<foo> simply produces <foo>in the text).
<URL: http://somewhere.tld/ >,
and it will be automatically made into a link.
(Do not try any other way or it might count as an attempt to spam.)mailto: URI,
e.g. mailto:my.email@somewhere.tld,
if you do not have a genuine Web site).
estèf (2025-10-25T06:51:13Z)
L’idée de remettre au goût du jour l’ostracisme me paraît excellente mais il faudrait sans doute un seuil plus élevé (basé sur un pourcentage du corps électoral ?).
Typhon (2025-10-24T20:21:31Z)
Le problème de l'absence de chef c'est qu'une prise de décision collégiale requiert des discussions, des tractations, des négociations, des votes, ce qui prend du temps et de l'énergie, et en plus rien n'empêche que le processus soit dominé par trois - quatre fortes personnalités (pour ne pas dire une seule). D'ailleurs c'est symptomatique que dans les périodes de crises aiguës, les parlements se défont et filent la patate chaude à un Homme Fort.
C'est comme ça qu'ont fini nos deux dernières républiques avant l'actuelle, dont on ne peut pas dire qu'elles érigeaient le fait d'avoir un seul grand chef en principe, bien au contraire (ce qui n'a pas empêché la vie politique française de cette période d'être marquée par une série d'Hommes Forts, Jules Ferry et Clemenceau notamment).
Je n'ai pas de solution à cette question : réifier la personnalité dominante dans un poste bien défini résout certains problèmes annexes à la personnalisation du pouvoir et empêche en partie que la vie politique soit dominée par la cuisine interne du parti majoritaire (comme en Angleterre), mais on voit bien évidemment que c'est pas la panacée (grosse litote).
« qu'on aime ou qu'on n'aime pas tel ou tel président, je comprends, mais chacun d'entre eux a fait grosso modo ce qui était prévisible de lui au moment où il est arrivé au pouvoir »
Je pense que c'est plus ou moins faux. Très clairement c'est faux pour Charles de Gaulle dont rien ne laissait présager, vu qui avait provoqué son retour au pouvoir et pourquoi, qu'il imposerait l'autodétermination de l'Algérie à son camp politique. Il y a d'ailleurs un passage intéressant où Peyrefitte pointe que pas une seule des grandes idées politiques de De Gaulle ne sont venues de ce qui était théoriquement son camp politique. Loin de l'image de pureté que dégage son icône de saint laïc de la république, il a été un politicien remarquablement roué et très habile à dissimuler ses intentions.
Pour prendre un autre exemple, je ne sais pas si c'était si facile de prédire le tournant de la rigueur de 83 au moment de l'élection de 81 ou avant.
Maintenant peut-être que la politique a changé ou qu'on est mieux informé et que ce que tu dis sur la prévisibilité était plus vrai sur les dernières élections. Peut-être que maintenant on est mieux informés. Peut-être aussi que c'est un signe de sclérose de notre vie politique et intellectuelle.
Pour finir, je trouve complètement incohérente ton idée d'ostracisme. D'abord c'est pas parce que la personnalisation est négative que c'est pas de la personnalisation, et s'il y a un système qui garantit d'interdire l'accès à tout représentant de la moindre minorité dominée c'est bien celui que tu proposes. Ensuite ça n'a absolument aucun intérêt en matière politique, ça n'aide pas à trancher la moindre question de gouvernance, c'est juste un moyen de se payer ses têtes de turc.
Dr FionsD (2025-10-24T19:40:15Z)
J'adore l'idée de remettre au goût du jour l'ostracisation !!!
Merci David.
jeanas (2025-10-24T19:39:50Z)
> Et de fait, le désir des Français d'avoir un chef est particulièrement ironique et particulièrement stupide quand on voit la détestation qu'ils portent[#4] à leurs présidents de la République (l'actuel est autour de 20% d'opinions favorables, mais son prédécesseur avait fini à à peu près ce chiffre-là, et son prédécesseur à lui pas beaucoup plus haut non plus ; je ne retrouve plus de graphes synthétiques mais l'idée est là).
C'est d'autant plus paradoxal que l'un des principaux reproches qui collent à la peau de Macron spécifiquement est celui d'exercer le pouvoir de manière trop verticale, au point qu'on lui donne couramment le sobriquet de « Jupiter »…