[Pour ceux qui me reprochent d'être obnubilé par la base 10, ceci est ma 0x200-ième entrée dans ce blog. ]
Il me vient l'idée saugrenue suivante : si autrefois c'était l'institution (sacrée) du mariage qui constituait le rite de passage de l'individu à l'âge adulte, aujourd'hui ce serait la rupture et le chagrin qui l'accompagne (en principe). Autrefois l'union, contractée pour la vie entière, permettait à l'adolescent de devenir adulte en se confrontant au devoir de la vie en couple ; à présent, ce serait la séparation qui confronterait à l'inévitable instabilité des relations et constituerait ainsi la cérémonie initiatique permettant au jeune d'accéder à la maturité émotionnelle (l'amour enfantin est éternel, celui de l'adulte sait qu'il ne durera pas toujours). Maturité qui ne se mesure plus en années de mariage mais en nombre d'ex (quelqu'un me disait bien qu'il fallait choisir des partenaires qui feront de bons ex puisqu'ils passent plus de temps dans cet état que dans l'état futur-ex).
Hum, je devrais arrêter de raconter n'importe quoi, moi.