Comments on AG de copropriétaires

En régime de syndicat coopératif, le président du conseil syndical exerce de facto les fonctions de syndic et un vice-président peut le suppléer en cas de souci. Cela permet de résoudre le problème d'unicité du syndic.

Dans l'immeuble où j'habite, les AG sont devenues nettement plus détendues depuis qu'elles ont lieu chez un des voisins et non plus chez le régisseur. Paradoxalement le terrain neutre facilitait les cristallisations.
Le changement de régie a peut-être facilité les choses…

Je connais aussi un peu les problèmes de copropriété par procuration (on a repeint la cage d'escalier de l'immeuble où habitent mes parents, et le choix de la couleur a été plutôt compliqué. Il y a aussi des problèmes de jardin, et de caves dont les surfaces allouées aux propriétaires ne sont pas du tout proportionnelles à celles des appartements.)

Voilà bien le genre d'histoire qui me conforte dans mon obstination totale et absolue (ajoutez tous les qualificatifs superlatifs aux antérieurs disponibles dans le dictionnaire) à rester locataire jusqu'au dernier souffle qu'il me sera donné d'exhaler sur cette Terre.
Il n'y a aucune méchanceté liée à cette obstination, c'est juste une position philosophique au regard du "problème" de la propriété privée. Le "problème" est d'ailleurs plus ardu qu'une simple résolution du monde en deux camps opposés: les locataires et les propriétaires. Si la propriété n'existait pas, il n'y aurait évidemment rien à louer, et je serais de facto à la rue (ou dans un squat sordide, allez savoir).

Si le règlement de copropriété a été mal appliqué au cours des derniers années (parce qu'il était trop obscur), une clarification devrait déboucher sur des ajustements rétroactifs.
D'un autre côté s'il s'agit de modifier la répartition des charges, il faut l'unanimité et donc un propriétaire de parking seul peut faire véto en ce qui concerne les plantes vertes.
J'ai bon ?
(Je n'y connais rien en droit, ça a l'air idéal pour foutre la merde :) )