Comments on Quelques mots sur un songe

TARTAGLIA (2009-07-27T22:35:18Z)

David, tu pérores sur El Desdichado comme j'ai pu le faire en mon temps sur la ballade des pendus… 50 minutes d'oral en 1èreS… Bravo.
je me permets qq suppléments qui ont du sens dans ce foisonnement d'allusions:
-Etoile: Stello, ou la première consultation du docteur Noir, est un des mythes du récit psychologique des années 1820-30. Le prénom va se féminiser: l'éternel féminin, dans les Comptes d'Hoffmann d'Offenbach, deviendra la muse du poète désabusé et alcoolique, synthèse de Antonia, Giuletta, et de Olympia,-automate, courtisane, et poitrinaire - cadavre et inverse du romantisme
La reine qui donne le baiser serait sYBILLE DE j2RUSALEM? SOEUR DE bEAUDOIN LE Lépreux, qui maintint le Royaume de Jérusalem,par son courage et son action diplomatique, ainsi aue par le charisme et le courage dont, tout atteint de la lêpre qu'il; fût, il tînt en échec Saladin jusqu'au dernier soupir. Saladin lui dépêcha son médecin personnel et pleura sincèrement sa mort:une solution diplomatique qui ne tenait qu'à eux-deux s'évanouissait.Les Lusignan et Châtillon allaient pouvoir donner libre cours à leur furie féodale. Les fourches de Hâtin devaient avoir raison de leur outrecidance imbécile.

J'aime bien les soupirs de la sainte et les cris de la fée.La saite, vierge ou peu s'en faut, regrette le commerce physique aved=c l'homme et se lamente prudemment, songeant aux ax plaisirs auxquels elle a refusé de s'adonner; la fée, personnage sylvestre non contrainte à la chasteté, héritière des nymphes - oh! les nymphes callipygesfuyantes le satyreau….la fée, disais-je, a, si j'ose dire, la culotte à la main et fait flèche de tout bois…

f3et (2009-07-26T14:52:24Z)

Je suppose que je ne t'apprends rien, mais dans une toute autre direction, ce sonnet a été baptisé "la drosophile des Oulipiens", et tu pourra en trouver des variations en nombre quasi-infini chez Gilles Esposito-Farèse, par exemple, ou mieux encore ici : <URL: http://www.lancry.net/abaclar/ >

Fork (2009-07-26T08:55:28Z)

Je sais déjà que je devrais être bien plus attentifs dans mes lectures. Ça ne m'empêche pas de ne pas l'être. Toujours est-il qu'en lisant les derniers vers, j'ai pensé à *La Tempête*. Et je me suis alors rendu compte que oui, c'était normal, et c'était indiqué juste avant le début… Je suis par contre curieux de savoir si j'aurais eu cette pensée si ce n'avait pas été le cas. Si non, ça voudrait dire que j'ai assimilé l'information, mais inconsciemment.

Dans le reste, je suis passablement perdu dans les références. Mais j'apprécie le homard et le caniche[#] :)

[#]Puisque ce commentaire a déjà dérivé du sujet, je me permettrai d'exposer l'idée que je viens d'avoir : l'écriture ne se parallélise pas bien. Comment fait-on pour exprimer « homard et caniche » sans vouloir en favoriser ou défavoriser un en l'évoquant en premier ou dernier ? J'imagine que la solution serait une façon de présenter les noms qui ferait que statistiquement, environ la moitié des gens liraient un des noms en premier et l'autre moitié l'autre (et peut-être un certain pourcentage qui lirait le « et », et pour qui on ne pourra décidément rien faire ;)

iPidiblue avec la vérité dans son poing fermé (2009-07-26T08:26:43Z)

Vieille question : avons-nous plus besoin ou de l'ordre ou du désordre ? ou de la raison ou de la folie ? Même Méphisto ne saurait répondre avec exactitude sans faire appel au souverain hasard …

Bertie (2009-07-26T07:40:02Z)

Remarquable analyse, bien sûr, mais permets-moi de jouer les instits en passant: le mot "éloge" étant masculin, on dira : éloges d'autant plus surprenants :-)


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