire d'amitié (et de l'Amitié avec un grand ‘A’),
Les Poupées russes parle d'Amour, et ce n'est pas moins
drôle. Klapisch a un talent fou pour fabriquer des scènes dont le
côté humoristique vient de la manière dont on se dit : C'est
tellement vrai !
J'adore.