Comments on Lettre télécommienne

Thomas (2009-05-05T11:03:06Z)

Deuxième année après l'admission donc oui première année de cours (à ceci près qu'on a 3 mois de cours après le stage de première année qui occupe les 7 premiers mois de la scolarité).

Fork (2009-05-04T22:28:17Z)

@Thomas : 2ième année d'X = première année de cours ?

Sinon, c'est sûr, l'info c'est chouette (donc les profs d'info aussi) 8)

Thomas (2009-05-04T15:34:57Z)

Bah disons qu'en deuxième année de l'X, où les élèves suivent 6 disciplines différentes au minimum, beaucoup d'élèves suivent des matières qui ne sont pas celles qu'ils envisagent par la suite. Du coup ça réduit la possibilité de gens qui posent des questions aux profs pour leur avenir (en 3ème année c'est sans doute différents mais je ne peux pas encore en témoigner). Cela dit des gens qui parlent à la pause ou à la fin des cours avec les profs il y en a, mais globalement on a l'impression qu'il y a un certain cloisonnement entre enseignants et élèves.

Pour ce qui est de l'âge, maintenant que tu me fais la remarque il est vrai que les profs qui discutent le plus avec les élèves sont ceux qui sont jeunes (les "vieux" profs donnant souvent l'impression d'être aigris et dans une optique "de mon temps les élèves étaient meilleurs" - citation que je n'invente pas). D'ailleurs la seule discipline où les élèves et enseignants se permettent parfois des jokes est l'informatique (les profs d'info ont généralement un esprit plus jeune, même ceux qui ne le sont pas particulièrement …)

Fork (2009-05-03T19:49:21Z)

« Je me demande d'ailleurs si ce phénomène est plus dû à la différence de génération ou à l'opposition entre le milieu de la recherche/enseignement et le milieu des élèves ingénieurs (au sens large - surtout à l'X). »

La différence de génération n'est pas forcément énorme partout. J'ai des profs plutôt jeunes (peu doivent avoir plus que la quarantaine), et de manière générale on discute assez facilement avec eux (et pas des cours !) On est même parfois surpris par ce qu'on leur entend dire.

Sinon, je pense effectivement que peu de gens sont intéressés par la recherche en école d'ingé, c'est plus les sous qui ont tendance à être valorisés. Mais il ne faut pas généraliser pour autant, et quand on veut faire de la recherche plus tard, on se met à beaucoup discuter avec les profs (je peux en témoigner :P)
À l'X, il doit bien y en avoir, non ? Y a bien des X-MPRI ?

Thomas (2009-05-03T16:09:30Z)

David, si tu étais (avais été) dans une école avec 85% de gars et que tu étais hétéro tu ne serais sans doute pas étonné de cet argument.

Pour ce qui est de l'intérêt porté aux profs et à l'enseignement, je ne suis pas surpris. A l'X une moitié des élèves ne porte que peu d'intérêt à l'enseignement (c'est un truc qu'il faut valider pour ne pas avoir d'ennuis quoi)(cette moitié a une intersection forte avec ceux qui auraient aussi bien pu être à Télécom). L'autre moitié est partagée entre ceux qui y portent un intérêt pour les connaissances en elles-même et ceux qui travaillent pour "réussir" (cette dernière catégorie est un peu propre à l'X - Corps des Mines, etc.), les deux étant souvent confondus.

Cela dit même dans la seconde catégorie le contact avec les profs est assez pauvre, ce qui est regrettable. Je me demande d'ailleurs si ce phénomène est plus dû à la différence de génération ou à l'opposition entre le milieu de la recherche/enseignement et le milieu des élèves ingénieurs (au sens large - surtout à l'X).

Il faut bien reconnaître que les écoles d'ingénieur regroupent un bon nombre d'élèves qui n'ont fait des math/de la physique en prépa que parce que cela était une étape nécessaire pour "réussir", parfois en torturant les sciences et en les résumant à un tas de formules à apprendre par coeur pour les ressortir aux concours (ceux-là sont plus rares à l'X, mais je parle des écoles en général).

Ces élèves voient donc l'école d'ingénieur comme l'endroit où ils vont enfin pouvoir se reposer (en tout cas intellectuellement) après avoir fourni des efforts intenses dans des matières pour lesquelles ils n'avaient pas toujours un intérêt très prononcé. Les élèves très investis dans les activités du type BDE sont souvent ceux pour qui cette rupture avec la prépa était la plus désirable (ou elle l'est devenue).

Le problème est alors la différence de point de vue avec les enseignants qui ont toujours fait des sciences par passion et n'ont donc pas vécu leurs études de la même façon.

Cette opposition est renforcée par le contexte actuel et les difficultés bien connues dans le milieu de la recherche/enseignement, il est compréhensible que les élèves d'école d'ingénieur puissent apparaître comme des enfants gâtés pour qui on donne beaucoup d'argent pour leur fournir des beaux amphis/poly/locaux et qui le dilapident sans respect pour l'enseignement.

En gros pour résumer ma pensée je pense qu'un enseignant en "école" doit faire certaines concessions, en commençant par admettre que la plupart de ses élèves ne sont pas les "passionnés" qu'il aimerait voir en face de lui. Je suis étonné par ta remarque "Je pense que je n'aurais pas eu droit à la balade en segway …", à moins de tomber sur un con ça m'étonnerait que des élèves te refusent ça … en tout cas à l'X il y avait aussi des balades en segway et je suis persuadé que si un prof avait voulu essayer il n'y aurait eu aucun problème et ça aurait d'ailleurs amusé tout le monde.

Enro (2009-04-15T07:36:21Z)

Sur le sujet, voir cette fausse pub pour Supelec : http://www.youtube.com/watch?v=H_wXWbasy4c

En fait, par école de filles, on parle plus d'écoles d'igénieurs où les filles sont nombreuses — sociologiquement, je ne suis pas sûr que les élèves de Telecom ParisTech recherchent des infirmières…

BN (2009-04-12T09:27:35Z)

Pour ceux qui sont plus intéressés par l'argent que par le fantasme, il peut être intéressant d'organiser une soirée avec une faculté de pharmacie : Il y a 75% de filles.

La différence est qu'elles gagneront en officine deux/trois fois plus que le télécom paris (140 K € nets contre 65 K € bruts pour un X/Mines/ECP/ENST/ENPC), donc il faut qu'il soit pas trop macho si c'est la pharmacienne qui prend les décisions importantes dans le couple.

Ce serait un sujet intéressant de socio-économie de voir les relations entre les populations des écoles : ENS/fac santé/fac droit/Ecole ingénieur/Ecole Commerce/Sc Po - Grande Ecole administration type ENA, INET, ENM …

xavier (2009-04-11T22:06:22Z)

anAlphaBeth et donc anAlphaBed
Désolé, j'ai rien trouvé de plus vaseux que cette autoréférence…vaseuse…
Cela dit, on reste dans le ton des soirées tout ça…

Anna (2009-04-11T08:19:49Z)

C'est triste, ton avis sur la philologie du lithuanien.

tartaglia (2009-04-10T20:09:29Z)

Pas de commentaire… comme quoi le mythe de l'infirmière à poil sous sa blouse (avec des pellicules sur les sandales - il paraît qu'elles ont des crox maintenant, ce dont je me fous, me refous et me trifous - sauf que les infirmiers font pareil…) est vivace et que les Elmer Food Beat n'avaient pas tort.
Je ne risque pas d'y prendre garde: strict sur les principes, je fais toujours entrer les dames en premier dans la chambre quand je fais "le tour"… Mais elles se désolent de mes façons châtiées!
Question à tous: avez-vous, dans vos institutions d'origine, un patrimoine pictural "a fresco" ou votre administration le badigeonne-t-il régulièrement?

tartaglia (2009-04-10T06:45:51Z)

permettez à votre éternel carabin de vous faire remarquer que le cidre doux est au rhum de la Marie-Galante ce que les soirées infirmières sont au soirées "dentaires": dans les premières ça drague à tout va, avec palpation mammaire, dans les secondes, ça fout à tout va, sur les tables des fois, sous les tables également, de préférence dans les vomissures. Seule réserve que les temps feront évoluer, la pédication, la cunnilinction, pour ne rien dire de l'irrhumation, la coprolagnie et les orgies multiples ne sont pratiquées que dans des coins. L'onanisme est en revanche exécuté par un sujet debout sur la table (quand il en reste encore…)

Ruxor (2009-04-09T21:43:50Z)

Je crois que « respect dû aux profs », à Télécom, c'est un concept qui doit leur parler à peu près autant que la philologie du lithuanien. (Pas qu'ils soient spécialement méchants ou agressifs, juste qu'ils n'ont à peu près rien à foutre de nous ou de ce qu'on peut leur enseigner. Je parle des élèves de l'école, pas des thésards ou autres étudiants, là.)

Les écoles d'infirmières c'est effectivement un grand classique. Ça n'intéresse pas que les élèves ingénieurs, d'ailleurs : j'ai assez récemment, au cours d'une conf' de maths, vu deux jeunes (mais néanmoins éminents) mathématiciens aller à une soirée d'école d'infirmière et en revenir le matin avec sacrée gueule de bois (et on a fortement soupçonné qu'ils n'avaient pas fait que boire… ;-).

DH (2009-04-09T19:36:52Z)

Ce genre d'école, tout comme Ulm, sert à augmenter son réseau social entre gens de même "compagnie". Et donc, d'y trouver un/des partenaire(s) pour une durée indéterminée. Normal que ça marche. Et si on ne voit pas ça à Ulm, c'est parce que c'est une école mixte (et, ne rigolez pas, ça a été un argument pour Ulm vs. X dans mon choix personnel d'il y a 10 ans).

Fork (2009-04-09T19:20:28Z)

@Caroline

Oui, il y a des chances que les écoles d'infirmières soient les premières visées quand on parle d'école de filles. J'ignore la proportion filles/garçons dans ce genre de cursus, mais le « fantasme de l'infirmière » (ça existe, hein ?) doit les rendre attractives pour ce genre de soirées quoi qu'il arrive.
Sinon, ce qui est amusant chez nous, c'est que bien que ce soit une école de mecs principalement (~70%), certaines filières attirent des proportions impressionnantes de membres de la gent féminine, ce qui rend les choses amusément hétérogènes. Par exemple, la filière BioInfo doit avoir 14 filles sur 24 étudiants cette année (je veux dire, la même année que la mienne), et il y en a 12 sur 75 chez nous, en télécom'

@Ruxor

Et le respect dû aux profs ? Alala, tout fout le camp ;)

Ruxor (2009-04-09T18:09:24Z)

Je pense que je n'aurais pas eu droit à la balade en segway, n'étant pas électeur donc pas quelqu'un d'intéressant. :-)

Fork (2009-04-09T16:40:09Z)

Hmm, j'aurais bien fait la comparaison avec ce qui se passe à l'INSA, mais c'est pas super intéressant en fait :/
Je me contenterai donc de dire que la balade en segway, j'aurais bien essayé (l'as-tu fait ?)
(Et je rigole aussi devant les soirées avec les écoles de filles :P )

Caroline (2009-04-09T16:37:01Z)

Bah, une « école de filles », c'est une école d'infirmières, par exemple, non ?


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