D'accord, c'est une fête complètement commercialisée (euh, comme
toutes les fêtes d'importance quelconque, à vrai dire). Et il y a des
gens qui prétendent que c'est très mal de célébrer le bonheur de
l'amour parce que ça va frustrer ceux qui n'ont pas la chance de le
partager (hum… Ja, wer auch nur eine Seele /
Sein nennt auf dem Erdenrund! / Und wer's nie gekonnt, der stehle /
Weinend sich aus diesem Bund!
peut-être ? ).
Enfin, pour ce coup-là, je ne me sens pas spécialement frustré (et
c'est moi qui dis ça !).
Ceci dit, une question : la Saint-Valentin est-elle la fête des
amours partagées uniquement, ou bien est-il permis de profiter de ce
prétexte pour déclarer sa flamme qu'on sait désespérée ? J'ai le
souvenir de la Saint-Valentin 1985 (l'année que j'ai passée au
Canada) : tout le monde dans la classe de third
grade où j'étais écrivait des Valentine cards
à tout le monde (même les garçons aux garçons et les filles aux
filles, oui, oui), juste pour dire quelque chose comme je te trouve
sympathique
. Voire j'arrive vaguement à te supporter
;
tiens, ça me rappelle une blague de Peanuts, ça (une conversation entre Lucy et
Schroeder, vous pouvez vaguement la deviner), je ne la cite pas parce
qu'elle est un peu longue, mais en voici une autre à la place sur le
même sujet :
- Lucy
- I've figured out why you aren't getting any
Valentines, Charlie Brown.
- Charlie Brown
- Why is that?
- Lucy
- It's because no one sent you any.