Comments on Fragment littéraire gratuit #79 (artefact)

Borgesien… pour la partie descriptive, je trouve…

En même temps, Lovecraft et S.King, ça n'a vraiment pas grand chose à voir. Sinon j'aime beaucoup, également.

Un peu frustrants, ceci dit, ces fragments, surtout quand ils sont réussis…

Tu vois, Lovecraft aussi était hyper-matérialisme et voyait tout en terme d'effets biochimiques. C'est ce qui lui permettait d'anéantir si facilement ses personnages, de broyer leurs sentiments, de les ramener à l'état de masses protoplasmiques gélatineuses. Rien de tel pour le fantastique que l'esprit scientifique, en vérité ; rien de tel pour être efficace.

"Si ce n'est pas le cas tu pourrais te sentir plagié, avec un siècle d'avance bien sûr !".
Ruxor serait donc Pierre Ménard réécrivant Lovecraft ?

Pour ma part, le premier paragraphe m'a instantanément fait pensé à du Lovecraft. Ce n'est pas seulement ces quelques mots bien choisis, "excroissances fractales", "texture rugueuse", "peurs ancestrales" mais la manière avec laquelle tu construis tes phrases. Je ressens pour ainsi dire la même inquiétude que ton personnage.
Ruxor , je ne sais vraiment pas ce que toi tu en penses, mais tu as un dont pour le fantastique!! C'est au moins un de mes fragments préféré. :-)
Est-ce que tu as déjà lu certaines nouvelles de Lovecraft? Parce que si ce n'est pas le cas tu pourrais te sentir plagié, avec un siècle d'avance bien sur!!

Il y a des gens comme ça, qui provoquent chez vous ce type de malaises. Vous avez l'impression qu'ils vous radiographient, que votre âme n'a plus aucun endroit secret où se réfugier. En fait, c'est seulement votre âme superficielle, factice, usurpatrice, qui est gênée, qui craint de ne plus pouvoir enfermer dans les oubliettes l'âme profonde. en fait, ces personnes vous renvoient à vous-même; tout le reste n'est que phobie paranoïde.

Heureusement, ton héro(ïne???) n'a pas essayé le nouveau modèle d'artefact made in Solaris, celui qui crée les hallucinations en chair et en os…
Ça t'arrive souvent, les cauchemars? de ce genre, sans contexte rationnel?

Pas mal du tout, en tout cas. Je ne suis pas, d'ordinaire, tellement fan - mais là ça me plait vraiment. Un petit côté lovecraft, aussi : en moins tonitruant, plus oblique.

Ce n'est pas tout à fait de même natuer, mais ça rappelle quand même un peu les BLITs de David Langford (<URL: http://www.infinityplus.co.uk/stories/blit.htm >)

D'ailleurs, mes propres cauchemars passeraient mal en fragments littéraires (coucou Denis, coucou Sarah ;-).

Lovecraftien, en tout cas le paragraphe le plus long.
En tout cas, ça change, et c'est pas mal du tout !

Ah bon ? Non, parce que je me disais, c'est très proche de 2001 : la terreur absolue, le retour aux origines, le contrôle du corps par une entité inconnue -un dieu, un extraterrestre, un whatever… Bref quelque chose dont on se moque puisqu'on ne cherche pas à répondre aux pourquoi-comment, mais à analyser une trame (dans 2001, l'évolution) pure de chez pure, et la CHOSE, on s'en fout et on la met dans un objet X qu'on est pas censé comprendre et dont il n'y a d'ailleurs aucun intérêt à rechercher la signification (le monolithe dans 2001, et le bidule de Ruxor ici). De l' « inhumain » au surhumain, il n'y a que quelques lettres de différence. Je pensais donc que Ruxor avait donc pu s'inspirer de <i>2001: A Space Odyssey</i> (allons quoi, le coup du « son strident » c'était pas innocent !), d'autant que Clarke et Kubrick ont commencé le film en travaillant sur… un vieux texte COURT (presque une nouvelle en fait) de Clarke, <i>The Sentinel</i> tombé dans l'oubli, qui est, si ma mémoire est bonne, assez proche de ce fragment (mais ma mémoire est peut-être très mauvaise).
Mais non, il semblerait que ce ne fut qu'un cauchemar madorien…

Le trou de la peur surnaturelle…

Nous y revoila! Je croyai qu'on avait resolu le mystere une fois pour toute… Ou bien as-tu finalement rencontre un vrai vampire?

Plus viscéral, moins cérébral qu'à ton habitude—j'aime !

L'horreur se poursuit un peu si l'on considère que les protagonistes eux-mêmes sont en fait des squelettes "éphémères" recouverts de chair tiède. C'est un secret de polichinelle et malheureusement la vérité.
Cette poésie de l'épouvante mérite un moment d'étude, tout comme le mythe biblique du Léviathan et des noyés.
La plus grande peur à vivre est la perte de l'être cher.
En dernier recours (et après avoir bien tout tenté), je préconise l'abandon total au ciel et à la vierge des mers…

Je dirais plutot que c'est Napixipien. Mais Ca reste fascinant!

Il y un ton tres Eganien… Fascinant.

Kubrickien…