<foo> simply produces <foo>in the text).
<URL: http://somewhere.tld/ >,
and it will be automatically made into a link.
(Do not try any other way or it might count as an attempt to spam.)mailto: URI,
e.g. mailto:my.email@somewhere.tld,
if you do not have a genuine Web site).
Thomas (2025-10-22T10:58:15Z)
Je souhaite juste dire un mot sur un point particulier de la liberté d'expression lié à l'actualité : la possibilité de dire, et en particulier dans les médias, tout et n'importe quoi sur les questions environnementales (pesticides, réchauffement climatique, etc.) ou plus généralement sur des questions ayant une composante scientifique.
Je lisais récemment le livre *Unsimple Truths: Science, Complexity and Policy* de la philosophe des sciences Sandra D. Mitchell qui prend des exemples comme les OGM, le réchauffement climatique, la dépression chronique, etc.
Ces sujets ont en commun d'avoir des mécanismes extrêmement complexes et difficilement réductibles à quelques lois facilement formulables, universelles et vérifiables de façon reproductible.
Or, et c'est la thèse de l'autrice, beaucoup de gens ont une vision des sciences comme étant une démarche qui doit exclusivement aboutir à des lois simples et universelles.
Que faut-il faire alors face aux questions complexes ?
Il y a à mon sens (et ça rejoint les propos de l'autrice) plusieurs risques :
1 - Considérer qu'en l'absence d'une réductibilité parfaite à de telles lois, il faut considérer que ces questions sortent d'une démarche scientifique et doivent être ignorées. <- Le problème est que la plupart des questions d'actualité sont précisément dans cette catégorie, donc ça reviendrait à tout laisser à l'arbitraire.
2 - Attendre d'avoir des résultats exacts et reproductibles, c'est-à-dire une certitude quasi-parfaite, avant de traiter ces questions. <- Le problème est que ce moment n'arrivera peut-être pas ou qu'il sera trop tard.
3 - Afficher une certitude qui ne correspond pas à la réalité. <- Le problème est qu'on sort d'une démarche scientifique et qu'on donne des arguments à ceux qui disent que la question est politisée.
Ce qui est intéressant avec les questions que l'autrice met en avant, c'est qu'elles ne font même pas vraiment rentrer en jeu des valeurs qui affecteraient la finalité recherché : personne ne souhaite réellement que l'environnement se dégrade (les choses ne sont pas aussi simples quand il s'agit de débats comme la crise migratoire par ex.).
Bref, je dis tout cela car une proposition de loi vient d'être présentée ici <URL: https://quotaclimat.org/actualites/suite-a-nos-travaux-depot-d-une-proposition-de-loi-a-l-assemblee-nationale/> qui vise à légiférer la façon dont certains sujets environnementaux sont présentés médiatiquement et elle agite déjà des réactionnaires (au sens qu'ils réagissent, pas de jugement de valeur), cf <URL: https://www.lepoint.fr/debats/ne-baillonnons-pas-le-debat-sur-l-ecologie-22-10-2025-2601478_2.php>.
Par le passé, une militante politique avait proposé un délit de négationnisme sur les questions climatiques, et là aussi il y avait eu des réactionnaires <URL: https://www.causeur.fr/negationnisme-climatique-aubry-nouvian-161466>.
Personnellement, je suis très sceptique face à ces volontés de légiférer ces questions, *d'autant plus que les figures politiques qui les portent racontent elles-mêmes souvent n'importe quoi sur le plan scientifique* (souvent en se rapprochant de la posture 3 que j'évoquais au-dessus).
En fait, je dois dire que je ne vois qu'une seule voie vers le progrès sur ces questions, dans un cadre démocratique, qui est de faire comprendre au grand public la complexité des choses et les démarches qui peuvent être mises en place pour les aborder en l'absence de certitude totale.
saispas (2025-10-10T19:57:17Z)
Post très intéressant, que j'ai relu et relirai car plein
d'exemples et de mises en perspective.
Le retour sur le forum de l'ENS très éclairant.
Tous ça m'a fait réfléchir sur ma position trop
simpliste et "liberté-absolutiste"
Peut-être conviendrait-il de distinguer l'expression
à propos de personnes, de groupes, d'idées ou
de faits pour déblayer un peu le terrain. (liberté totale
sur les groupes et les idées, restrictions précautionneuse
pour les allégations de faits circonstanciés
au sujet d'individus par exemple)
Pour ce qui est des insultes je citerai Jésus:
Ce n'est pas ce qui entre dans votre bouche qui vous
souille mais ce qui en sort.
J'ai noté cette formule :
> La morale est peut-être aussi que nous sommes
tous parfois les censeurs les uns des autres.
On croirait que tu a lu René Girard (c'est peut-être
le cas) , il suffit de remplacer "censeur" par
"persécuteur".
D'habitude je trouve les analyses un peu trop "geek"
quand les sujets de réflexions impliquent une grande part de nature
humaine, par définition non rationnelle, (l'imagination
l'emporte quasiment toujours sur la raison selon
Pascal, ce qui conduit à minorer l'importance de
l'intelligence dans nos prises de décisions, l'exemple
des membres du forum de l'ENS va dans ce sens)
Tom² (2025-10-02T09:56:16Z)
Il y a un avantage à passer par la justice : l'avocat. Si on est victime, de rumeur par exemple, on peut prendre des coups psychologiquement parlant ou être assez désarmé pour la réponse, si on maîtrise pas certains codes de communication. Ça fait peser toute la défense sur la victime, dans le cas ou c'en est une. Et ça peut être très lourd ou impossible pour elle, inversion de la charge de la preuve éventuellement par exemple, jamais simple de se défendre sur un truc qu'on a pas fait, prouver l'inexistence tout ça.
Dans ce genre de cas pouvoir se faire aider peut être essentiel, et c'est pour ça qu'il existe des avocats, des gens qui sont supposés maîtriser un peu les codes de la défense et les erreurs à ne pas faire pour ne pas se tirer une balle dans le pied.
Ruxor (2025-10-02T08:28:36Z)
@Tom²: C'est à Twitter de proposer un truc éventuellement négocié avec la personne attaquée (et si la personne visée n'est pas contente, alors là, elle va en justice, et la justice tranche si ce truc est suffisant). Ça pourrait être, comme tu le dis, la possibilité de poster un nombre de tweets égal à ceux postés par Musk mentionnant cette personne, et qui sera montré par l'algorithme à un nombre de comptes égal à ceux qui ont vu les tweets de Musk et totalisant un nombre de followers égal. Mais ça pourrait aussi prendre une forme semblable aux « community notes » actuelles sur Twitter (qui sont en gros le seul truc bien que Musk a fait sur ce réseau), sauf qu'au lieu d'être écrit par la communauté c'est écrit par la personne visée (et c'est étiqueté comme un droit de réponse) : en gros, la community note est signalée par une notif à toute personne qui a liké, retweeté, bookmarké, répondu ou quote-tweeté le tweet qui en reçoit une, et n'importe qui le voit ultérieurement voit aussi la note avec.
@tous:
Je trouve que le droit de réponse est une bien meilleure arme que la pénalisation de la diffamation parce que, in fine, c'est à chacun de se faire juge de ce qu'il croit ou pas en fonction des arguments écrits par les deux parties. Si on arrive à égaliser les armes, c'est mieux que d'avoir un seul juge chargé de trancher et dont, au final, peu de gens feront vraiment confiance au jugement. Mais bien sûr on n'arrivera jamais à faire taire les rumeurs comme ça : ni avec un droit de réponse ni avec une pénalisation de la diffamation, parce que les rumeurs sont anonymes et que personne ne sait comment elles commencent.
Maintenant, si on pense qu'on doit interdire la diffamation, il me semble que la même logique veut qu'on élargisse cette interdiction et qu'on interdise le mensonge, c'est-à-dire qu'on interdise le fait de publier quelque chose de démontrablement faux et qu'on sait être faux. Parce que si diffamer Madame Trucmuche fait du mal à la société, dire que les vaccins sont inefficaces et dangereux (en sachant que c'est faux) en fait aussi énormément : donc tant qu'à interdire la diffamation, autant interdire et pénaliser le mensonge. C'est une conception différente de la liberté d'expression (elle ne s'applique qu'aux choses vraies, ou du moins irréfutables, ou qu'on croit vraies), ce n'est pas la mienne mais elle est cohérente et je la respecte. (C'est bien l'objet de ce billet d'expliquer qu'il n'y a pas une unique « liberté d'expression » donnée par les lois de la nature ou de son créateur.) Je ne sais pas si beaucoup de pays font ça : je suppose que ça surchargerait énormément la justice, dont ce n'est pas vraiment le boulot de trancher les questions scientifiques ou personnelles (et c'est aussi déjà le problème avec la diffamation).
Un moyen terme imaginable serait la possibilité de « publier sous serment » : si on publie de façon simple, aucun recours en diffamation ou mensonge n'est possible (mais le droit de réponse reste toujours possible) ; si on publie sous serment, en revanche, alors la diffamation ou le mensonge sont punissables comme parjures. Bref, il y a plein de conceptions possibles de la notion.
Tom² (2025-10-02T07:04:58Z)
@Ruxor
Mon problème, je pense, avec tes réponses, c'est de considérer, si je comprend bien, que "parole contre parole" est le truc le plus égal qu'on puisse faire. C'est ce que je comprend dans le fait que la justice n'est pas égale devant les moyens qu'on peut y mettre.
Mais la parole n'est pas égale, genre pas du tout, non plus, devant les moyens qu'on y met. Comment une minorité attaquée par Elon Musk à longueur de journée sur X pourrait répondre à hauteur de l'attaque ? Un droit de réponse équivalent ce serait quoi ? Un accès privilégié à X pour répondre Twit à Twit avec une mise en avant de l'algo pour avoir autant d'exposition qu'Elon ? Est-ce qu'à lui tout seul il peut saper des années de communication de la communauté LGBT et autre pour simplement exister et ne pas se faire taper dessus ?
À mon avis il n'y a pas égalité, c'est un peu comme le fait qu'il faille bien plus de temps pour réfuter des conneries pseudoscientifiques ou une distortion malhonnête de la science auprès du public que pour les énoncer. Ça nécessite soit de faire du public un expert, complètement irréaliste dans tous les domaines susceptibles de subir de la désinfo, soit une confiance dans les (vrais) spécialistes de la part du public.
Et c'est là que la diffamation peut avoir du pouvoir en sapant complètement à peu de frais une réputation par exemple, en attaquant une personne sur un terrain annexe. Et un droit de réponse équivalent, ça n'éteint pas forcément une rumeur. Jamais ? C'est complètement le minimum qu'on attend d'une personne attaquée, une défense.
Mewtow (2025-10-01T22:02:59Z)
Personnelement, j'aurais plutôt tendance à vouloir supprimer les délits d'injures mais à conserver la diffamation. Avec des moyens pour en limiter la portée ou les abus possibles, peut-être, mais la diffamation est importante.
C'est très facile de ruiner la réputation de quelqu'un, d'une entreprise, ou d'un état, avec quelques saletés bien placées, que celle-ci soient fausses ou vraies (mais sorties de leur contexte). Et il ne faut pas que ce soit facile, ca a des conséquences bien plus graves. Diffamer quelqu'un peut lui faire perdre son emploi, ses relations, des opportunités. Une injure ? Pas de conséquences du tout, si ce n'est quelques émois temporaires qui finiront par passer. Pas de quoi mériter qu'un juge se penche dessus.
En passant, le délit de dénonciation calomnieuse ferait bien d'être élargit. Actuellement, c'est seulement les dénonciations faites face à la justice ou un employeur qui sont jugées. Je ne vous cache pas que je serais tenté de l'étendre à ce qui est publié dans un journal, dans la presse, les réseaux sociaux ou autres. De nos jours, ce genre de fausses accusations sont traitées comme de la diffamation, alors qu'elles mériteraient des peines de prison. Ca donnerait une leçon à pas mal de monde qui traite tout le monde de nazi, de pédophile ou de violeur à tout bout de champ.
Ruxor (2025-10-01T21:15:47Z)
@Typhon:
Je ne sais pas où tu as vu que je confondais diffamation et injure. (Je sais quelle est la distinction qu'en fait le droit français. Je ne suis pas convaincu que cette distinction soit tellement pertinente, mais en fait je ne suis pas convaincu que ni l'un ni l'autre soit un concept pertinent.) J'ai surtout un problème avec la pénalisation de la diffamation ; pour l'injure, ça me semble moins grave, mais je dis dans le billet que je ne voudrais la voir réprimée que si elle contient un appel à la violence.
Mon problème avec la diffamation, c'est que c'est un énorme arme d'intimidation juridique utilisé pour faire taire toutes sortes de critiques. C'est le truc que les Le Pen sortent quand on les taxe de racistes, que Raoult sort quand on l'accuse de fraude académique, etc. Et que plein de boîtes sortent quand on critique leurs produits ou services. Peut-être que tous ces gens perdent leurs procès, mais l'intimidation fonctionne quand même parce que se défendre en justice est long, compliqué et cher.
Le problème c'est que les puissants ont toujours plus de puissance de feu juridique que les faibles. Donc il vaut mieux supprimer la notion de diffamation pour leur retirer cette possibilité d'intimidation juridique. A minima, on devrait limiter la notion de diffamation aux personnes physiques, comme ça les boîtes, les partis politiques, etc., ne pourraient plus utiliser cette intimidation-là.
À la place, je pense que le droit de réponse est une bien meilleure approche. L'avantage du droit de réponse c'est qu'il donne à la personne attaquée les mêmes armes que la personne qui attaque, et que ça ne marche pas bien comme mécanisme d'intimidation juridique. Si un bloggueur lambda attaque un puissant dans son blog, le puissant aura droit d'écrire une réponse, ça me semble bien moins dangereux que de le laisser le traîner en justice.
L'injure est moins problématique à mes yeux parce que c'est moins susceptible de servir de mécanisme d'intimidation pour faire taire les critiques sérieuses sur le fond. Mais ça fait appel à des concepts complètement arbitraires d'« honneur » et de « réputation », alors que si on interdit les appels à la violence c'est un chouïa plus objectif.
Ruxor (2025-10-01T20:52:04Z)
@Tom²:
J'ai toujours trouvé que ce « paradoxe de la tolérance » est un sophisme lamentable : le problème est que « tolérer l'intolérance » est une formule qui, parce qu'elle est catchy et « paradoxale », donne l'impression d'être profonde mais en fait qui est tellement vague qu'elle ne signifie juste rien. (Elle fait comme si c'était la même chose de tolérer l'expression verbale de l'intolérance et tolérer les actions intolérantes ; or parler de X, manifester pour X et faire X ce n'est pas la même chose. Et en même temps, elle fait comme si « permettre de s'exprimer » était la même chose que « ne pas contredire ». Donc il y a deux mots dans « tolérer l'intolérance » et aucun des deux n'a de sens : c'est dire si cette expression cherche à nous arnaquer.)
Oui, bien sûr que si les adversaires de la démocratie parlent ou manifestent, ça PEUT faire perdre la démocratie : mais à l'inverse ça PEUT aussi la renforcer parce que ça permet de leur répondre et de démonter leurs arguments ; et inversement, les empêcher de parler ou de manifester PEUT sauver la démocratie, mais ça PEUT aussi être le début d'un mécanisme de censure qui, finalement, se retourne contre la démocratie et la consomme. Tout PEUT se produire, parce que l'histoire n'est pas déterministe, et c'est difficile d'évaluer les probabilités de toutes ces choses qui dépendent d'un million de facteurs. Ça n'a rien de spécialement paradoxal ni de profond.
Et pour ce qui est de tirer les leçons de l'Histoire, j'ai vu plein d'explications sur la montée du fascisme et du nazisme (à peu près autant que sur la chute de l'empire romain, les gens aiment bien trouver des « causes » bien définies), mais « la liberté d'expression (ou de manifestation) était conçue de façon trop large dans l'Italie juste après la seconde guerre mondiale et dans la république de Weimar » est vraiment rarement un des points que j'aie vu mettre en avant, donc je doute que ce soit un facteur majeur.
Quoi qu'il en soit, tout ceci illustre bien mon propos : chacun a sa petite conception de la liberté d'expression et fait comme si elle était la (seule) bonne, et les discussions tournent au dialogue de sourds.
Tom² (2025-10-01T19:59:03Z)
Le problème avec les manifs de Nazis … c'est que leur idéologie ne tolère en pratique pas vraiment la liberté d'expression. Ou la liberté tout court d'ailleurs.
On tombe donc dans le problème du paradoxe de la tolérance après, si on tolère des gens qui font explicitement référence à ce genre d'idéologie et les laisse se répandre … on prend le risque de perdre la démocratie. Et le fait de pouvoir critiquer les dirigeants librement. C'est un manque d'instinct de survie du régime manifeste à mon avis …
Et puis il y a la fameuse métaphore du bar de Nazi. Si on les laisse un peu trop s'étaler, on se retrouve avec un bar Nazi et soit on quitte les lieux soit on "s'adapte" on va dire. Que faire avec des gens qui font explicitement référence à des idéologies violentes et sont prêts à s'en servir ? On parle d'expression mais … les actes sont parfois bien proche de l'expression. Et si à l'inverse on devrait s’accommoder de restrictions un peu plus large devant des idéologies dangereuses parce que elles, elles ne s'embêteront pas à passer à l'acte et elles n'auront certainement pas ce genre de discussion sur le périmètre à accorder à la liberté d'expression (en pratique, à part de manière tactique pour l'instrumentaliser pour la recherche du pouvoir, de manière totalement hypocrite comme on peut l'observer tout les jours actuellement)
Et la personne qui aurait un truc légitime à dire qu'on interdirait d'exprimer par effet de bord ? Sans parler de ce que ça pourrait être, difficile de jauger si c'est un vrai risque.
Typhon (2025-10-01T19:31:29Z)
Je trouve bizarre que tu sembles ne pas faire la distinction entre le délit de diffamation et le délit d'injures, pourtant ce n'est vraiment pas la même chose et le type de restriction sur la liberté d'expression ne fonctionne pas de la même façon : je peux taxer librement Nicolas Sarkozy de délinquant sans encourir les foudres de la justice parce que si j'étais attaqué pour diffamation je pourrai arguer de la vérité de mon assertion maintenant qu'il a été condamné plusieurs fois.
(Et je vois pas trop bien pourquoi ça devrait relever du civil au lieu du pénal)
Fred le marin (2025-10-01T18:31:39Z)
C'est bien-sûr grave et moche ce qui est en train de se passer du côté de l'Amérique du Nord…
…mais enfin pensons d'abord à d'autres pays qui, restant calmes, ne s'expriment pas (ou peu).
Ou bien à ceux qui ne peuvent pas être vus/entendus, pour moult raisons.
Que de nuit ! Que d'esprits qui cherchent à se libérer !
Ptitboul (2025-10-01T10:45:06Z)
Tu ne mets "bonne foi" qu'une fois dans ton texte.
Je pense pourtant que c'est un élément essentiel pour une analyse de ce que peut être la définition de la liberté d'expression, car je pense qu'elle doit être bien plus large quand celui qui s'exprime est de bonne foi.
Et tu ne parles pas du "droit de réponse", qui est à mon avis un autre concept essentiel : si la personne qui s'exprime a une grande audience, l'un des seuls moyens pour un contradicteur d'atteindre la même audience est une forme de droit de réponse, qui peut être par exemple déclenché par un jugement.