Comments on Vivement la rentrée

Anonymous Coward #1304 (Killy) (2004-08-17T08:58:58Z)

Ma définition de mondes parallèles est un reste plus ou moins bien digéré (un chercheur en physique ne trouva pas trop de chose à en redire)de la théorie des cordes.
Pour reprendre "mon" (du à O.Klein) monde à deux dimensions dont une seule est perceptible, chacune des lignes parallèles, dessinées selon la longueur du cylindre, correspond à un univers à une dimension. Aussi, s'il est possible de voyager selon la direction de la deuxième dimension, autour du cylindre, on se déplace d'une ligne à l'autre, c'est-à-dire d'un univers à l'autre.
C'est de ce "voyage" là, dont je parlais.
Pour le nombre de dimension, nous sommes d'accord que l'on peut avoir le nombre que l'on veut, à condition qu'il y ait une cohérence et surtout un avantage justifiant ce choix…

Mouton (2004-08-16T12:07:33Z)

killy, tu disais : « En ce qui concerne les mondes parallèles, il a été prouvé que s'ils existent bien, cela n'aurait aucune utilité. Quand bien meme on réussirait à y acceder, on cesserait immédiatement d'exister… »

Bon, certes, ce que j'ai dit n'était pas clair, mais ce que je voulais entre autre dire, c'est qu'il est difficile de parler des effets/causes/conséquences des mondes parallèles, sans savoir précisément de quoi on parle. Et donc qu'un résultat comme celui dont tu parles n'a pas une grande valeur, si on ne lui associe pas les hypothèses qui vont bien.

Je voulais aussi préciser que voir le monde comme un univers à n dimensions est souvent très pratique, au niveau de l'étude des mouvements, par exemple, mais que ça n'a aucun rapport avec les dimensions parallèles (et sur ce bout là, j'étais clairement hors-sujet… bâââââhhh tant pis…)

Anonymous Coward #1290 (killy) (2004-08-13T19:59:29Z)

Mouton:
?????????????? le rapport avec mon post????????
Ou alors, je me suis vraiment perdu sur un blog parallèle…

Mouton (2004-08-13T08:59:42Z)

La notion de dimension sert à décrire un espace. On se sert d'univers à n dimensions pour décrire des phénomènes mathématiques, tout simplement parce que c'est pratique. Par exemple, si on veut décrire le fonctionnement d'un robot, eh bien on sait que l'ensemble des "configurations" qu'il peut atteindre est (en gros) égal au nombre de degrés de liberté qu'il a. Quand on modélise le corps humain, au niveau global (sans tenir compte des articulations des doigts, etc.), il y a environ 70 degrés de liberté. L'espace dans lequel nous bougeons est donc un espace de dimension 70.

Maintenant, ces travaux sur des dimensions supérieures sont très pratique pour faire des calculs, mais ce n'est pas de ça que parlent les "dimensions parallèles".

Ce qu'on pourrait appeler une dimension parallèle, c'est le fait que justement, il existe un paramètre inaccessible, que si on le faisait varier, on verrait se distordre le monde (l'équivalent serait, pour un plan, le fait qu'on voit une sphère se déformer si elle se déplace par rapport au plan, ie sa projection sur le plan).

Et donc, Killy, il me semble extrèmement douteux de démontrer qu'en se baladant le long de cet axe, on ne puisse plus exister, pour la simple raison que l'on ne peut avoir aucune idée de ce qui se passe pendant une telle translation.

Enfin, il y a de fortes chances, si nous sommes dans un univers à n dimensions, avec n>3, que nous ne soyons pas "plats", mais que nous ayons hypervolume, qui nous est juste inaccessible. Il serait donc fort probable que nous existions dans différents univers parallèles (l'ensemble des valeurs atteintes par le 4ème paramètre quand on balaye le volume de notre corps), et même une infinité d'entre eux.

Par contre, si on suppose qu'on n'arrivera jamais à se déplacer dans les dimensions, alors oui, le fait de se déplacer dans les dimensions est mortel…

Anonymous Coward #1283 (2004-08-12T19:25:19Z)

1279 et 1280 qui poursuit:

Des exemples de dimensions diverses pour décrire des phénomènes physiques "à notre échelle" depuis les mouvements browniens simples jusqu'à des mouvements plus complexes, cf ce lien:

http://www-drecam.cea.fr/drecam/phases/phases_01/p1article2.html

Rien de mondes parallèles en l'occurrence mais pourtant la description fait appel à des modèles mathématiques compliqués à dimension souvent non-entière.

Anonymous Coward #1282 (killy) (2004-08-12T18:09:44Z)

pour donner une illustration (plus abordable ?)de l'idée de trace de Ru-Xo'r, on peut donner l'équivalent de cette méthode pour parler d'un monde à deux dimension mais dont une seule est "perceptible" à ceux qui y vivent.

* prenons une feuille de papier, c'est notre exemple de monde à deux dimensions
* enroulons une dimension sur elle meme, on obtient un tube.
*étirons ce tube à l'infini, en diminuant le diametre de ce fil.

conclusion: de "très loin", le tube prend l'aspect d'un fil. On ne perçoit plus qu'une seule dimension car la dimension enroulée est quasiment imperceptible.
Ceux qui vivraient dans ce monde (à deux dimensions) deviendraient longilignes.

remarques:
* En ce qui concerne les mondes parallèles, il a été prouvé (j'en suis sur à 99,99990125%,mais je n'ai plus les références)que s'ils existent bien, cela n'aurait aucune utilité. Quand bien meme on réussirait à y acceder, on cesserait immédiatement d'exister…

*Ghalys, je ne suis pas sur que l'on puisse définir notre monde avec le nombre de dimensions souhaité. Cela doit etre soutenu par une structure mathématique et physique cohérente (dans le cas contraire, peux tu indiquer quelques références ?).

Anonymous Coward #1281 (julio) (2004-08-12T16:30:47Z)

J'imagine que la rotation, de l'hyper plan, ça laise des traces : Poltergheists et toutes ces joyeusetés :)

A propos de Roman, y a "The Whipping Star" de Herbert où il imagine que les étoiles sont l'intersection de notre univers avec des ètres vivants dans plus de dimensions. Absolument magnifique.

Ghalys (2004-08-12T15:26:28Z)

Anonymous Coward #128>
Notre univers possède le nombre de dimensions qu'on veut bien lui donner.
Il suffit de les définir (dimensions spatiales, temporelle, électrique, lumineuse, olfactive, énergétique etc..). Je demeure persuadé qu'il est possible de construire un nombre infini de dimensions physiques sur notre univers.

De plus, si nous considérons les conséquences physiques de la constante de Planck, nous vivons déjà dans un monde discret.

Anonymous Coward #1280 (2004-08-12T13:42:52Z)

Pour continuer un peu sur mes questions et vos divagations, qu'est-ce que vos petits mondes parallèles nous feraient dans des dimensions non-entières (dites fractales) ?

Y-a-t-il des romans de science-fiction qui explorent ces mondes compliqués et incertains? cantoriens? peanesques? juliesques ? von kochiens? mandelbrotiens ?

Ou vos imaginations personnelles se sont-elles penchées sur la question?

A moins que nous ne vivions déjà dans un tel monde, sans le savoir! et que ce sont nos imaginations qui sont trompeuses en nous faisant croire que nous vivons dans trois ou quatre dimensions seulement !

Ruxor (2004-08-12T12:54:47Z)

Non, étendre : on prend un plan 2D en 3D, et on le fait bouger dans la troisième dimension en laissant une trace. Et on fait ça à l'infini. Bref, au lieu de donner au truc une épaisseur nulle, on lui donne une épaisseur infinie.

Anonymous Coward #1279 (2004-08-12T12:46:27Z)

Ruxor:

"c'est d'étendre à la troisième dimension par translation infinie "

Doit-on lire: c'est de tendre à la troisième dimension …?

Ruxor (2004-08-12T12:09:02Z)

Et si au lieu de faire une petite translation le long de cette dimension supplémentaire on fait une petite rotation, il se passe quoi ? Je veux dire, l'intérêt d'appeler un truc « dimension » c'est justement qu'on peut faire des rotations dedans.

Le livre auquel tu penses est probablement *Flatland* d'Edwin Abbott Abbott, un grand classique. Peut-être aussi *The Planiverse* (de Dewdney), un livre plus récent sur le sujet, et vraiment très rigolo à lire (le le conseille vivement ; il n'y a pas la satire sociale qui se trouve dans *Flatland*, mais scientifiquement c'est beaucoup mieux construit).

C'est amusant, d'ailleurs, que les gens qui veulent imaginer un univers à deux dimensions dans un univers à trois dimensions l'imaginent comme infiniment mince : physiquement, ça ne marche pas du tout (une couche infiniment mince dans un univers à trois dimensions ne se comporte pas du tout comme un univers à deux dimensions), alors qu'il y a une autre façon, à mon avis beaucoup plus simple conceptuellement, de faire, c'est d'étendre à la troisième dimension par translation infinie (donc l'univers qui semble avoir deux dimensions en a en fait trois, mais la troisième est impossible à détecter parce que tout est infiniment long et rigoureusement semblable le long de cette troisième dimension ; ce qui paraît un point est en fait une ligne infinie dans la troisième et ainsi de suite). Et là on se rend compte que, partis comme ça, les gens de cet univers à deux dimensions auront beaucoup de mal à concevoir la troisième…

Mais bon, je digresse.

Ghalys (2004-08-12T11:41:30Z)

« Dimension parallèle » n’est pas une oxymore, mais la succession de deux abus de langage.
1) Le mot « dimension » symbolise notre univers spatio-temporel courant, qui dans l’inconscient collectif est constitué des trois dimensions spatiales à laquelle on ajoute parfois une quatrième dimension temporelle.
2) Selon la théorie hollywoodienne, il existe une dimension supplémentaire (la quatrième ou la cinquième, au choix). Notre univers courant possède une valeur fixe sur cette dimension. Si on construit un artéfact (porte, vortex, faille, saut, etc…) permettant de changer de valeur sur cette dimension, alors on passe dans un univers « parallèle ». (Un hyperplan dont on change la valeur sur une seule dimension est parallèle à l’hyperplan d’origine, c’est mathématique !).

Un/une écrivain avait d’ailleurs fait un livre sur ce thème. Ce livre décrivait des formes de vie plate dans un univers à deux dimensions spatiales. Ces bêtes plates étaient incapables de concevoir un univers à trois dimensions spatiales. Puis à la fin du livre, par extension, l’écrivain imaginait un univers à quatre dimensions spatiales.

Ghalys, téléspectateur assidu de la série « Au-delà du réel »


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