J'avais le choix, ce soir, entre trois groupes pour sociabiliser : soit aller au buffet mensuel de >Dégel! (qui a lieu le dernier vendredi de chaque mois), soit rejoindre la réunion (le « Glou », comme ils disent) des parisiens d'Orkut, soit retrouver des copains normaliens qui faisaient un dîner dans un restaurant mexicain. Grave dilemme : j'aime bien les gens de >Dégel!, mais je les vois quasiment tous les vendredis, je ne suis pas trop fan d'Orkut, mais ça peut être l'occasion de rencontrer en vrai de nouvelles têtes, quant aux normaliens je les connais déjà bien, mais il y en avait un ou deux de passage exceptionnellement à Paris. J'ai bien failli n'aller nulle part, en fait, plongé dans mes peines informatiques. Mais finalement j'ai décidé de ne pas déroger à mes petites habitudes et d'aller à >Dégel! (ce n'est pas non plus comme si les deux autres événements étaient exceptionnels : chacun se reproduira dans un avenir pas trop lointain).
Bien m'en a pris, parce que j'ai eu la très heureuse surprise d'y trouver Davide, l'ami italien dont j'avais fait la connaissance alors qu'il était en stage Erasmus en France, et que je n'avais pas vu depuis bientôt trois ans (1007 jours, pour être très précis). (Ceux qui ont vu le merveilleux film L'Auberge espagnole de Klapisch comprennent pourquoi il est important de préciser étudiant Erasmus .) Il est à Paris pour seulement quatre jours, pour assister à un congrès de psychanalyse, et c'est la première fois qu'il y repasse depuis l'été 2001 : heureusement, donc, que je ne l'ai pas raté !
J'aime beaucoup lorsque resurgissent dans ma vie des gens connus autrefois, et perdus de vue entre temps. Le mois dernier, d'ailleurs, j'ai revu un copain de classe de première, qui m'a retrouvé grâce à la magie de Google (comme quoi il est utile de ne pas être anonyme sur le Web).