David Madore's WebLog: Mes petits tracas

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(samedi)

Mes petits tracas

Je continue à être malade et à manquer énormément de sommeil (aujourd'hui j'ai dû faire une sieste de trois heures dans la journée, chose que je ne fais qu'exceptionnellement, parce que je ne tenais plus debout), et, pendant ce temps, les choses à faire (entre « urgentes » et « ultra-urgentes ») s'accumulent.

Dans la catégorie « ultra-urgente », il y a le dossier de candidature à un poste d'ATER auquel je postule pour l'an prochain, que je viens de finir de remplir, et que je dois renvoyer au plus tard lundi : des pages et des pages de dossier à remplir, des quantités impressionnantes de documents à fournir, etc. J'en ai assez des administrations qui utilisent les gens qui font appel à elles (ou qu'elles régissent à un titre ou un autre) comme secrétariat de liaison d'un organe à l'autre (notamment : pourquoi diable dois-je communiquer à l'Université des photocopies de diplômes qu'elle a elle-même émis ? des copies de contrat de travail dont elle est elle-même l'employeur ? c'est parfaitement absurde). Au moins ce dossier-ci ne demandait-il pas la signature de cinquante personnes pour m'autoriser à le transmettre, comme un certain nombre que j'ai dû remplir jusqu'à maintenant (comme pour m'inscrire en doctorat) — c'est d'ailleurs vraiment heureux, parce que je me suis réveillé si tard pour cette candidature que j'aurais eu bien du mal à obtenir une quelconque signature autre que la mienne (et peut-être celle de mon directeur de thèse). Dans la catégorie un tout petit peu moins urgent, j'ai un dossier à compléter pour valider mon agrégation.

Il est insupportable que pour obtenir n'importe quoi il faille franchir deux barrières : la barrière administrative de la paperasse et de la bureaucratie, et la barrière politique de la magouille et du copinage (parfois il n'y a qu'une des deux barrières, mais souvent il y a les deux). Je rêve d'un monde où on recruterait les candidats à leurs capacités importantes et non à leurs facultés à remplir sept fois leur nom dans les pointillés. Mais laissons cela.

Hormis le temps perdu en secrétariat, il y a aussi celui passé en tâches ménagères qui m'a toujours impressionné. Pour peu que je sois un peu pressé par d'autres choses, comme c'est mon cas actuellement, la vaisselle sale s'empile à une vitesse confondante, la propreté de mon appartement devient vite douteuse, c'est une catastrophe.

Pour parler de choses moins tracassantes, il y a eu un exposé très intéressant ce matin au séminaire Variétés Rationnelles (même s'il était un peu éloigné du sujet du séminaire), par Antoine Ducros, sur les analogues p-adiques de la géométrie semi-algébrique. Notamment, je crois avoir enfin compris ce qu'est un espace de Berkovich (ce n'est que la quatrième fois que je l'entends en donner la définition…).

J'ai dîné au restaurant indien (Les Délices du Punjab, rue Gay-Lussac), ce soir, avec une douzaine de copains de l'ENS. Le repas était bon et copieux (quoiqu'un peu cher), et l'ambiance à table était excellente. Après le dîner, certains du groupe organisaient une petite sortie (évidemment) dans les catacombes (autour du parc Montsouris), à laquelle j'aurais sans doute participé si je n'avais pas été malade.

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