Chaque année je le constate avec presque l'émerveillement avec lequel on voit les fleurs s'ouvrir au petit matin[#] : début septembre… c'est la rentrée. Sans doute ce ne serait pas avec émerveillement si je n'avais pas la chance d'enseigner à un endroit où j'ai vraiment plaisir à aller travailler (et où j'entame à présent, a priori, ma dernière année), et je plains mes collègues du secondaire qui ont retrouvé cette semaine des hordes de gamins odieux. Malgré la satisfaction de voir terminée cette période de coma estival, je me prends à trouver que je n'en ai pas suffisamment profité pour me reposer, et je m'inquiète de la quantité de choses à faire qui vont rapidement me tomber dessus, avec l'inévitabilité des impôts locaux[#2]. Je me suis bêtement engagé, par exemple, à refaire cette année le cours accéléré de M2 que j'avais donné l'an dernier, et qui m'avait donné un mal fou à préparer (a priori je reprends les mêmes transparents cette année — si ce n'est que je les projèterai depuis mon portable avec un vidéoprojecteur — mais il va quand même falloir que je les remanie, surtout vers la fin).
[#] Euh, oui, c'est complètement pourri et vraiment éculé, comme métaphore, je suis d'accord.
[#2] Wow, encore une métaphore totalement merdique.